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Nous sommes en juin et l'université a décidé de faire une remise des diplômes à l'américaine (mais en beaucoup moins classe).
Jano et moi, on s'habille en costard. On décide à l'unanimité de ne pas mettre cet outils inutile qu'est la cravate, c'est déjà assez désagréable d'être dans un costume alors qu'on approche des 30 degrés au plus fort de la journée.
Pour une raison que j'ignore, mon colocataire souhaite arriver tôt à l'université.
Lorsqu'on arrive devant le bâtiment, on va se caler à l'ombre d'un arbre.
Je vais pour m'allumer une cigarette, mais Jano m'arrête : "je te déconseille, fais moi confiance."
Bon je range ma cigarette et on attend là, en discutant.
Une voiture entre sur le parking. Elle se gare à notre hauteur et klaxonne.
Les vitres sont teintées, je remarque que c'est une voiture de location.
Le moteur s'arrête, les portières s'ouvrent, et je vois Baptiste sortir de la place conducteur, sa chérie du côté passager, et de l'arrière sortent Mathilde et... JL.
Je serre la main de l'aînée, fait la bise aux 2 femmes et m'approche de JL.
Il a toujours ce sourire de tombeur. Par contre il a gagné en muscle, il a la carrure de Baptiste à présent, et ce n'est pas pour me déplaire.
Alors que je cache naturellement mes penchants à l'extérieur, je ne résiste pas à l'envie de lui sauter dans les bras.
Je suis rassuré quand il m'embrasse et m'enlace. Il faut dire que même si notre relation a été forte, ce n'était qu'un amour d'été, il avait pu passer à autre chose.
Moi : "ça me fait trop plaisir que tu sois là !"
Je loge ma tête dans sa nuque. Je veux m'imprégner de son odeur et sentir sa peau chaude contre moi.
JL : "toi aussi tu m'as manqué."
On reste un moment comme ça, j'avais oublié qu'il y avait une réalité.
Puis il se décolle et on se tourne vers les autres. Il se colle à mon dos et me caresse le ventre, mains sous ma chemise.
On discute un peu tous ensemble, mais toute mon attention est tournée vers JL.
Moi : "tu viens ? Je vais te faire visiter..."
Tout le monde se met à rire...
Il me suit tout de même et on rentre dans le bâtiment.
Je l'amène dans une salle en retrait, où je suis sûr qu'il n'y aura pas de passage et où la porte se verrouille.
À peine arrivé dans la salle de méca, il entreprend d'enlever ma veste.
Il détache ensuite les boutons de ma chemise un à un pendant que je soulève son t-shirt.
Je découvre son torse musclé, ses tablettes de chocolat, je ne peux m'empêcher de suivre les lignes avec mes doigts.
JL : "je vois que tu aimes mon nouveau corps !"
Et toujours ce sourire de tombeur.
Il baisse mon pantalon, m'assoit sur un établie et finit de me l'enlever, avec mon boxer.
Il ôte son bermudas et vient se coller à moi.
On s'embrasse langoureusement.
Il rattrape son vêtement, le temps de sortir des poches mouchoirs, lubrifiant... Et capotes.
Moi : "je dois t'avouer que j'ai eu qu'un plan en 2 ans... Et je suis clean."
JL : "moi aussi j'ai eu des plans, mais j'ai refais mes tests avant de venir."
Moi : "alors pourquoi la capote ?"
JL : "on te remet ton diplôme tout à l'heure, je voudrais pas laisser une trace indésirable sur mon bébé."
Je l'embrasse tendrement.
Il finit de mettre la capote, difficilement, on voit qu'il a pas l'habitude. Il le fait juste pour moi, c'est trop gentil.
Il relève mes jambes et étale du lubrifiant.
Il me rentre un doigt, puis 2, et enfin 3.
JL : " eh ben ! Va falloir que j'y aille doucement... Au début"
Il pousse sur ma fleur avec son membre. Elle résiste un peu. Mon dieu qu'elle est grosse cette queue, je l'avais oublié.
Elle rentre enfin et m'arrache un petit cri.
JL prends mes lèvres avec les siennes et entreprend un lent va-et-vient de plus en plus ample.
Ses mains me pressent les fesses, quand elles ne redressent pas mes jambes.
Moi, je suis accroché à son cou d'une main, et je caresse son magnifique torse de l'autre.
Dans un dernier coup de hanche je sens ses bourses taper contre mes fesses.
Mes lèvres se détachent des siennes et je gémis plus fort.
Il fait encore quelques aller-retour puis se bloque au fond.
JL : "accroche toi à moi."
Je m'exécute.
Je sens ses mains passer sous mes fesses et me soulever.
J'ai pas un petit gabarit, c'est le seul mec, encore à ce jour, à m'avoir porté.
Il me plaque contre le mur, colle de nouveau ses lèvres aux miennes puis recommence son action.
Ses va-et-vient sont beaucoup plus rapide. Mes fesses sont scotchées au mur et mon homme peut s'en servir comme il veut.
Il me prend comme ça sans jamais me lâcher du regard, m'embrassant à chaque fois que mes gémissements augmentent en décibels.
Enfin il grogne et s'arrête.
Il reste un peu comme ça puis sort et me dépose délicatement au sol.
Mes bras ne le lachent pas. Il enlève la capote, elle est bien remplie.
JL : "J'avais pas pensé : où on va la mettre ?"
Moi : "t'inquiète je m'en occupe."
Je prends des mouchoirs et essuie un peu ma raie, j'en fais une boule avec la capote pleine et on se rhabille.
Je jette le tout dans la poubelle des toilettes voisines.
On revient pile poil pour la remise des diplômes... Le pire c'est que je m'en fous, j'ai juste envie de rentrer chez moi avec JL et de passer le reste de la journée au lit.
Après la remise, on rentre.
On dispose de quelques heures pour manger et se poser avant la soirée de fin d'année.
Baptiste en profite pour m'expliquer qu'ils sont venus pour 3 semaines et qu'ils vont visiter la région.
JL : "enfin moi c'est toi que je vais visiter."
Je le prends par le t-shirt, direction la chambre, 2eme round.
On se met à poil, je me mets à califourchon sur lui et je glisse son membre en moi.
J'ai contrôlé le rapport pendant 5 petites minutes... Ensuite il m'a basculé sur le côté, je me suis retrouvé entre lui et le lit, entre le marteau et l'enclume.
Il m'a montré toute la puissance musculaire qu'il avait acquis.
J'ai hurlé de plaisir et, de l'avis de Jano, toute la résidence nous a entendu.
Il termine au fond de moi.
Comme à son habitude il reste un peu, le temps qu'on se bécote.
On part prendre un douche. J'enfile mon peignoir panda et je lui file une serviette à mettre autour de la taille... Pour traverser le salon.
Les 2 couples sont là. Évidemment j'ai droit à quelques commentaires moqueurs.
JL : "hey, laissez mon petit panda tranquille !"
On a pris une longue douche en amoureux.
Le soir venue, on va à la fête.
À la fin, au lieu de repartir avec les autres, JL m'invite à rentrer à pied avec lui.
On passe devant un hôtel plutôt luxueux, il entre.
Il dit bonsoir à la réception et se dirige directement vers l'ascenseur.
Je le suis.
On arrive dans une chambre immense, avec un lit plus large que long.
JL : "Je voulais t'avoir rien qu'à moi juste pour une nuit"
Je l'embrasse avec tendresse.
Cette nuit là, on a fait l'amour 2 fois, et encore 2 fois au réveil.
Je pense que les clients de l'hôtel n'ont pas beaucoup dormi.
J'ai passé 3 semaines de folie, avec JL et sa famille.
JL m'a proposé de le rejoindre sur son île. J'ai refusé. À l'époque, je pensais naïvement que ma place était ici.
C'est l'un de mes plus grands regrets.
J'ai eu tellement de mal à lâcher JL quand il est reparti... Ça aurait été si facile de grimper dans un avion pour le rejoindre.
Cette relation fut à la fois merveilleuse par son intensité et crève-cœur par sa fin, fin que je ne dois qu'à ma peur de tout plaquer pour partir avec lui.
Je me demande souvent où je serais aujourd'hui si, ce jour là, j'avais choisi de partir avec lui.
On s'est échangé des mails avec Jano, pendant un temps, avant de s'éloigner petit à petit, happer par la vie.
Lui s'est marié, avec Mathilde. Ça ne m'a pas surpris. Même s'il fréquentait des femmes en métropole, c'était bien avec elle seule qu'il avait passé toutes ses vacances d'été.
Son père a changé plusieurs fois de maîtresses, aux dernières nouvelles que j'ai eu, la dernière semblait la bonne.
Baptiste s'est lui aussi marié, avec sa chérie (dont j'ai oublié le nom, pardon).
Quand à JL, il continuait à collectionner les conquêtes féminines. D'après Jano, il ne voulait pas m'oublier en fréquentant un autre homme...
Ça fait plus de 10 ans maintenant.
Si JL passe par là : je t'ai jamais oublié...
Fin de cette histoire.
J'espère qu'elle vous a plu.
Bises à tous.
Cali
li.cali@yahoo.com
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