Épisode précédent
Chapitre 3
Lui qui pensait récupérer une photo pour la faire disparaître il semble qu'il doive désormais en récupérer plus d'une. Et en plus, celles-ci sont de plus en plus dégradantes. Pierrick doit se rendre à l'évidence, si Akim engrange les photos c'est qu'il a bien dans l'intention de ne plus le lâcher.
Akim lui demande alors de le suivre dans le salon, il a l'air très heureux du début de soirée.
" Bon, je vais donc maintenant t'exposer les règles que tu devras respecter. J'ai déjà abordé le sujet du ménage et de ta nudité. Maintenant il faut que je t'explique ce que j'attends de toi. Ça fait longtemps que j'ai envie d'avoir une lope à la maison. Jusqu'ici je me suis vidé de temps en temps les couilles sur ou dans une lope mais jamais je n'en avais à disposition à la maison. Il est clair que tu es à mon service. Et que je peux faire ce que je veux de toi. Evidemment, tu ne seras pas toujours d'accord, il peut même t'arriver d'avoir l'envie de te rebeller. Bien sûr, je pourrais te menacer de tout balancer ce qui serait catastrophique pour toi mais cela ne viendra qu'en dernier recours. Je compte bien, en effet, l'inculquer les principes de base de l'obéissance. Et je dirais même plus t'apprendre à devenir ce que je sais que tu es déjà. D'ailleurs, tu es quoi exactement ? Une lope, une pute, une chienne ? Nous aurons l'occasion de le découvrir. Déjà, petit point négatif, tu es trop gros. Je ne veux pas avoir honte de toi, donc, tu vas commencer un régime sec. Tu me mangeras à présent que ce que je déciderai et tu ne boiras que ce que je te dirai de boire. "
Pierrick pensait qu'il était tombé bien bas mais chaque seconde était un pas de plus vers fond du gouffre. Son libre arbitre semblait fondre comme neige au soleil.
" Ah, idem pour tes vêtements, tu vas descendre chez toi maintenant, rapporter tous tes vêtements et chaussures dans des sacs poubelle et nous allons trier ça. Je te donne 10 minutes pour descendre, rassembler tout ça et remonter. Tu n'as pas intérêt à traîner... "
Un quart d'heure plus tard, Pierrick est remonté, traînant derrière lui 4 sacs poubelle : 3 de vêtements et 1 de chaussures.
" Tu as mis 5 minutes de trop... Au fait pas trop de problèmes à te promener nu dans l'immeuble ? " rajoute Akim. En effet, au moment où Pierrick avait voulu se rhabillé, Akim lui avait intimé l'ordre de ne pas le faire car, disait-il, " Pourquoi perdre du temps, de toute façon, dans 10 minutes tu te refoutrais à poil, salope ". " Non, Maitre Akim, je n'ai croisé personne heureusement " répond Pierrick rouge de honte et de colère mêlée d'être tombé aussi facilement dans ce piège dont il jugeait maintenant qu'il lui serait très difficile de sortir.
Akim pris le premier sac et fit deux tas. Idem pour le second sac de vêtements qui allèrent rejoindre les deux piles. Puis ce fut au tour des chaussures de subir le même traitement. Le premier tas regroupait toutes les affaires que Pierrick considérait comme ses beaux vêtements. Le second était composé de tous les vêtements informes et fatigués qu'on a tous au fond de nos placards. Evidemment, le plus gros tas était le premier, le second étant très petit. Akim montra les vêtements de la seconde pile et dit à Pierrick : "Désormais tu ne mettras que ces vêtements là pour sortir, pour aller au boulot. Si tu es bien obéissant, nous irons de temps en temps en acheter d'autres. Pour ce qui est de la pile des autres vêtements, tu vas aller les jeter maintenant à la benne, en bas. Inutile de te dire que tu n'as pas besoin de t'habiller pour y aller ". Pierrick sentit le sol de dérober sous ses pieds : non seulement, il allait de retrouver fringuer comme une merde au boulot mais en plus lui qui tenait à son look allait devoir se débarrasser de ses vêtements favoris et comble de tout, y aller à poil avec le risque de croiser n'importe qui et de passer pour un exhibitionniste auprès de l'immeuble ! Il tenta bien de discuter mais au regard que lui lança Akim, il devina très vite que ce genre d'attitude était vivement déconseillé. Il s'aperçu que ses pompes avaient subi le même sort que les habits et qu'en dehors d'une paire de tongs et des baskets hors d'âge, il ne lui restait plus rien comme chaussure et que le stock important qu'il avait constitué était dans la pile des affaires à jeter. Exception faite de deux paires de skets neuves qu'il venait d'acheter et qui avaient, semble-t-il échappé au tri sélectif de Maître Akim. " Ne les regarde pas comme ça tes skets. Elles seront revendues ce soir, j'ai un pote qui cherche un bon plan sur cette marque et vous faites la même taille. Bon, magne-toi à aller jeter tout ça, on a pas toute la nuit pour s'occuper de ces détails domestiques."
Pierrick prit les affaires à jeter et descendit. Bon, inutile de penser à prendre l'ascenseur, impossible de se cacher si quelqu'un venait à le prendre en même temps. Donc, direction les escaliers. Les étages défilent. Puis Pierrick arrive au sous-sol, où se trouvent les poubelles. Il jette ses sacs, hésite à reprendre quelques vêtements et à les cacher mais il se ravise et jette tout. Un bruit plus loin au fond des sous-sols, vers les caves le fait sursauter. C'est clair, il n'est pas le seul à cette heure-ci à traîner ici mais il n'envisage pas de s'éterniser. Il est à poil dans les caves de son immeuble autant dire que la situation n'est pas très à son avantage. Il remonte donc en vitesse chez Akim qui semble carrément ignorer sa présence quand il rentre dans la pièce. Après 2 minutes de silence qui paraissent très longues à Pierrick, Akim reprend la parole : " Tu as pris 5 minutes de trop pour aller chercher tes affaires tout à l'heure, je n'ai pas oublié. Tu vas donc être puni pour ça. Mais comme je suis de bonne humeur, la punition sera soft. Je te confisque ton portefeuille : papiers, carte bleue, liquide pour les 2 jours à venir. Tu récupèreras ça pour aller faire les courses plus tard. " Pierrick sait que, quoiqu'il arrive, il n'a pas vraiment le choix. Il repense toujours aux photos et se dit qu'il pourra profiter du sommeil d'Akim pour les effacer avec un peu de chance. Comme s'il avait lu dans ses pensées, Akim rajouta " Au fait, si tu pensais effacer les photos, je t'apprends qu'elles sont automatiquement sauvegardées en temps réel sur un cloud et qu'il est donc inutile de penser pouvoir les faire disparaître. Elles ne disparaîtront que le jour où je l'aurais décidé. Pas avant. ". Et voilà encore un pan entier des espoirs de Pierrick qui s'écroule lourdement.
" Alors maintenant, tu vas filer préparer à manger. Tu trouveras de quoi faire des croque-monsieur dans le frigo, tu m'en prépares deux. Pour toi, on verra plus tard et ce que tu mangeras dépendra aussi de ta façon d'obéir. D'ailleurs, il va falloir que tu perdes un peu de poids. Une lope ça n'a pas besoin de trop de muscles, mais je ne veux pas avoir honte de toi non plus. Donc tu feras désormais des exercices non pas pour te muscler mais pour t'affiner. Ah, j'avais oublié de te dire, si tu n'as pas remarqué, tu n'as plus de sous-vêtements, tu n'en aura pas besoin pour l'instant, on verra à mieux t'équiper bientôt ".
Pierrick partit donc à la cuisine préparer à manger pour son Maître. Il n'arrivait pas à comprendre comment en quelques heures il avait pour tomber aussi bas et il se doutait pourtant que ce n'était que le début. Une fois le repas prêt, il apporta tout, couverts compris sur un plateau, à Akim qui, vautré sur le canapé jouait à la console. La table basse qui tout à l'heure était devant le canapé avait été poussé contre le mur. " Viens là et pose ça... ". Pierrick posa le plateau sur le canapé. " A 4 pattes salope... " Pierrick venait de comprendre que la nouvelle table basse, pour ce soir, c'était lui. Humilié une fois de plus, Pierrick dû se résoudre à servir de meuble le temps du repas de Akim. Mais, au moment où il se pensait sauvé de cette condition peu sympathique, il sentit Akim enlever le plateau, le poser par terre et le remplacer par ses jambes étendues. Il reprit sa partie de console les jambes posées sur le dos de Pierrick. Parfois un pied remontait et se posait sur une omoplate. Puis, lentement, un pied vint devant le visage de Pierrick et une voix lâcha dans un souffle " Lèche ma petite chienne, tu en as tellement envie... ". Pierrick compris à cet instant que c'était vrai, il venait de s'apercevoir qu'il n'attendait que cet ordre, qu'il espérait pouvoir lécher les pieds de celui qui, il fallait se rendre à l'évidence, avait pris sur lui un ascendant considérable. Pierrick commença donc à lécher ce pied maladroitement puis en s'appliquant. Il voulait bien faire. Peut-être pour amadouer Akim mais peut être aussi simplement pour lui faire plaisir, par conscience professionnelle de lope.
Lopsarnaud
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