Premier épisode
Chapitre 2
Après quelques mois à s’envoyer en l’air à côté de moi, une mince cloison entre nous, mon voisin avait enfin compris qu’il fallait se faire discret pour sauter sa meuf et ne pas faire profiter ses voisins de ses vocalises. Enfin, presque compris bien sûr. On entendait quand même des bruits de fond assez sourds et leur rythme ne laissait pas beaucoup de place à de l’imagination. Je mens bien évidemment car mon imagination y est allé de bon train, un beau mec bien foutu avec un bon membre en train de remplir sa copine à quatre pattes, croupe relevée et offerte à son homme qui lui flatte le derrière avec ses coups de butoir. Ces derniers éléments ont développé chez moi l’envie d’une activité que je n’avais jusqu’ici jamais pratiqué : le voyeurisme.
Classiquement, cela se résume à espionner visuellement quelqu’un ou quelque chose et plus spécifiquement à écouter, enregistrer et prendre des notes sur le sujet espionné. N’ayant pas la faculté de le voir en plein effort, je n’avais pas d’autres choix que des options suivante, l’écoute et le record de ses ébats. Au fur et à mesure qu’il pratiquait cette activité quotidienne, j’avais relevé des similitudes quant aux heures auxquelles il s’y adonnait. En général, il s’agissait plutôt entre midi et deux pour le premier round et à cause de mon travail je ne pouvais que noter le second vers 22h ou 23h, voire même vers 1h du matin au plus tard. La seule chose à noter le concernant, information hors aspect sexuel, c’est qu’il ne sortait quasiment jamais, je ne sais pas s’il travaillait depuis chez lui sachant que certaines personnes ont cette possibilité de le faire à temps plein tel un informaticien, un comptable ou bien un quelconque graphiste.
Hélas depuis mi-octobre, cette situation a changé. Au début du mois en question, il faisait même exprès de faire du bruit lui-même se rajoutant au gémissement de celle au bout de sa queue. Puis un jour, il s’est mis à être plus discret et au lieu de le faire sur son lit qui tapait bien contre notre mur commun avec ma personne en première ligne, il s’est éloigné de ladite paroi pour celle la plus au fond de sa chambre. Les gémissements se faisant également pas plus fort qu’un simple grésillement. La seule hypothèse qui m’est venue est celle d’un coup de téléphone d’une pote avec qui on parle de tout et dont la discussion portait à ce moment là sur un mec avec que j’avais en ligne de mire pour un plan cul. Le mec étant sans doute sur son lit, il avait tout le loisir de m’écouter étant moi aussi sur le mien et discutant sans gêne. Rien à ce jour me permet de valider cette théorie mais j’en ai l’intime conviction.
Depuis, j’ai dû développer toute ma ruse pour pouvoir continuer d’alimenter mon fantasme. Fantasme non pas sorti du fin fond de mon imagination car j’avais mis en place une technique pour « rentrer en communication avec lui ». C’était ridicule au début mais ça s’est quand même révélé utile par la suite. Cela consistait tout simplement à mettre mon paillasson du pallier de travers et dans sa direction. Au départ, assez légèrement puis plus en diagonale, de sorte qu’on ne puisse pas le louper quand on sort de chez soi. Au fil du temps, non seulement il l’avait remarqué mais en plus il y répondait en mettant le sien aussi en biais. La première fois je me suis dit que l’agent d’entretien ne l’avait pas remis correctement mais l’ayant moi-même remis en place, je me suis rendu compte le lendemain qu’il l’avait de nouveau copié sur moi. Ce n’est pas pour cela que j’ai tenté quelque chose car c’était assez risible comme excuse pour croire que c’était un signe qu’il était chaud pour partager son activité avec moi.
Mais par la suite, j’ai quand même tenté de pousser mon voyeurisme jusqu’à enregistrer les bruits assez suspects qui venait de chez lui. J’avais mon téléphone devant sa porte le soir assez tard pour que le bruit puisse être le plus proche possible et aussi vers la VMC de ma salle de bain qui était connectée à la sienne car parfois des bruits caractéristiques d’eau coulant de son robinet me parvenait clairement du conduit. Je restais moi-même en attente, guettant le moindre son. Quand je partais plusieurs heures pour le travail ou un quelconque rendez-vous, je laissais mon deuxième téléphone sur l’enregistreur afin de capter le fameux moment où il la défoncerai et de vive voix. Il pouvait capter jusqu’à 10h de son si la batterie du téléphone le permettait. Je n’ai toujours pas écouté tous les enregistrements depuis lors mais pas mal sont assez bien car il la pilonne moins fort qu’au début mais assez distinctement pour le voir dans mon esprit et se lancer dans remake érotiquement plaisant pour moi.
L’imagination me pousse à me voir avec eux, baisant devant moi et même avec moi. Sa pute en doggy style et moi la bite à la main lui mettant quelques bonnes claques sur son cul de mec pour l’exciter et l’encourager verbalement à se donner à fond pendant que je m’active ardemment sur mon propre membre. Ou bien cette salope avec les cuisses ouvertes et son homme lui bouffant le minou devant moi, ma main appuyant bien sur sa tête, étouffé par le sexe féminin et le dominant de toute ma hauteur avec vue plongeante sur ses attributs masculins et à ma portée que je m’autorisais aussi à caresser. Une des ultimes visions que créa mon esprit fût celle où il était sur le dos, sa meuf en 69 sur lui à lui pomper le dard, moi derrière elle à lui pilonner le cul et en descendant bien pour que mes bourses pendent et touchent bien son visage et qu’il vienne même y mettre sa langue.
Concrètement, j’ai une dizaine d’enregistrements bien explicites et quelques uns qui le sont un peu moins mais quand même bandant.
Une fois, il avait même laissé son trousseau de clé sur la partie externe de sa porte d’entrée, telle ne fut pas mon envie de le récupérer au cas où pour placer des caméras chez lui et être au plus proche de ses parties de jambes en l’air. Mais la raison m’a fait y renoncer. Peut-être que la suite de notre petit jeu me permettra d’aller plus loin dans la réalisation de mon presque fantasme.
Alphamâle
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