Salut les mecs
J?adore lire vos histoires sur le site de Cyrillo, et cette fois-ci je me lance pour vous raconter une histoire qui m?est arrivée récemment.
Je suis prof et j?adore mon métier. Depuis que j?ai commencé (assez jeune) j?ai toujours adoré voir mes élèves évoluer. Evidemment il y a des petits cons et des têtes à claques, mais souvent je vois que mes cours les intéressent sincèrement. Parfois je lis carrément de la gratitude dans leur regard. Je donne des cours particuliers, ça facilite grandement la tâche. J?ai le don pour voir en eux le blocage personnel qui leur pourrit la vie, et avec tact et patience j?arrive parfois à dénouer certains n?uds ou au moins à leur faire prendre confiance en leurs capacités. Evidemment je décèle tout de suite les homos refoulés. Dans mon jeune âge, j?avais un tout jeune élève d?une immense sensibilité et d?une gentillesse à toute épreuve. Aujourd?hui c"est un mec un peu coincé mais qui est conscient de sa grande beauté et qui enchaîne les conquêtes
féminines. Je regarde ça avec bienveillance et je sais qu?un jour, ça changera, ou pas, peu importe.
J?ai sûrement un peu projeté mon histoire sur certains de ces jeunes mecs (refoulé ou honteux) mais peut-être que certains ne sont même pas homos. En revanche, je suis d?une déontologie à toute épreuve et je ne fantasme jamais sur eux. Jusqu?à ce jour de l?été dernier où j?ai croisé par hasard un ancien élève dans la rue. Lorsqu?il avait terminé ses études avec moi, il avait 18 ans, arabe, rondouillard et toujours enfantin (il n?avait apparemment pas encore mué même si la puberté était en route car il commençait à sentir fort et n?avait pas conscience de l?existence des déodorants). Derrière ses lunettes rondes il cachait un univers intérieur incroyable, mais restait taciturne. Il arborait toujours un grand sourire et rougissait pour un rien. J?adorais le titiller pour qu?il s?exprime, j?essayais de le mettre à l?aise et parfois sa nature explosait et il lançait des vannes à se tordre et nous partions dans un grand éclat de rire, des moments de complicité prof-élève que j?adore particulièrement, puis il revenait dans sa nature réservée jusqu?à la fois suivante. Je lui avais envoyé un sms au début des vacances après ses études en lui disant que j?avais beaucoup aimé travailler avec lui (je fais ça avec tous mes élèves) et il m?avait répondu " merci, ça a été un grand plaisir pour moi aussi, vous m?avez beaucoup apporté, aussi sur un plan personnel ". Quelle fierté pour moi ! C?est le plus beau compliment qu?on peut me faire.
Dernièrement donc, je l?ai croisé dans la rue alors que je marchais avec mon mec. Il m?a reconnu et c?est presque jeté sur moi, m?a serré la main avec insistance. Il a maintenant 19 ans, il fait ma taille plus ou moins (1m80) il a perdu du poids (il doit tourner autour de 85kg, moi j?en fais 75) et il est devenu un homme, sa voix a enfin atteint la hauteur d?un être pubère. Il a toujours des lunettes mais un peu plus à la mode. Un peu de barbe mais pas trop, et toujours ce sourire angélique qui m?attendrissait. J?ai eu du mal à répondre à son enthousiasme car il me croisait avec mon mec que j?ai dû présenter (comme mon " bon ami " car je ne cache pas mon homosexualité, j?y mets un point d?honneur, même si je n?aborde pas le sujet de prime abord : " bonjour, Martin, homosexuel et vous ? "). J?étais mal à l?aise car je n?avais jamais trop su comment il réagirait. C?est peut-être idiot, mais étant maghrébin, je pensais qu?il aurait des a priori et que ça ternirait mon image à ses yeux. Mais il n?y eut aucun nuage dans le bleu de son regard.
Je pris donc de ses nouvelles. Il était un peu pressé et me dit qu?il aimerait bien boire un verre avec moi une prochaine fois et qu?il avait gardé le même numéro de téléphone. Jérémy, mon " bon ami ", proposa d?emblée de l?inviter chez nous pour un apéro un de ces soirs. Je me sentis rougir de peur que mon élève se sente encore plus mal à l?aise, mais il accepta joyeusement avec cette sincérité désarmante qui me l?avait toujours fait trouver craquant.
Jérémy (1m80 aussi, blond aux yeux bleus, poilu corps de rêve et un amour) me regarda avec un petit sourire en coin.
" Quoi ?
-tu lui plais grave !
-mais non c?est un enfant et il n?est pas homo
-non non, c?est un mec, il est homo et tu lui plais grave
-arrête tes conneries. Et t?es gonflé de l?avoir invité direct comme ça
-il a accepté tout de suite et ne fais pas ta mijaurée, je sais que tu ne serais pas contre un moment sexe avec lui.
-mais pourquoi tu dis ça ???? je rougissais comme une tomate "
A vrai dire, l?idée de sexe avec Madjid (le nom de mon élève) ne m?avait pas effleuré un seul instant. Pour moi il était asexué et j?avais toujours été attiré par les mecs plus âgés que moi (j?ai 35 ans et Jérémy 40). Mais au moment où Jérémy avait évoqué cette possibilité une série impressionnante d?images cochonnes de moi avec Madjid défila sous mes yeux et je sentis un frisson de désir me parcourir. Lisant dans mon corps et mes pensées, il ajouta :
" tu vois que j?ai raison ".
Je voyais très bien où il voulait en venir. Nous avions été un couple très libre à notre rencontre, mais constatant que personne ne lui arrivait à la cheville et réciproquement, nous avions décidé de rester fidèles et éventuellement d?inviter un ou deux partenaires supplémentaires certaines fois. Il faut dire que depuis deux ans de relation (oui ce n?est pas énorme finalement) nous avions toujours exploré de nouvelles perspectives sexuelles, et nous en avions profité à fond. Il me manquait encore pas mal de pratiques à explorer car nous n?avions pas les mêmes limites et nous cherchions à les dépasser mais avec tact et respect. Par exemple je savais très bien qu?il adorerait m?emmener dans un club pour se faire baiser en tournante pendant qu?il me sucerait la bite. Mais rien à faire, je ne pouvais pas m?y résoudre (même si l?idée me fait toujours bander comme un âne quand nous en parlons). Lui a encore du mal à me faire subir des pipes un peu violentes avec gifles et (oh mon dieu ce serait si bon) jets d?urine dans la bouche et sur mon torse. Mais petit à petit, on avance. On va baiser dans des saunas en nous faisant mater, il me pisse dessus (mais pas dans la bouche) et inversement.
Je savais donc que le " petit " Madjid était pour lui un fantasme absolu : me voir en train de le baiser serait pour lui un délice. " Je ne participerai pas je regarderai
-tu ne participeras pas parce que tu ne seras pas là et qu?il ne se passera rien
-c?est ce qu?on verra "
J?invitai donc Madjid pour un apéro un soir où je savais que Jérémy finissait tard et pris bien soin de ne pas le prévenir de cet apéro.
Madjid arriva avec son grand sourire. Il s?était bien habillé avec une belle chemise blanche qui mettait en valeur son teint, et avait mis des lentilles. Il sentait bon. Non seulement il avait perdu du poids mais en plus il avait étoffé sa carrure tout en restant potelé. Quelques poils frisés dépassaient de son décolleté avec un cordon noir au bout duquel devait se trouver un pendentif. Je lui proposai un verre de vin avant de me sentir con parce qu?il n?en buvait certainement pas
mais il accepta. Et nous commençâmes à parler de lui, de sa vie après le bac, ses études, ses envies. Je racontai brièvement la mienne, il me reparla des bons souvenirs de nos cours. Je lui demandai innocemment ou presque s?il avait une copine. Il se mit à rougir comme aux temps anciens.
" non pas de copine
-pourquoi tu es mignon ? (oui deux verres de vin)
-c?est gentil mais non ça n?est jamais arrivé "
Silence gêné.
" Votre copain n?est pas là ?
-il travaille tard ce soir
-il a l?air gentil
-c?est un véritable amour
-et je le trouve très beau
-
(c?est moi qui commençai à rougir)
-enfin moins que vous
enfin
je pardon
-merci c?est très gentil de ta part Madjid
mais est-ce que tu serais donc
toi aussi
-euh en fait je sais pas trop. Je peux avoir encore du vin ?
-bien sûr "
Nous bûmes le verre suivant en silence.
" Désolé Madjid je ne voulais pas te mettre mal à l?aise si mes questions te gênent tu n?as qu?à dire merde et c?est tout
-non en fait je ne sais pas ce que j?aime, j?ai un doute
-tu sais c?est sans importance, ce qui compte c?est que tu sois heureux
-oui (sourire)
-et puis tu peux aimer les femmes ou les hommes ou les deux, rien n?est interdit
-
en fait je crois que c?est les hommes mais c?est pas sûr. Je peux avoir du vin encore ?
-non il n?y en a plus, mais je vais sortir
voyons, j?ai du whisky
-oh oui parfait "
J?allai chercher le whisky en titubant car nous avions déjà bu une bouteille entière à deux assez rapidement sans presque rien manger. Autre verre en silence
" Tu veux commander des pizzas ?
-oh oui avec plaisir
-alors la réponse à tes interrogations sur ton orientation sexuelle est très simple
-ah bon ?
-tu n?es pas obligé de me répondre mais pose toi la bonne question : quand tu te branles tu penses à quoi ?
-à vous
euuuuuuuh "
Ca lui avait échappé, c?était désarmant. Il ne savait plus où se mettre et n?osait plus me regarder. Je pris le dépliant du pizzaïolo habituel et le lui tendis :
" tiens choisis la pizza qui te ferait plaisir je t?invite
-merci "
Il prit le dépliant en tremblant comme une feuille. " Une végétarienne ". Je téléphonai rapidement. Puis m?assis près de lui et la main sur son épaule :
" Ne t?inquiète pas, tout ce que tu m?as dit restera entre nous. Je suis très flatté de ton aveu, mais j?ai presque l?âge d?être ton père et j?ai quelqu?un dans la vie
"
Il tourna vers moi un regard plein de détresse, je ne pus m?empêcher de le prendre dans mes bras pour le consoler. Il se blottit directement dans le creux de mon cou. Mais voilà que je sentais mon sexe se tendre dangereusement dans mon boxer et son odeur réveiller mes tétons. Oui j?avais envie de l?embrasser et de lui faire connaître des joies qu?il ne soupçonnait pas. Après cinq bonnes minutes passées ainsi, il se décolla et cette fois-ci sans aucun sourire me regarda droit dans les yeux pendant un court instant avant de m?embrasser sans me laisser le choix. Comment ne pas y répondre je l?embrassai fougueusement, mes bras le plaquant contre moi et lui s?accrochant à mon cou et à mes épaules comme si je le retenais au bord du précipice. Je sentais son dos large, la courbe de ses muscles autour de sa colonne vertébrale, je remontais sur ses épaules solides. Mon torse se collait au sien, je sentais son petit ventre adorable contre le mien et surtout une incroyable bosse bien dure contre mon pubis. Après plusieurs tentatives d?exploration de nos cous, de nos joues de nos fronts, nos lèvres revenaient systématiquement l?une contre l?autre, nos langues fusionnaient et nous échangions un flot incroyable de salive. C?était délicieux.
On sonna à la porte
les pizzas. Je dus me séparer de lui. A mon retour, il avait retrouvé son sourire, il était essoufflé de bonheur et se mit à parler :
" Martin je t?ai toujours désiré depuis que je te connais mais je n?ai jamais osé franchir le pas. J?étais tellement amoureux de toi, mais j?étais trop jeune j?avais peur et je ne voulais pas te causer d?ennui. Aujourd?hui je sais que tu as quelqu?un mais je ne peux pas passer à côté de l?occasion. Je veux que tu sois le premier mec dans ma vie. S?il te plaît, fais moi l?amour. "
Je laissai tomber le pizzas et retournai directement à lui. Je l?emmenai dans la chambre. Je défis un à un les boutons de sa chemise. Il était poilu, j?adorais ça. Sa peau était douce et parfumée, ses tétons étaient durs, je les effleurai du dos de la main, il se mit à tressaillir, alors je lui enlevai sa chemise totalement, j?enlevai mon t-shirt, et je me collai à lui. Dans un grand soupir il se laissa tomber sur le lit accroché à moi. Ma bosse se frottait à la sienne pendant que je léchais la moindre partie de son torse. Il m?embrassa de nouveau et me mit sur le dos les bras derrière la tête, il avait pris les choses en main. J?étais prêt à le laisser réaliser les fantasmes de toutes ces dernières années. Il lécha mon cou, mes tétons, mon ventre, mon nombril et remonta avec sa langue sur le côté de mon torse, évitant mon téton pour finir sur mon aisselle, en plongeant son regard dans le mien. Il reniflait avec délice mon odeur en passant sa langue dans mes poils. Il fit la même chose de l?autre côté. J?étais au paradis, mais lui encore plus que moi. Il se colla de nouveau contre moi en m?embrassant. Nous eûmes un moment de tendresse intense, je le caressai avec douceur. Il touchait avec hésitation la bosse de mon pantalon, j?attrapai sa main et après avoir défait les boutons, je la plongeai dans mon caleçon afin qu?il touche sans crainte l?objet de son désir, c?est-à-dire mon pénis tendu qui dégageait une forte odeur de transpiration (il faisait très chaud). Il l?enserra de ses doigts puissants et joua avec, découvrant et recouvrant mon gland du prépuce, passant sa deuxième main sous mes bourses, en regardant ce spectacle avec envie. Je fis alors la même chose avec son pantalon, et découvris un chibre d?une très belle taille, circoncis évidemment. Il frissonnait de désir et m?embrassait, puis se collait contre moi sans jamais lâcher ma bite. Soudain, rejetant tous ses vêtements et m?arrachant ceux qui me restaient, il se retrouva à empaler sa bouche sur mon gland puis à enfoncer mon sexe jusqu?à la garde dans sa gorge. On aurait dit qu?il voulait l?engloutir au plus profond de lui même. Il n?avait pas été timide et avait sûrement dû s?imaginer cette scène depuis longtemps. Il semblait au paradis. J?avais moi aussi envie de son sexe. J?attrapai sa tête, en profitai pour faire deux trois aller-retour dans sa gorge puis approchai sa bouche de la mienne, l?embrassai, puis agrippant ses fesses je ramenai son sexe à ma bouche. Au contact de ma langue il poussa un cri de plaisir, je le suçai lentement, aspirant son gland puis la hampe, continuant d?aspirer en faisant le chemin inverse. Au bout de trois va et vient il poussa un hurlement et lâcha cinq grands jets de sperme dans ma bouche. J?étais tellement excité que je me branlai et lâchai moi aussi toute ma sauce avec force, mon sperme atterrit sur ses fesses et ses reins.
Un brin frustré de la rapidité de l?acte et de ne pas avoir pu explorer d?autres pistes, je le laissai s?affaler sur le ventre, j?attrapai des mouchoirs pour essuyer ma semence sur sa croupe tout en avalant avec délice le jus frais dont il m?avait fait don. Après tout, qu?attendre d?une première fois, j?étais déjà bien content d?avoir pu lui procurer ce premier orgasme et le mien avait été particulièrement intense. J?imaginais déjà les tonnes de choses cochonnes que je pourrais lui faire découvrir s?il avait toujours envie de moi par la suite. Après quelques instants il se tourna vers moi franchement gêné. Je caressai sa joue. Il me sourit tristement et dit : " je vais rentrer chez moi ". Il ne devait pas encore assumer totalement ce qu?il avait fait. Nous nous rhabillâmes en vitesse dans un silence pesant et sortîmes de la chambre. Madjid était devant moi et je le vis se figer, terrorisé. Jérémy était tout sourire en train de manger une part de pizza.
" La pizza est délicieuse les amis, vous en voulez un morceau ? "
A suivre
Martin Ka
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