Chapitre-1
Cette histoire date de l'été 1993. J'habitais avec mon compagnon de l'époque dans une petite ville thermale. Ma vie avec lui, quoique bien au début, devint une lassitude sans nom et, vu l'état de mon compagnon, je me détachais de plus en plus de lui, mais n'arrivais pas à le quitter. La vie devint très difficile avec lui : alcoolique, schizophrène, avec des crises subites, bref le bonheur absolu (plaisanterie ). Donc, régulièrement, je me rendais au parc du centre ville. Tout les mecs qui y étaient se connaissaient, et certains y allaient pour draguer, d'autre pour discuter ou passer un moment tranquille sur un banc entre connaissances. Nous étions 4 à nous balader dans le parc en pleine nuit, et rien de très intéressant. En arrivant de l'autre côté après la haie d'arbres, je vis un gars assis sur un banc en train de discuter avec une autre de nos connaissance. Je crus tomber à la renverse en le voyant. Je ne l'avais jamais vu ici auparavant, je pensais donc qu'il
s'agissait d'un vacancier ou d'un curiste, bien que trop jeune pour. Il devait avoir environ 25 ans, brun, les cheveux coiffés un peu comme Mark Hamill dans Star Wars, des yeux qui semblaient bleus (le banc était sous un lampadaire), il était vêtu d'un short et d'un t-shirt sans manche, chaussettes blanches et baskets de même couleur. Ce qui me frappait, c'était son corps : que du muscle, mais pas de la gonflette, du beau muscle naturel. Une pure beauté ce type !
Le peu de mecs qui passaient devant lui le draguaient par tous les moyens, mais nos regards ne se quittaient pas, et il donnait l'impression d'une totale indifférence pour autres. En repassant devant devant, il m'adresse la parole
"Bonsoir, tu veux t'assoir ?"
Bon, totalement subjugué, j'arrivais quand même à entamer la conversation.
"Bonsoir, je ne t'ai jamais vu avant ici, tu es en vacances ? Car il me semble que tu as toutes tes dents pour être un curiste"
Il se mit à rire et des dents d'une blancheur impeccable.
"Non, je suis arrivé hier de Nouvelle Calédonie où j'habitais avec mon compagnon, mais nous avons rompu, et je voulais revenir ici pour voir ma mère et mon petit frère"
Souvent son petit frère revenait dans la conversation, j'en conclus donc qu'ils devaient être très attachés l'un à l'autre. Ce gars dégageait je ne sais quoi, une assurance, un calme et de plus très cultivé et réfléchi. Franchement, je n'étais jamais tombé sur ce genre de garçon. Il était positivement déstabilisant.
"On va faire un tour ? On ne va pas rester toutes la nuit sur ce banc ?"
Nous sommes donc allés nous promener dans le parc et nous avons discuté de tout. Il m'a expliqué que le surf en Nouvelle Calédonie, le footing et la gymnastique l'avaient aidé à se maintenir en forme. Puis j'osais aborder la question de son couple
"Je n'arrive pas à comprendre comment on peut rompre avec une personne de ta qualité, tu as un physique de rêve, tu est très intelligent, très cultivé, posé, je ne comprends pas"
"En rentrant du travail, j'ai trouvé mon compagnon dans notre salon sur le sofa en train de "se faire baiser" par un autre mec, et je déteste l'infidélité, surtout après 8 ans de vie commune. Je suis en plus parti en Nouvelle Calédonie à sa demande pour l'y rejoindre. J'ai quitté ma mère et surtout mon petit frère pour lui"
Il m'a alors coincé contre un des arbres de la roseraie, en hauteur du parc, là où personne ne pouvait nous voir et il m'a embrassé tendrement, sensuellement. MON DIEU, j'ai craqué !
"J'aimerais aller dans un endroit, toi et moi uniquement, car j'ai envie de toi"
Le problème : je ne pouvais pas l'amener chez moi à cause de l'autre, et lui ne pouvait m'amener chez sa mère (elle habitait juste derrière le parc).
J'eus l'idée de demander à J. une de mes connaissances qui continuait la balade avec les autres si il acceptait de me prêter son studio. Il acceptait, et je fus heureux de pouvoir y emmener mon conquérant.
A peine la porte du studio fermée, il me prit dans ses bras, et je peux vous dire que je me senti bien entouré dans ses bras, et la force qu'il avait. De plus, je sentais un long morceau entre ses jambes, morceau qui semblait assez conséquent et d'une bonne grosseur et surtout très dur. Il est sûr qu'il était hyper excité et que je lui faisais de l'effet. Tout en me gardant dans ses bras, il m'a allongé sur le lit, en restant sur moi, a sortie sa queue de son short, un beau morceau, parfait, comme son propriétaire et je me suis immédiatement mis en mode gorge profonde. Il était doux et sensuel tout en étant dominant. Il allait et venait dans ma bouche à un rythme régulier, puis des fois puissamment en gorge profonde. Je le branlais en lui bouffant les couilles, et il semblait adorer ce traitement, puis reprenais mon pompage. Il était raide et dur comme du bois.
Puis, il s'est relevé et à enlevé ses vêtements et là, j'ai vu une beauté physique, ses muscles, et en plus ses yeux bleus brillant et les mèches de cheveux qui lui retombaient sur le visage. Je voulais me mettre en position levrette, mais il me dit
"Non bébé, je veux voir ton visage pendant que je te pourfends"
Il s'enfonça lentement en moi
"Je veux que tu la sentes t'ouvrir sur toute sa longueur, je veux que tu te rappelle de mon chibre"
J'étais surpris, car il n'était pas vulgaire du tout, mais savait trouver les mots qui excitaient.
Il me fit lui mettre un préservatif sur la queue. Une fois que je sentis ses couilles contre mes fesses, je compris que j'avais ses 21 cm en moi. Il attendit un moment que je m'habitue à son morceau, puis commençait ses vas et viens, lentement mais profond. Je compris qu'il voulait faire durer ce moment le plus longtemps possible. puis il se mit assis sur le lit et me prit dans ses bras pour que je me baise moi-même sur sa queue. Cela durant une bonne heure, puis, m'écartant les jambes, il se mit d'un coup à me bourrer comme un malade en gueulant
"Bébé j'vais jouir !! Bébé j'vais tout te mettre !!"
Il était en sueur et termina dans un râle profond
"Prends tout mon bébé !!
Je sentais les pulsions de sa queue et de son foutre dans la capote.
Il m'embrassa longuement, puis se retira en me montrant la capote une fois enlevée
"Wouahou !! Là bébé, je crois que je t'ai mis la dose !"
C'est pas vrai !! La capote était remplie à moitié !! Je ne sais pas si c'était l'excitation ou le fait qu'il devait ne pas s'être vidé depuis un moment, ou les deux, mais, oui, la dose familiale y était !
Nous nous sommes rhabillés et sommes ressortis après avoir remis le lit en état pour J. Nous avons continué à discuter en retournant au parc, et avons refait un dernier tour en love love, lui me tenant par la hanche avec des petits bisous. Là, on sentit qu'il s'était passé quelque chose entre nous.
Il repartit chez sa mère et moi chez moi pour retrouver mon ennui. Je n'ai pas pu fermer l'oeil du reste de la nuit, Je compris que lui et moi, ce fut le coup de foudre qui ne pouvait s'arrêter là. Je lui avais parlé de ma vie sans intérêt avec l'autre et je décidais de l'inviter à la maison, rien à faire de l'opinion de ce qui me servait surtout de compagnie plus que compagnon.
Le repas fut super, on ne se lâchait pas du regard, puis mon "compagnon" cassa tout le trip.
"Jan est à moi, et je ne le quitterais jamais"
Je vis alors dans les yeux de C. des yeux embrumés par les larmes. Cet enfoiré avait volontairement sorti ceci pour faire comprendre à C. qu'il était inutile de continuer nos contacts.
Quand C. parti, je l'accompagnais en bas, il me fit un bisou en me disant
"Je ne pourrait jamais t'oublier"
Tout s'écroulait autour de moi. Six mois après nous nous séparions avec ce type. Immédiatement, je courais chez la mère de C., mais celle-ci m'expliquait que C. était reparti la veille pour la Nouvelle Calédonie sur un coup de tête.
"Vous êtes Jan je suppose, mon fils m'a parlé de vous et m'a dit qu'il était tombé amoureux de vous, mais que vous n'étiez pas célibataire, et qu'il devait se faire une raison"
Depuis, les années ont passées, j'ai essayé de le retrouver, mais sans succès. La dernière fois que je suis retourné, il y a un an, dans cette ville, je suis allé en direction de l'immeuble de sa maman. Celui-ci a été détruit et un parking le remplace. C. est toujours dans mes pensées et mon coeur, et il ne s'effacera plus jamais, car je repense encore aujourd'hui à lui.
Jan
titelope38@outlook.fr
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