Je croisais souvent ce mec, il bossait dans un bureau face à mon appartement. Souvent je l'apercevais de ma fenêtre en train de fumer ou prendre un café avec des collègues sur le long balcon de cet immeuble haussmannien. On se regardait en chiens de faïence quand on se croisait au tabac. J'avais à plusieurs reprises surpris son regard s'égarer sur mon cul quand il se trouvait derrière moi. Je trouvais le sien assez à mon gout, brun, yeux verts en amande et minces. Il y avait quelque chose à tenter et l'occasion ne se présentait pas, mais on se lançait des regards plus ou moins appuyés.
Un midi chez le traiteur, il arrive derrière moi et comme la file est longue on se retrouve à échanger quelques mots. Il me demande si je vis dans le quartier et m'apprend qu'il est dans le marketing et que sa boite cherche des locaux plus spacieux, au cas où ça me dirait quelque chose.
On se dévisage et il m'agace vraiment avec son sourire. Je le calmerais bien tout à coup, alors je lui demande s'il a une pause déjeuner ou s'il peut s'échapper dans l'après-midi. Il répond que ça doit pouvoir se faire. Je lui donne une adresse. Je ne vais pas l'emmener chez moi en face de son job, mais dans un appart que je mets en loc à quelques rues de là, souvent à des étrangers, et fraichement vacant à ce moment.
Je prends de l'avance et arrivé rue Vivienne je monte l'escalier en colimaçon dans l'immeuble où les communs, en travaux, sentent la peinture et le bois ciré, l'appart est au deuxième. On entre par un sas qui mène à une cuisine et sur la droite un couloir sombre mène à deux chambres, dont une, avec salle de bains tandis qu'à gauche il y a un petit salon. Je prépare du café. Axel - c'est son prénom - finit par sonner, je lui ouvre. Les locataires du weekend ont laissé un beau bordel dans la cuisine. On prend un café. Je lui demande comment il a envie d'être baisé. Il ne répond pas enlève son pantalon garde sa chemise et s'assoit à la table, il n'a pas de caleçon. Je me dis qu'un mec qui se fout cul nul aussi vite doit être bien salope et qu'on va bien s'amuser. J'approche ma chaise de la sienne, commence par caresser sa cuisse et le branle doucement, car il a l'air très excité et je crains qu'il jouisse très vite si je le paluche trop agressivement. En anglais on dit handfuck et c'est vraiment ça, baiser avec la main. Et là j'y vais très délicatement, pour le masturber de plus en plus cochonnement, mes doigts sont mouillés de foutre et je bande très dur, je décide de l'emmener dans la chambre ou le salon dans l'intention de le baiser longuement et fermement. Mais me vient une idée.
Dans l'appartement d'à côté habite Vincent, un thésard de 35 ans. Il y quelques semaines je l'ai croisé sur le palier en rentrant d'un footing - il m'arrive de me doucher dans cet appart en location - et on s'est salué. Je l'ai trouvé pas mal et en y repensant après je bandais. J'étais très excité, j'ai sonné chez lui et je lui ai proposé un café. Il n'était pas contre faire une pause dans sa thèse. On a parlé, lui m'a un moment confié qu'il ne se passait plus grand-chose au lit avec sa copine. Allumé, je lui ai demandé comment il faisait pour se soulager et ma question est restée en suspens, il a haussé les épaules. On a mis un film, un polar suédois. On ne regardait pas du tout, on parlait et il y avait un délicieux malaise, un moment j'ai baissé mon jogging et j'ai commencé à me branler doucement dans le canapé, j'avais envie de me faire jouir et le fait qu'il me regarde branler ma queue avec intérêt m'excitait plus que de baiser avec lui, j'avais envie de l'allumer et de le frustrer. Ça marchait. J'étais si excité que j'en rajoutais, je manifestais mon plaisir. Je m'astiquai la queue de plus en plus méchamment et sans le quitter du regard. Ses yeux ont changé d'expression, il était très excité. Pas besoin de le toucher pour voir qu'il bandait et que ça coulait dans son caleçon. Un moment je lui ai demandé de me finir ce qu'il a fait en s'y prenant assez bien, il m'a mis face au canapé, plaqué les mains contre le mur et branlé avec détermination. J'ai joui bruyamment et il s'est aussitôt fait jouir, lâchant une bonne giclée chaude sur mes fesses, ça devait faire bien longtemps en effet qu'il était abstinent. On recommence de temps en temps, quand je passe pour récupérer les clés de l'appart ou du courrier. Il est souvent à côté et n'est jamais contre une parenthèse de sexe dans son boulot.
Revenons-en à Axel. Il se laisse baiser par ma main, branler, doigter, il est mouillé de plaisir. Je décide de l'emmener dans la chambre grise qui donne sur un petit jardin, au-dessus d'un cabinet. Il se couche sur le lit prêt à recevoir mes coups de reins. Je lui dis " attends une minute ", j'enfile une robe de chambre laissée dans la salle de bains par les locataires et je sonne chez Vincent, lequel ouvre bien entendu. Je lui demande de venir, car j'ai envie qu'il voie comment je vais me faire un mec. Il est séduit par l'idée et me dit de reprendre le jeu là où je me suis arrêté, de laisser ma porte ouverte, il termine un truc et me rejoindra.
Axel est couché sur le dos au bord du lit et se masturbe en m'attendant. Il pense que je vais le prendre comme ça, comme une femme. Mais je le retourne et glisse mes doigts dans sa raie humide, ça le rend fou il me demande de le baiser maintenant. C'est là que Vincent débarque, traverse la chambre et s'assoit sur le fauteuil à l'autre bout de la pièce, il ouvre les pans de son peignoir et commence à se toucher. Je sens qu'Axel est inquiet de cette intrusion au départ, mais ça finit par l'exciter sévèrement, car il se met à manifester de plus en plus son plaisir. Je le suce, lui mouille la raie et lui murmure que je vais lui faire l'amour devant l'autre. Qu'on va jouir tous les deux de lui ! Vincent se branle lentement il attend que je pénètre Axel pour accélérer le mouvement de sa main. Il n'a pas le droit de toucher, juste me regarder baiser. On entend des voix dans le cabinet immobilier en bas, il doit y avoir une réunion c'est animé. C'est bon de baiser au-dessus d'une salle de travail où tous doivent s'emmerder. Je chuchote à Axel que je veux qu'à son retour au boulot il sente le sexe, soit incapable de se concentrer, et que je veux bien le rebaiser quand il veut. Je glisse ma queue en lui, il est étroit, je le tiens par la taille et mon va-et-vient le fait vite couler, je ralentis et j'accélère le mouvement claquant mon bassin contre ses fesses. De temps en temps il se retourne et jette un oeil vers Vincent qui n'en perd pas une miette et se paluche de plus belle. À un moment Axel fixe Vincent, le regarde avec air provocant. L'autre se lève et approche. Je sors ma queue du cul d'Axel et je lui dis que Vincent va l'utiliser un peu. Il n'est pas contre et s'allonge sur le dos. Vincent est comme un singe et commence à se frotter sur l'autre, il le met en levrette et commence à le caresser, lui chuchote à l'oreille : " tu veux que je te baise, hein, c'est ça ". Je goûte aux délices de la mise en scène et je m'agenouille dans le lit pour donner des directives à Vincent : " Vas y baises le bien avec la main et arrête-toi à temps surtout, maintenant prends-le, mets-lui ta queue il n'attend que ça. Voilà. Doucement. "
Je touche fiévreusement la queue d'Axel et il jouit violemment dans ma main, l'autre se vide en même temps, je pousse Vincent sur le lit et reprends Axel et pendant qu'il crie son plaisir et éjacule en plusieurs spasmes, je vide mes couilles dans son terrible petit cul.
Depuis, je continue de voir Axel de temps en temps, Vincent nous rejoint parfois, mais pas toujours.
Lane
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