Cela remonte à une dizaine d'années lorsque j'étais étudiant. Je n'avais pas trop d'argent, comme beaucoup d'autres dans mon cas. Néanmoins, j'avais économisé quelques mois pour préparer une virée en Andorre afin d'y acheter des clopes et de l'alcool en quantité. J'espérais faire une plus value conséquente à la revente. Ma copine devait m'accompagner mais finalement elle avait annulé. Je comptais sur elle pour augmenter la quantité autorisée d'achats, mais de toute façon ca n'allait pas changer grand-chose, ayant prévu de revenir très chargé. Malgré tout, on aurait pu agrémenter le trajet.
Je suis donc parti seul de bonne heure et sans encombre, j'arrivais au Pas De La Caz peu avant midi et j'en profitais pour déjeuner. Une fois fait, je m'occupais de mes achats en prenant soin de varier les boutiques car on m'avait dit que certains commerçants n'hésitaient à balancer des clients anormaux.
Un peu tendu, je reprends la route en essayant de paraitre normal et décontracté. Au vu de des quantités de bouteilles et de cartouches dans mon coffre, je sais que si les douanes m'interceptent je suis mal. J'espère que je ne risque pas la prison.
Et voilà. Ca devait arriver, à force d'y penser. Ils sont là, postés sur un petit parking, à la sortie d'un virage. La douane volante, c'est bien ma veine. Evidemment l'un d'eux me fait signe de m'arrêter et vient bientôt à ma fenêtre.
" Bonjour monsieur. Service des douanes. Avez-vous quelque chose à déclarer ? Des achats ? ".
" Bonjour. Oui, j'ai acheté deux cartouches et trois bouteilles. Voyez " en lui présentant un sac plastique contenant les dits articles.
" Bien. Rien d'autre ? ".
" ...non ".
Je sens que mon hésitation me trahit, le regard brun du douanier devient plus insistant, son visage jusque là immobile est traversé d'un rictus.
" Bien. Veuillez ouvrir le coffre s'il vous plait ".
Je suis foutu. Mon corps résigné sort de la voiture et se dirige vers l'arrière de celle-ci. Tout défile dans mon esprit pêle-mêle : l'amende, la prison, mes parents, mon avenir... Je regarde un instant les sommets alentours, essayant d'emmagasiner le plus d'espace libre possible dans ma tête. J'ouvre le coffre, coupable.
" Et là y'a rien ? Vous tentez de frauder monsieur ? " me demande le douanier circonspect. Deux collègues à lui se rapprochent, un homme et une femme.
" Je le reconnais monsieur le douanier. Mais je suis qu'un pauvre étudiant. S'il vous plait ".
" Vous êtes en infraction avec la loi, vous êtes exposé à des poursuites pénales au vu de la quantité. Vous allez nous suivre au poste " me lance la femme, une blonde plutôt mignonne. Puis elle rajoute
" Roger tu prends la voiture du monsieur, je le prends dans le traffic avec Marc ".
Me voilà donc menotté assis sur le banc de droite. Marc et la femme prennent place sur l'autre banc, faces à moi, et commencent à discuter. Par la vitre arrière, je vois Roger au volant de ma voiture nous suivre. Mon esprit erre et je me morfonds en regardant l'extérieur, la liberté. J'ai joué, j'ai perdu. Les larmes me montent mais je les repousse, non je ne leur donnerai pas ce spectacle là. Je dois assumer. A ce moment là, je suis attiré malgré moi par leur conversation.
" Alors Sophie, c'est bon pour ce soir ? T'as trouvé quoi comme prétexte ? ".
" Pas besoin. Roger prends le service de Bernard qui est malade. Tu peux même venir à la maison " glisse-t-elle à Marc tout en lui caressant l'intérieur de la cuisse.
Celui-ci s'aperçoit que j'épie leur conversation et me remet à ma place
" Qu'est-ce que tu regardes toi ? ".
Le conducteur du traffic n'a aucune idée de ce qu'il se prépare à l'arrière.
" Non, laisse-le mater même. De toute façon, il ne peut rien dire. Il a d'autres chats à fouetter maintenant " dit-elle.
Elle se saisit carrément du paquet formé à l'entre-jambe de Marc. Elle tire sa jupe et écarte les cuisses laissant apparaitre de la lingerie fine. Elle embrasse Marc.
" Fais gaffe Sophie. Si Michel nous voit dans le rétro ! ".
" T'es bien un pétochard comme Roger. Je me demande ce que je peux bien foutre avec toi alors " lui claque-t-elle tout en reprenant une position plus sobre après avoir réajuster sa jupe.
Le fourgon vient stopper dans la cour du poste de douanes. Michel vient nous libérer et je suis aussitôt conduit à l'intérieur qui semble désert. Dans une pièce, on m'assoie sur une chaise, face à un bureau derrière lequel Sophie prend place. Elle a déboutonné sa veste qui laisse apparaitre une chemise, bleu administration, bien garnie. Marc ferme le verrou de la porte.
" C'est ton jour de chance. Toute la brigade est en opération. Et on n'est pas très branchés par la paperasse " me lance-t-elle, avant de poursuivre,
" Soit tu es coopératif et dans ce cas là on te laisse repartir tranquille, tout en gardant l'excédent de tes achats. Soit tu ne l'es pas, et dans ce cas là on va te tomber dessus et te foutre réellement dans la merde ".
" Qu'est-ce que je dois faire ? " balbutiai-je désireux malgré tout de me tirer indemne de là.
" Très bien, tu es raisonnable. T'as une copine ? "
" Oui ".
" Alors commence par me bouffer le minou ! ".
Je demeure stupéfait. Elle a bien dit ca, comme ca, sans se démonter. D'ailleurs elle fait le tour du bureau et se tenant debout sous mon nez, elle remonte entièrement sa jupe. Elle me nargue en faisant un tour sur elle-même me laissant ainsi apprécier un superbe string rose, qui souligne à la perfection un splendide fessier rebondi. Le tissu rose est désormais par terre quand elle s'assied au bord du bureau et écarte les jambes.
" Vas-y, bouffe-moi. Fais-moi jouir ! ".
Même désireux de me tirer au plus vite de ce guêpier, je ne me fais pas trop prier pour m'exécuter. Sophie ouvre sa chemise et dévoile sa poitrine dans le même ensemble rose, un piercing orne son nombril. Sa peau est douce, sa vulve frémit sous mes premiers coups de langue. Puis je la fouille, je l'explore, je me rends maitre du moindre recoin. Je titille son clitoris.
" Ohhh oui, là ! Continue, continue...ne t'arrête pas ".
Je redouble d'effort. Cette femme. Cette situation. J'en oublie pourquoi je suis là, je suis transit de désir, je bande comme un âne. Toujours menotté, j'insère un, puis deux doigts dans son vagin. Elle mouille comme une folle, tant mieux pour moi.
" hummm ! C'est ca ! Enfonce tes doigts, mange-moi le clito ! Encore...encore... ".
Rejetée en arrière appuyée sur les coudes, Sophie ondule sous mes caresses. Son visage, yeux fermés et bouche entre-ouverte, laisse deviner son plaisir. Elle jouit. Ses cris se sont transformés en une longue complainte. Soudain elle saisit ma tête pour me maintenir entre ses jambes.
" Ooooooh...oui, oui, oui...oh je viens, je viens...encore...enc...ooooh oui, oui, oui, oui... " achève-t-elle d'exprimer tout en se redressant.
" Humm tu m'as bien fait jouir. Mais j'ai une autre idée, tu n'es pas le seul qui doit m'obéir ".
Faisant signe à Marc de s'avancer, elle se saisit de lui et abaisse la fermeture éclair de son pantalon. Après avoir fouillé l'ouverture, sa main ressort une verge en érection dont un filet translucide tombe en longue goutte. C'est la première fois que je vois une devant moi, fièrement dressée.
" Tu vas lui rendre la pareille ! " puis s'adressant à Marc,
" Et toi on va voir si monsieur-je-te-désire me mérite ou si je perds mon temps ".
Hein ? Elle veut que je le suce ? Je n'y crois pas. Impossible qu'elle ait dit ca. Pourtant, Marc a l'air aussi interloqué que moi. On se regarde, figés dans un regard incrédule.
" Allez, on se dépêche. Toi, tu veux partir ? Toi, tu veux baiser mon cul ? Alors on s'exécute ! Allez ! ".
Ses mains guident ma tête vers cette bite luisante, qui commence à faiblir. Je me soumets et ouvre la bouche. Je la sens glisser sur ma langue. Je ferme les yeux, humilié.
" Y'a intérêt qu'il bande bien dur, sers-toi de ta langue ".
Ses ordres claquent tel un fouet, elle nous domine telle une maitresse. J'avoue que l'uniforme, de surcroit largement ouvert, y joue pour beaucoup. J'imagine ma copine assistant à la scène, j'ai un peu honte quand même. Mais bon, si c'est le seul moyen de repartir, alors soit.
" Hmm...oh... " laisse échapper Marc.
" Ah ! Je vois que tu y mets du coeur, c'est bien. Oui, comme ca, branle-le. Oh tu as l'air de savoir y faire. Oui...lèche ses boules. Puis...c'est bien...c'est ca...avale cette queue. Joue avec ta langue à la base de son gland, il adore ",
" Hein Marc, que tu aimes ca ? " lui demande-t-elle après l'avoir goulûment embrassé.
" Oh oui putain ! Oh c'est bon de se faire sucer par un mec ! Y'a pas à dire Sophie, t'es qu'une petite salope. J'espère que je l'aurai mérité ton cul ! ".
" On va voir ca. Tu vas d'abord t'entrainer sur le jeune, il a l'air d'un bi qui s'ignore ".
Me tenant par les menottes, Sophie se rassoit derrière le bureau m'obligeant à m'arcbouter sur ce celui-ci. Mon cul s'offre à Marc qui fait vite tomber mon pantalon et mon boxer. Il enfile une capote. Mon regard plonge dans les yeux de Sophie. Elle me rassure, elle m'embrasse.
" Courage mon chaton, après tu verras, c'est mieux " me glisse-t-elle à l'oreille.
Son gland pousse sur ma virginité. J'ai mal. Je l'entends cracher dans mon dos. Il pousse de nouveau.
" Pousse un peu toi aussi, comme si tu voulais chier ".
Suivre ce conseil libère le passage soudain de ma rondelle. Je sens ce corps qui me pénètre, qui repousse mes entrailles. Il repart en arrière, encore une nouvelle sensation. Mais il revient. Ca me brûle. Je lâche un cri, Sophie m'embrasse de nouveau. Ca me chauffe, ca me démange. Ca m'excite. Un nouveau mouvement de recul m'oblige à étouffer un râle contre le bureau, en vain.
" Hummmmm... oooh ! " s'échappe de la table.
" Voilà, c'est bien. Tu aimes ca, hein ? Au début ca fait mal mais après...quel pied ! " me souligne Sophie,
" Et toi Marc ? Alors cette première sodomie ? ".
" La vache que c'est bon ! C'est si lisse, si serré, j'ai la queue comprimée. Je vois pas pourquoi Virginie ne veut pas, il a l'air d'aimer ca ? Hein, petite pute que tu aimes ca ? ".
" Oh oui c'est bon ! Oui... ".
" Dis que t'es qu'une pute ! ".
" Humm oui j'suis qu'une pute...qui aime ca ! Oh oui...oui...encore...encore...plus fort... ".
Marc redouble de vigueur et pilonne mon cul comme une bête, son bassin claque contre mes fesses. Le bureau glisse sur le sol en grinçant, le vacarme occasionné m'incite à émettre un premier long orgasme sans retenue différent de l'éjaculation. Sophie a lâché son emprise et je m'agrippe au bord du bureau, elle, adossée dans son siège, caresse son clitoris, insère un doigt dans son vagin. Son autre main pince un de ses tétons, eux-aussi dressés. Elle prend son pied.
" Vous êtes bandants les mecs ! Je mouille comme une folle devant votre spectacle. Regarde ce jeune qui réagit comme une chienne, même sa langue cherche encore plus de sexe ! ".
" Oui...plus...j'en veux plus...c'est si bon...ooooh oui, comme ca, encore ! Hummm...tellement bon...ooooh oui...oui, oui...oui...oui...vas-y...encore...oh, oh, oui...bien à fond...ooooh... ".
Sophie vient s'accouder à coté de moi. Marc se retire.
" Oooh...non, reviens, encore ! ".
" Maintenant c'est mon tour. Prends tes affaires et casse-toi ! " me dit sèchement Sophie.
J'aimerai supplier mais je suis malgré tout heureux de pouvoir partir. Je me rhabille et je récupère mon sac. Je les regarde un instant sur le pas de la porte. Marc a repris son pilonnage, au plus grand plaisir de Sophie. Leurs râles se répondent. Je les laisse. Sur le chemin de la sortie, je vois deux sacs contenant mes achats. Je suis seul, absolument personne à l'horizon et hormis les ébats derrière cette porte, tout est silencieux. La porte de sortie est toute proche. Ni une, ni deux, j'empoigne les sacs et me précipite dans ma voiture. Je reprends la route, détendu, m'ouvrant à la béatitude. Des spasmes me traversent l'anus.
J'ai caché cette expérience à ma copine et je n'ai pas cherché à la réitérer pendant ces dix dernières années, mais depuis peu, elle revient hanter mes nuits...
Bearhand
bearhand@hotmail.fr
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