Depuis aussi longtemps que je me souvienne, mon père a exercé sur moi une sorte d'emprise sur ma personnalité et ma sexualité. Il a été la principale figure constructive de ma sexualité, d'autres venant se rajouter au fur et à mesure, se succédant, puis se substituant peu à peu à elle, passant du voyeurisme à l'exhibition.
Mon père, à la fin sa trentaine, était un gars séduisant, d'1m72, châtain, regard ténébreux, bien foutu sans être très musclé, légèrement poilu. Il était séduisant et ,autant que je sache, avait des liaisons extra-conjugales, bref un homme à femme. Je me souviens qu'il était complexé par ses " pattes de coq ", petites cuisses, dont j'ai héritées. Quant à moi, j'ai été un jeune homme maigre et complexé, multipliant les conquêtes féminines pour tenter de refouler mon homosexualité.
Jeune, je me souviens de m'être masturbé avec frénésie dans les slips de mon père, propres ou sales, en fonction de ce que j'avais à me mettre sous la main. J'avais commencé par explorer l'armoire de mes parents en leur absence, exclusivement la partie réservée aux sous vêtements de mon père. Ils avaient, même propres, une espèce de parfum qui m'enivrait, comme un marqueur olfactif particulier déclenchant en moi une excitation instantanée. Je devais ensuite frotter mon sexe à l'intérieur du slip, contre le tissus, jusqu'à la jouissance, C'était là mes premières masturbations, les premières que je me souvienne,
Après mes années d'internat au lycée, je suis revenu vivre chez mes parents. J'avais 18 ans et ces 4 années m'avait fait quelque peu oublier mon père. J'avais grandi et avais bien d'autres fantasmes. Ce retour à la maison m'a replongé dans cette quête de l'image de mon père et de son sexe, de sa virilité.
A cette période lorsque j'étais seul dans la salle d'eau, je cherchais les slips sales de mon père. Je me souviens en particulier d'un slip bleu et d'un slip orange, le premier étant plus petit que le premier, les deux d'une matière assez proche des matières modernes d'aujourd'hui, douces et bien moulantes. Je suppose que c'est à cette période que j'ai commencé à éjaculer mais je n'en ai pas de souvenir particulier. Je me rappelle juste d'une réflexion de ma mère à propos de mes propres slips tâchés... En revanche, je pense qu'elle a dû avoir des doutes sur l'état des slips de mon père et sur le désordre de leur armoire après mes explorations.
Puis, je n'ai cessé, de façon obsessionnelle, de tenter de voir le sexe de mon père, Il faut dire qu'il était très très pudique, qu'il était même impossible de le voir en slip. Je pense que le développement de ses 3 fils le gênait même, il n'était pas question non plus que l'on soit dévêtu devant lui.
La chronologie des événements qui suivent n'est pas certaine, mais se déroulent entre l'âge de 18 et 22 ans, dans cette quête du sexe paternelle.
Lors de mes fouilles dans ses affaires, j'avais trouvé une boîte de préservatif entamée, ce qui avait décuplé mon excitation. L'idée d'imaginer mon père en érection dans ces bouts de latex déclenchait d'intenses masturbations. Dans cette période, j'ai également trouvé quelques images porno, des feuilles arrachées de revue, et surtout un faux billet de 1 dollar, au centre duquel se trouvait un mec avec une bite démesurée... Je n'ai jamais compris la présence de cette image.
Le plus marquant pour moi aura été de trouver un préservatif usagé et rempli dans la chambre de mes parents. Dans un pochon se trouvaient divers objets dont cette capote que j'ai immédiatement capturée. J'y voyais enfin la matérialisation du sexe de mon père, sa taille peut être, et surtout son érection, son éjaculation. J'ai longuement et indéfiniment tripoté cette capote, senti son jus, mis mon sexe dedans, éjaculé dedans, La vue et l'odeur d'un préservatif usagé a, depuis, toujours provoqué en moi une excitation intense.
Le deuxième acte marquant aura été d'essayer de toucher le sexe de mon père. Il était malade et avait passé la journée au lit, fait très rare. Le soir, j'étais rentré dans la chambre et avais rampé jusqu'à son lit, puis j'ai passé la main sous les draps. Mon père s'est immédiatement réveillé et j'ai inventé un prétexte pour justifier ma présence... J'ai évidemment échoué et je n'ai plus eu l'envie de réitérer l'expérience.
Durant cette période, nous allions en vacances en famille au bord de la mer sur un terrain aménagé. En début de saison, nous dormions tous dans une caravane. Dès que je le pouvais, j'allais observer mon père se déshabiller derrière les rideaux. Le résultat était en général décevant, car je voyais mal, et il restait en slip. Une autre fois, après une soirée un peu arrosée, mon père s'est déshabillé devant nous. Je l'ai donc vu en slip, blanc, trop large à l'entre-jambe, et j'ai enfin vu une partie des parties intimes de mon père. Une couille, la gauche je crois, dépassait du slibard, avec les poils qui vont avec. Cette vision a alimenté mes rêves sexuels. Je pouvais enfin me branler sur une image concrète.
Mais mon rêve le plus fou allait finir par se réaliser : voir le sexe de mon père dans son intégralité. Sur ce terrain de vacances, il y avait des toilettes, une cabane en bois dans le bas. Mon père se levait tous les matins avant tout le monde et allait pisser le long de cette cabane. A ce moment je dormais dans une toile de tente à côté de la caravane. Un matin, je me suis donc enfermé dans les toilettes, j'ai écarté les lames de bois et attendu. Sans savoir que j'étais là, mon père est arrivé, a sorti sa bite, a commencer à uriner, s'est complètement décalotté... Tout ça à 30 cm de mes yeux.... Ma persévérance était enfin récompensée, mon père avait un sexe et je l'avais vu !!! Mais, étrangement, je n'ai plus trop cherché à la revoir, comme si j'avais atteint mon but ultime et qu'il me fallait changer de rôle.
Ainsi, j'ai commencé à me branler dans la voiture lorsque nous étions tous les 2 le dimanche. Je montais à l'arrière, derrière lui, alors que j'avais largement l'âge de monter à l'avant. Nous faisions partie d'un groupe de musique et les répétitions avaient lieu les dimanche matin. Sur le chemin du retour, je sortais ma bite et me branlais rapidement jusqu'à l'éjaculation. Ces orgasmes étaient puissants car je bravais les interdits de la masturbation et de l'exhibition, à proximité de mon père, et que je risquais de me faire prendre la main dans le slip. Avec le recul, j'imagine l'odeur de sexe qui devait régner dans cette voiture, l'état de mes vêtements...
Un soir, chez nous, nous nous préparions à nous coucher, mon père est passé devant ma chambre alors que j'étais en slip. Cet événement m'a beaucoup troublé car mon père, qui ne rentrait jamais dans ma chambre, a engagé la conversation, en me détaillant, et est même allé voir un tableau près de la fenêtre. C'est comme si il découvrait que son fils était sexué, qu'il n'était plus un simple gamin en culotte. C'est du moins l'interprétation que j'en fais maintenant. A cette époque, j'ai surtout pensé, à tort ou à raison, que je pouvais attirer l'attention de mon père au travers de mon intimité. Je revois encore son regard sur mon slip, son trouble.
Dès lors, je n'ai eu de cesse d'imaginer des scénarios d'exhibition. Si je n'arrivais pas à le voir nu, si lui ne voulais pas, alors moi je me montrerais... Dès que je le pouvais je me montrais en slip mais c'était compliqué car mon père du coup évitait de passer devant ma chambre le soir. Il fallait donc imaginer de nouvelles situations, tout le temps.
Un soir dans la caravane, alors qu'il était déjà couché et lisait de côté, tourné vers moi, j'ai profité que nous n'étions que tous les 2 pour me mettre en pyjama sous ses yeux. Je me suis donc mis en slip avec une grosse érection, en faisant durer la situation. Moi débout, il devait penser que je ne voyais pas son regard, mais il a longuement détaillé mon entre-jambe, se demandant sans doute si j'étais en érection ou si j'étais particulièrement bien équipé pour mon âge. J'imagine qu'un père peut se questionner sur le développement de son fils sans qu'il soit question d'attirance sexuelle. Cette situation a provoqué chez moi une très forte charge érotique. Mon père me regardait, discrètement, mais il me regardait. Il était témoin de mon érection au travers de mon slibard, je lui offrais mon érection et pour moi il l'acceptait. C'est probablement uniquement ce que je recherchais.
Malheureusement, comme à chaque fois, je n'ai pu reproduire cette situation, mon père ayant sûrement pris soin de se tourner quand il lisait, ou de se coucher directement.
Alors j'ai imaginé passer à la vitesse supérieure. A la maison, avant d'aller se coucher, il passait par la salle de bain et récupérait son pyjama. Un samedi soir, j'ai donc pris la salle de bain pour ma toilette, et attendu qu'il vienne chercher son pyjama. Je me souviens de cet état d'excitation qui a duré de longues minutes jusqu'à ce qu'il décide à aller se coucher, de l'attente entre érection et semi érection, le but étant d'avoir une mi-molle pour donner à mon sexe l'aspect d'une grosse bite... De ses pas dans le couloir, de son arrêt aux WC, et du moment où il a frappé à la porte. A ce moment, je crois que mon coeur allait défaillir car j'allais lui montrer ma bite et il allait la regarder. Quand j'ai ouvert la porte, son regard est resté figé sur ma bite et il a balbutié 2 ou 3 mots pour son pyjama. Son regard n'a pas croisé le mien et ce n'est pas ce que je voulais, je voulais le voir mater ma bite. Probablement que ce moment a été furtif, mais pour moi, cela a été le plus violent érotiquement, bien plus que lorsque j'avais pu voir son sexe à lui.
Par la suite, je me souviens m'être arrangé pour qu'un pote m'appelle pendant que j'étais dans la salle de bain. Dans le couloir, moi la bite à l'air, mon père m'a dit " couvre toi ". Message reçu...
Une fois que j'étais seul à la maison avec lui (ma mère étant à la caravane), me rappelant du message, je me suis exhibé sur le canapé en slip, devant la télé, en érection, à côté de lui, sans message d'avertissement. Ces moments ont été très forts pour moi
Plus tard, vers 20/22 ans maxi, sachant que mon père rentrait tard le vendredi soir passablement alcoolisé, j'avais pris l'habitude de venir lui parler en peignoir et en slip avec la gaule, je lui parlais de mes notes à la fac, plus ou moins bonnes, pour le faire réagir. Invariablement, son regard se fixait sur mon slip, plus ou moins longtemps en fonction de l'ivresse, mais je voyais son regard. Lorsqu'il était ivre j'aurais pu venir à poil sous mon peignoir, il aurait regardé et probablement il n'aurait rien dit, mais j'avais grandi sexuellement, j'avais heureusement d'autres perspectives. Si j'avais continué dans ce sens, je pense que l'étape d'après aurait été le flagrant délit de branlette.
Lorsque j'ai eu 22 ans, étude finies, je suis parti définitivement de chez mes parents, et cela a mis fin à mes fantasmes sexuels envers mon père. J'ai 50 ans, cela s'est fini quand j'avais 22 ans. J'ai eu de vrai rapports père fils ensuite jusqu'à sa mort, une vrai complicité qui n'a pas été altérée lorsque j'ai avoué mon homosexualité,vers mes 40 ans.
J'ai eu ensuite une sexualité normale, classique, avec quelques autres périodes liées à l'exhibition, jamais avec des inconnus, et parfois sans attirance sexuelle. Il pouvait s'agir d'un coloc, d'un pote de boulot... Jamais ces épisodes d'exhib n'ont atteint l'intensité de celles que j'ai eu avec mon père.
Nelson.vuko
nelson.vuko@gmail.com
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