Je me décide un jour d'aller à Lucerne en Suisse centrale pour y passer quelques jours. Je suis seul ; j'ai réservé une belle chambre au bord du lac dans un hôtel de bon standing. Après mon arrivée, je place mes affaires où elles doivent et je sors pour aller boire un verre sur une terrasse d'un restaurant voisin de l'hôtel. Enormément de monde, c'est très touristique. D'abord seul à une petite table, arrive un homme dans la quarantaine qui me demande si c'est libre. Il parle d'abord en allemand, langue que je maîtrise mais en tant que francophone, je me dis que ce mec n'a qu'à parler le français... Il a quelques difficultés à s'exprimer, mais il ne se débrouille pas mal du tout. Petite conversation plus que banale. Le mec, s'il n'est pas un canon de beauté, a néanmoins un abord assez sympathique ; il est de bonne grandeur et paraît assez baraqué, la chemise bariolée qu'il porte est cependant trop ample pour qu'il soit possible de deviner son corps. Il habite un canton voisin mais vient à Lucerne pour quelques affaires qu'il doit régler. Nous nous disons au revoir et chacun va de son côté.
Je retourne à l'hôtel pour prendre une douche et changer de vêtements. Vers 19h, je vais au restaurant de l'établissement. Un garçon fort charmant me sert ce que j'ai commandé. Manger seul n'est pas nécessairement intéressant, aussi je me dépêche un peu afin de quitter ces lieux sans trop tarder. Je sors de l'hôtel et me promène le long des quais dans une direction bien définie celle d'un lieu de drague pour les hommes qui m'a été recommandé par un ami connaisseur. Comme c'est l'été, la nuit tombe assez tard, d'où des promeneurs en nombre, mais rien de particulier si ce n'est qu'il y a un peu de tous les âges. Je quitte ce lieu et me décide de rentrer à l'hôtel pour regarder un peu la télévision. Il y a à peine deux minutes que je marche que je croise le mec de tout à l'heure ; on se donne la main chacun un peu gêné de se trouver à un tel endroit. Je n'ai pas envie de lui poser de question, mais je sens qui lui par contre voudrait bien discuter. Il me propose d'aller marcher un peu, mais en direction du centre de la ville. On trouve un banc et on prend place tout en lui laissant le soin d'entamer le dialogue. Il me dit être célibataire, sans donner davantage de détails sur ce sujet ; il vient assez vite sur le fait qu'il a une attirance pour les garçons plutôt jeunes. Il dit tout cela d'une voix très douce, voire doucereuse ; je l'écoute avec attention. Un silence qui dure, lourd et pesant. Je ne supporte plus cela, alors je demande au gars de me dire ce qu'il cherche à Lucerne ; sa réponse est claire " un jeune homme comme toi ". Surpris par ce que je viens d'entendre, je lui dis que finalement nous ne nous connaissons pas du tout, que je n'ai pas l'intention de tomber dans les bras du premier venu, je ne suis pas un " Joseph, couche toi là... ". Le mec me regarde et me demande ce que je fais dans ce lieu de drague qu'il connaît parfaitement... Merde, je suis pris et je tente " Je me promène simplement ". Le mec éclate de rire en me flanquant à la figure " Je t'observe depuis un moment, tu n'as pas vu tous les mecs qui sont là-bas ? ". Que faire ? Je sens le mec un peu énervé, peut-être à cause d'un manque de sexe ? Il faut trouver un moyen pour se quitter maintenant, la tentative ayant avorté. Le gars se pousse tout contre moi et me glisse à l'oreille " Tu ne veux vraiment pas venir dormir avec moi ce soir ou un autre soir ? ". Un nouveau silence Juste avant de retirer sa bouche de mon oreille, il me met un petit coup de langue, le salopard sait bien draguer. Nous nous levons et cette fois allons directement vers le quartier de la gare ; nous nous quittons. Il me souffle encore " Demain, je fais la croisière XYZ sur le lac, départ 11h30... Bonne nuit. "
Je m'endors tard car je repense au mec. Finalement pourquoi ne pas tenter quelque chose avec lui. Je prends dans un guide se trouvant dans la chambre les informations utiles au sujet de ladite croisière ; elle dure 2h30 avec repas à bord d'un des plus grands bateaux de la compagnie de navigation locale. La décision est prise. Le lendemain matin, je demande à la réception de me réserver une place pour cette croisière. Vers 11h15, je suis sur place et je vois l'homme de la veille qui arrive promptement vers moi avec un sourire ; tout aussi mal habillé, mais il me paraît avoir une eau de toilette assez forte pour qu'on la remarque même sans s'embrasser. Il me donne une poignée de mains puissante dont je n'ai pas nécessairement l'habitude et le remarquant, il me prie de l'excuser. Tout de même bizarre qu'il puisse venir à cette croisière alors qu'il est normalement à Lucerne pour diverses affaires. Le hasard fait bien les choses car il est possible d'avoir deux places à une seule table au restaurant 1ère classe. L'homme - il se prénomme Wilhelm - précise d'emblée que je suis son invité et que je peux commander ce qui me fera plaisir ; le mec, pas idiot, a une idée derrière la tête. Au cours du repas, excellent au demeurant, nous nous dévoilons un peu ; il me confirme qu'il est à la recherche d'un jeune homme pour une première rencontre et davantage si affinités. Je ne peux plus lui cacher que je suis gay, il l'avait remarqué très rapidement. Nous parlons à mots couverts afin que si possible personne ne nous entende. Enfin, j'apprends qu'il est un lutteur professionnel, sport qu'il aime beaucoup parce qu'il faut déployer énormément de forces physiques ; vais-je vraiment envisager quelque chose avec un tel homme qui peut me retourner comme une crêpe selon son bon vouloir ? Ce qui me plait en fait chez Wilhelm, c'est l'immense douceur de sa voix et la puissance physique qu'il incarne par son gabarit. Je n'arrive toujours pas à me rendre compte de son buste, sa chemise étant bien assez grande pour lui. J'aimerais savoir comment sont ses pectoraux ? A-t-il des petits ou gros tétons ? A-t-il du ventre ? Bêtes de questions. Au dessert fait en partie de crème Chantilly - comme du sperme battu en neige - Wilhelm me pose la question " Veux-tu venir dans ma chambre ? ". J'ai répondu par l'affirmative.
La croisière terminée, Wilhelm me dit qu'il a sa voiture à quelques pas. Il m'apprend qu'il a un petit appartement un peu en dehors de Lucerne et que nous y serons très bien. Dans un certain sens, cela me rassure car je n'aime pas trop amener quelqu'un à l'hôtel. D'un autre côté, j'ai tout de même un peu peur ; peut-il être violent selon ce qui se passe ou ne se passe pas ? Bah, je fais confiance, point barre.
Arrivés chez Wilhelm, il me laisse prendre place au salon ; pendant ce temps, il passe aux toilettes et dans sa chambre à coucher. Il revient pratiquement à poil...Un corps bronzé, un thorax de rêve, des abdominaux magnifiques, des biceps à faire peur, le tout dans un petit enveloppement qui fait qu'il n'est ni gras, ni maigre. Des petites poignées d'amour très agréables. La partie cachée de son corps, l'appareil génital, doit être de très bonne taille. J'oublie, Wilhelm est imberbe. Il vient vers moi et me tire par les bras pour que je me lève et me prend dans ses puissants bras et me serre très fort contre lui presque à m'étouffer. Je sens tout son corps vibrer contre le mien et il me soulève comme une plume en gémissant de plus en plus fort. Il me relâche un peu pour mieux me reprendre et m'embrasser sur les joues, dans les oreilles, mais pas du tout sur les lèvres. Personnellement, je bande dur car de sentir ce puissant mâle contre moi, je ne peux plus me contenir. Wilhelm me demande de me déshabiller ce que je fais lentement pour l'exciter, mais il montre de l'impatience. Je suis à poil mais lui garde son boxer bien rempli. Il me prend par la main jusque dans la chambre à coucher (un lit une place, une armoire, une chaise, c'est tout) et là il me dit " Je n'ai jamais fait l'amour avec qui que ce soit, ça se passe comment ? ". Je suis suffoqué par cela et ne dit rien. Moi, j'ai ma bite qui me fait mal de par la tension et lui ne bande pas, sinon cela se verrait au travers du boxer. Comment réagir dans une telle situation ? Je le regarde longuement en m'approchant de lui pour me coller à son corps, ma bite contre son ventre. Je l'embrasse sur la bouche longuement en prenant son visage dans mes mains. " Tu vois, Wilhelm, c'est ainsi qu'on peut débuter... ". Je me couche sur le lit et l'invite à se placer sur moi, ce qu'il fait ; c'est vrai que le mec fait un poids certain. Je mets mes bras autour de son cou et je l'embrasse fougueusement sur la bouche ; il a l'air de prendre du plaisir. Je veux aller plus loin ; aussi je passe ma langue sur ses lèvres bien chaudes et comme il voulait me dire quelque chose, il ouvre la bouche et oups, je lui fourre ma langue dedans. Il se retire un peu violemment ; je lui explique que je lui donne ma langue et que lui doit me donner la sienne (il faut vraiment tout lui expliquer...). Il s'ensuit alors un ballet de nos langues, la sienne étant très râpeuse. Il ne voulait plus s'arrêter, juste le temps pour chacun de reprendre un peu de souffle pour mieux poursuivre. J'ai fait comprendre à Wilhelm de changer de position ; il s'est mis sur le dos et je me suis couché sur lui et les embrassades ont repris de plus belle. Ainsi, je pouvais bien onduler de mon bassin sur son bas ventre et lui faire sentir ma bite gonflée au maximum. Je voulais autre chose, alors, j'ai quitté sa bouche pour aller à ses tétons très bien marqués et très gros ; je les ai titillés, léchés, mordillés. Le téton de gauche était vraiment très pointu et agressif, c'est celui du coeur... alors j'en ai bien profité. En m'appliquant à cela, je l'observais cet homme bizarre et il me souriait sans savoir pour autant s'il appréciait. J'ai continué mon parcours de léchage en descendant vers son nombril puis plus bas. J'ai caressé tout le contenu du boxer en crevant d'envie de voir le contenu. J'ai tiré sur l'élastique et j'ai passé une main, surprise. Wilhelm m'a retenu d'aller plus loin et me dit " J'ai un sexe minuscule qui ne va pas te plaire ". Un petit sexe peut devenir grand ais-je répondu. Ne voulant pas trop le forcer, je l'ai prié d'enlever lui-même son boxer, ce qu'il a finalement fait après insistance... Nous étions tous les deux debout. Oh oui, alors un tout petit sexe de 4 à 5 cm. seulement, mais par contre une paire de couilles très grosses. J'ai caressé ce sexe et ses couilles, c'était très doux. Je me suis mis à genoux et j'ai pris ce sexe dans une main et j'ai léché le petit gland très mignon qui ne gouttait absolument pas. J'ai mis le sexe en bouche en caressant son sac. Comme il ne réagissait pas, j'ai fait cela longtemps en espérant que cette petite bite grandisse un peu, mais rien du tout. Wilhelm se retire et sort de la chambre...
Je le suis ; il est au salon et il pleure. Je veux lui parler, les yeux dans les yeux, il ne vaut pas et fait un demi-tour. Je regarde son dos puissant, ses épaules musclées ; je suis du regard cette colonne vertébrale jusqu'à ses fesses belles, larges, formant deux grosses boules. Je m'approche et me colle à lui pour qu'il sente ma bite qui n'a pas diminué de raideur. Je glisse mon sexe entre ses fesses en faisant des allées et venues le long de sa raie. Une fois que je suis bien tout contre lui, je passe mes bras au tour de son corps pour lui palper ses tétons, surtout le gauche qui au toucher doit être énorme. Il aime cela vu qu'il se pousse tout contre moi, comme il voulait se cambrer. Je me retire et je caresse sa raie d'une main puis j'ose introduire un doigt dans son anus. Mais surprise, il a un trou énorme, vite un deuxième doigt, même un troisième. Aucune peine. Wilhelm se met à gémir de plaisir et il me demande de continuer. En définitive, serait-il un bon passif ? J'arrête tout brusquement et je lui demande s'il aimerait que je le sodomise. Oui, me répond-t-il. Nous retournons dans la chambre à coucher, il se met à plat ventre sur son lit. As-tu un préservatif ? Wilhelm répond par la négative, mais il me veut ainsi. M'étant rendu compte que cette rondelle était un luxe pour s'y enfiler, je n'ai pas perdu de temps et je me suis bien placé pour le pénétrer assez directement tout en n'exagérant tout de même pas. C'est une véritable caverne que ce puits d'amour ; j'y entre avec une facilité déconcertante. Je ne suis pas certain d'avoir eu autant de facilités avec d'autres mecs pour les baiser. Je profite de ce moment de grand bonheur et voilà que je suis au point culminant de la jouissance, je gicle et ne songe même pas à me retirer. Wilhelm reçoit donc toute ma semence. J'ai fécondé un lutteur qui ne se défend pas du tout. Une fois mes couilles bien vidées, je reste un moment ainsi dans cet homme qui ne bouge pas, mais qui dit " Magnifique, magnifique ".
Je me relève, je vais aux toilettes pour me nettoyer en prenant le premier linge que je trouve et reviens vers Wilhelm toujours à plat ventre sur son lit. Je me mets à genoux et je lui demande comment il va. " Enfin, j'ai eu ce que je voulais ; mon sexe est trop petit, médicalement, je ne pourrais jamais baiser ". Il ajoute un peu plus tard qu'il a vu des revues de sexshop ; depuis, il se gode régulièrement persuadé qu'il est qu'aucun mec ne sera d'accord de l'honorer.
J'ai revu Wilhelm les trois jours qui ont suivi cette aventure. Je l'ai baisé comme il se doit et c'est juste ce qu'il voulait. Après la dernière baise, je l'ai embrassé sur la bouche et nos langues se sont bien échangées. Mes vacances à Lucerne sont terminées avec un goût de satisfaction d'avoir été le dominant d'un lutteur professionnel. Nous ne nous sommes plus jamais revus.
Gabriel
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