Vendredi, 16 h, j’arrive chez moi.
Je pose mon sac dans l’entrée, je vais me poser devant mon pc que j’allume machinalement.
J’observe mon petit studio silencieux.
Le célibat commence à me peser sérieusement.
Je saisis mon téléphone.
J’ai ce qu’on pourrait appeler un « ami avec avantage en nature ».
Il s’appelle Éric, on se connaît depuis l’adolescence.
On avait couché ensemble durant une soirée et, même s’il préférait les femmes, on a commencé à se voir régulièrement
Aujourd’hui, à 30 ans, alors qu’il est marié, il apprécie encore ma compagnie intime, lui permettant ce que sa femme lui refuse.
Je lui envoie un SMS :
Salut Éric, tu vas bien ?
On pourrait se voir ce soir ? J’ai besoin d’un gros câlin.
5 minutes passent, pendant lesquelles je reste perdu dans mes pensées.
Un signal sonore indique un message.
C’est lui :
Coucou Cali.
Je vois avec ma femme, mais normalement c’est bon.
Cool. Sa femme n’est pas chiante. Elle est même au courant que nous sommes plus que des potes. Éric le lui a dit dès le début.
Elle a juste dit qu’un jour elle lui demanderait un service en échange.
Et puis elle m’aime bien, toujours à me materner, à me dire que le prince charmant existe.
Bref, elle dira sûrement oui.
Je me lève pour faire un brin de toilette, mon sourire est revenu un peu.
Il arrive à 19 h.
Il pose une bouteille de whisky sur la table basse et m’enlace tendrement.
Je love ma tête dans sa nuque.
Il sent bon, et sans être musclé, il a la carrure d’un nageur amateur.
Éric : « ça va ? »
Il pose la question pour la forme. Il me connaît assez pour savoir que si je lui ai demandé de venir le soir même, c’est que ça ne va pas.
Il me lâche, attrape 2 verres, les remplit, et m’invite dans ses bras sur le canapé.
Je me cale contre lui après avoir mis un fond de musique.
On discute de tout et de rien en buvant notre verre. Sa main me caresse le bas du dos.
À peine mon verre fini, je me colle à lui.
Il pose son verre et me prend dans ses bras. Il me fait des bisous dans le cou. Ma nuque se contracte au contact de ses lèvres humides.
Je colle mon front au sien et passe mes mains sous sa chemise pour caresser son torse. Il saisit mes lèvres tendrement avec les siennes.
La chemise disparaît rapidement, ainsi que mon t-shirt.
Je commence à déboutonner son jean et sortir son sexe qui a déjà commencé à se tendre.
On reste quelques minutes comme ça à s’embrasser, moi le branlant lentement, lui glissant sa main sous mon vêtement et titillant ma fleur.
Il me penche sur le côté, m’allonge sur le dos et ôte mon short.
Il enlève son jean, saisit capote et lubrifiant.
Il revient vers moi, glisse un doigt humide dans mon petit trou tout en m’embrassant.
Il se présente à l’entrée, force un peu pour rentrer le gland, puis s’enfonce lentement.
Quand il arrive à fond, il se colle à moi, les yeux dans les yeux.
Je n’ai même pas eu besoin de lui parler. Il sait que ce que je veux, c’est un gros câlin plus que du sexe.
Il entame un lent va-et-vient, tout en me couvrant de bisous et de caresses.
Je l’entoure de mes bras et relève les jambes, je veux le sentir pleinement contre moi et en moi.
Au bout de quelques minutes, sa respiration s’accélère, son rythme aussi.
Moi : « dou… Doucement… Siteplait… »
Il ralentit.
Éric : « désolé, je suis trop bien en toi. »
Il revient vite à un rythme rapide cependant.
Je comprends qu’il va bientôt finir, je m’accroche à lui de plus belle.
Enfin, accompagné de 2 coups de hanches brutaux et d’un grognement étouffé dans ma nuque, il finit en moi.
Il me couvre d’une avalanche de bisous, tout en retirant son membre et la capote souillée.
Mes bras ne le lâchent pas, ce qui ne lui facilite pas la tâche.
Il accepte mon étreinte quelques minutes, mais…
Éric : « va falloir me lâcher pour que j’aille jeter la capote »
Moi : « j’veux pas… »
Ma voix est éraillée, je n’ai pas pu la contrôler.
Éric : « hey ! Qu’est-ce qui ne va pas mon Cali ? »
Il se redresse, et moi avec. On revient dans la position initiale du câlin.
Je cale ma tête dans son cou.
Éric : « c’est parce que tu es celib ? »
Je réponds d’un hochement de la tête, je lutte pour ne pas pleurer.
Lui me caresse tendrement, prenant le temps.
Éric : « écoute… Je t’en avais pas parlé parce que tu es trop timide et tu aurais dit non, mais… J’ai peut-être une solution pour toi… »
Cali
li.cali@yahoo.com
Autres histoires de l'auteur :