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Chapitre -08 : Nouveau départ
Nous venions d'arriver, Quentin et moi pour notre nouvelle vie ! Après tout ce qui c'était passé en Belgique, l'emménagement précipité de Quentin à la maison, la réaction de ses parents et surtout des miens, nous n'avions plus du tout envie de rester là. Notre rue et le fait d'habiter juste à côté de la maison de Gaël étaient beaucoup trop durs sans compter la Sandrine juste de l'autre côté ! Après beaucoup de réflexion, nous avions décidé de partir pour une nouvelle aventure, recommencer à zéro. Enfin presque, nous étions ensemble, en couple. Un vrai couple d'amour. Nous sommes arrivés à Montréal quelques mois après l'emménagement précipité de Quentin. J'avais donné mon renon et vendu toutes nos affaires. Tout ! Nous voilà juste avec nos deux valises de vêtements et quelques souvenirs peu encombrants. Nous avions déniché sur internet, un petit chalet planqué en bordure de forêt, juste à côté d'un lac. Oui oui, avec le petit ponton au bout de la terrasse avec la petite barque accroché au bout. Le cliché type du Canada, mais bien réel !
Nous avons loué une petite voiture pour quelques jours pour arriver jusqu'à notre nouveau chez nous. C'est une grande surprise, car mise à part sur des photos, nous ne savions pas ou nous allions débarquer !
Après presque 4 heures de route des plus fatigants, nous sommes arrivés à l'entrée de notre sentier.
Un sentier au beau milieu des bois, le sentier bien glauque digne d'un film d'horreur...
Quentin me le fit remarquer aussitôt.
Au bout, un genre de petit rondpoint en gravier permettant de faire le tour en passant juste devant le chalet. Le chalet est magnifique. Rustique et pittoresque, mais magnifique. Il servait de seconde résidence à une famille pour les vacances jusque quand le père est décédé. La veuve à du vendre ce chalet dans l'urgence ce qui nous à permis de l'acheter pour trois fois rien.
Le devant, avec le patio qui faisait tout le tour du chalet donnait envie. J'enfonçai la clé pour ouvrir et avons commencé à faire le tour du propriétaire. La vue du salon et de la cuisine donnait droit sur le lac. Superbe ! Je ne pouvais rêver mieux !
- " C'est magnifique Quentin, regarde-moi cette vue !! Oh qu'est-ce qu'on va être bien ici ! "
- " Je crois qu'on a bien fait Evan, je suis trop bien ! D'ailleurs, viens par ici, c'est notre chambre. "
Le chalet était de plain-pied. La chambre donnait sur le salon juste à côté de la salle d'eau. Quentin me tira par le bras pour m'entrainer dans la chambre muni d'un lit hors normes et bien sûr élevé.
Il me projeta sur le lit, et entrepris de me déshabiller. J'étais tout aussi excité que lui. En deux trois temps mouvements et nous étions complètement nu tout bandant. Il commença à me sucer goulument sans oublier mes boules. J'étais en extase ! Suivis d'un léchage de cul d'enfer qui me fit gémir comme une chienne. J'avais trop envie qu'il me défonce littéralement mon trou. En cambrant correctement le bassin, il put introduire correctement sa langue, suivi d'un doigt puis un deuxième. Tout un travail qui me faisait bien mouiller de partout. Il me tira sur le bord du lit, sur le dos, les jambes en l'air. Comme le lit était bien haut, mon orifice était tout juste au niveau de sa belle queue bien tendue. Il entra sans difficulté et commença à me limer le cul. J'étais totalement en transe, complètement libre et soumis à sa queue qui accéléra la cadence. Au bout de 15 minutes de laboure, il m'éjacula une bonne dose au plus profond de moi me faisant au même moment éjaculer sans même me toucher. Il s'écroula littéralement sur moi pour finir enlacer sur le lit un bon long moment.
Quel pied ! Que demander de mieux ?
Je me suis réveillé que la lueur de soleil disparaissait progressivement. J'étais étendu sur le lit, toujours nu et recouvert maintenant de sperme séché. Quentin n'était plus à mes côtés.
Je me suis levé et commençais à parcourir le chalet pour le retrouver. Je suis sorti par la porte de la cuisine qui donnait face au lac. Il était là, assis sur le bord de la terrasse, nu, contemplent le coucher de soleil s'engouffrant dans le lac. Je me suis assis à côté de lui et lui glissa à l'oreille :
- " Je t'aime Quentin ! " Il me regarda tendrement et me répondit :
- " Moi aussi je t'aime Evan ! "
Cette nouvelle vie loin de tout nous comblait de bonheur. Quentin avait trouvé un boulot dans le petit village à côté dans un " dépanneur ", un genre de night shop quoi. Enfin à côté... Tout de suite, il faut faire 35 km pour rejoindre la civilisation ! Quand je vous dis que nous étions tranquilles !
Moi pareil, j'avais trouvé un boulot dans le snack " Chez Cathie ", dans le même bled. Ce n'était pas ce que je préférais, mais au moins, nous avions chacun notre boulot et les rentrés qui vont avec.
La neige, la neige et encore de la neige ! Sur ce point, nous étions servis ! Nous sommes en plein février. Cela fait cinq mois que nous nous sommes expatriés au Canada. Aucune vague à l'horizon. Tout va bien. Nous avons fait l'amour et baiser dans chaque pièce du chalet. Même dehors ! Évidement plus depuis quelque temps, car il fait trop froid, moins 23 degrés par moment durant la nuit...
Tout a (re) basculé le jour où nous sommes rentrés au chalet après notre journée de boulot. En arrivant sur notre parking, une voiture y était stationnée. En sortant de notre véhicule, nous avions pu constater qu'elle était vide.
- " Tu as invité quelqu'un Evan ? "
- " Bin non, je te l'aurais dit sinon ! Je ne sais pas qui c'est. Regarde, c'est une voiture de location qui vient de Montréal... "
Nous nous sommes dirigés vers l'arrière du chalet pour y faire le tour. La porte de la cuisine était ouverte. J'avais déjà le coeur qui battait à du mille à l'heure. Quelqu'un c'était introduit chez nous par effraction. Je dis à Quentin d'appeler la police, surtout qu'il aurait fallu au moins 35 minutes pour qu'elle arrive ! Mais il me répondit par la négative :
- " Non, allons d'abord jeter un oeil ! Si ça tombe, c'est quelqu'un que l'on connait "
- " T'es marrant toi, que l'on connait et qui rentres par effraction ! "
Quentin était devant moi et rentra dans la cuisine. Il fut stoppé net en voyant un mec assis à notre table qui avait l'air de nous attendre gentiment.
- " Ah ! enfin ! J'ai failli attendre ! " s'exclama le mec.
- " Mais putain t'es qui toi ? Et qu'est-ce que tu fous chez nous ?? "
En m'avançant près de Quentin, j'ai pu voir correctement notre intrus. J'ai été saisi et mon sang se glaça. Cette tête ne m'était pas inconnue quand soudain, je pense bien tourner de l'oeil ou d'être d'un coup, dans une réalité parallèle !
- " Ga... Ga... Gaël ? " Je n'arrivais pas à en croire mes yeux...
Même Quentin n'avait pas vu qui c'était. Il faut dire que ce mec avait une barbe bien fournie et de cheveux mi-longs pas très bien entretenus...
- " Mais comment, comment est-ce possible ? On était à ton enterrement ? "
Quentin ne savait plus quoi dire, mais le mec n'avait toujours rien dit de plus... Un long et pénible silence fut soudainement rompu par l'homme qui commença :
Evanaddison
ecrismoiunehistoire01@gmail.com
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