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HISTOIRE

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Rencontre sur Cyrillo

Chapitre 03

Salut Lucas,

J’espère que tu vas bien. Voici l’histoire en question. J’ai été plus rapide que prévu à l’écrire. Je crois que j’ai été bien inspiré…

J’espère que tu auras autant de plaisir à la lire que j’ai eu à l’écrire.

À bientôt

Matthieu

== 

Après avoir envoyé ce message, je suis un peu pris de remords. J’ai peur que Damien ne tombe dessus. Mais d’un autre côté, Lucas n’a pas trompé Damien. Pas techniquement. Quelle différence si Lucas regardait un film porno de son côté ? C’est un fantasme avec un autre que Damien aussi. Comme dans mon histoire…

Je n’ai pas de retour de Lucas avant quelques jours, comme après l’envoi de ma première histoire.

==

Bonjour Matthieu,

Je préfère commencer par autre chose… et garder le meilleur pour la fin ;-)

As-tu pu voir l’exposition Hockney ? Je rêve d’y aller bientôt

Merci pour ton histoire. C’était juste… incroyable. Je t’avoue que j’ai du mal à trouver les mots. J’ai joui en la lisant. Je me suis à peine caressé. Je n’avais jamais ressenti cela, tout se passait dans ma tête et non dans mon corps. Pas de caresse pas de baiser. Mais l’intensité érotique était telle…

Et toi qu’as-tu ressenti ?

De mon côté, c’est un peu comme si j’avais vraiment vécu ce plan à trois… sans tromper Damien…

À bientôt

Lucas

==

Bonjour Lucas,

Pour répondre à ta première question : bien sûr que j’ai déjà vu l’expo Hockney, dès le premier jour ;-)

Oui, effectivement, ce récit a eu autant d’effet sur moi qu’il en a eu sur toi. J’ai l’impression d’avoir vraiment vécu la chose. C’est fou…

L’écriture est vraiment un moyen incroyable de vivre ses fantasmes… Ils deviennent si proches du réel.

C’est aussi un moyen de réinventer le passé.

À+

Matthieu

==

Salut Matthieu,

Oui, je crois que tu as tout à fait raison. Je vois les choses de la même façon.

Quand tu dis réinventer le passé, tu fais référence à quelque chose de particulier ? Tu m’intrigues…

Lucas

==

Ah oui, en fait j’avais quelque chose en tête. J’ai toujours imaginé que ma première fois avec un garçon se ferait d’une certaine façon, ou tout ce que j’aime arriverait en même temps. Je ne l’ai pas encore écrite sur Cyrillo.

Il me vient une idée… et si cette première fois c’était avec toi ? Ça m’aiderait à garder l’intensité érotique de l’histoire précédente.

Dis-moi ce que tu en penses. C’est juste une expérience érotique et littéraire ! Je n’ai pas d’agenda…

Matthieu

==

Bien sûr que je serais ravi d’être celui de ta première fois ! J’ai hâte d’imaginer ton dépucelage idéal.

Ne t’inquiète pas. Je suis ravi de nos dialogues. Je n’ai aucune intention d’aller au-delà de l’imaginaire. Sois rassuré

Bonne journée,

Lucas

==.

Je me relance aussitôt dans l’écriture. Je mets dans le récit ce que j’aurais aimé vivre pour une première fois. Tout ce que j’aime, ce que je désire, les sensations que j’aurais aimé éprouver.

« C’est l’été. Le temps est parfait cette semaine. Pas de nuage, ou quelques-uns éparses, pas plus, qui apportent une belle touche dans le ciel, sans jamais masquer le soleil. Une température chaude, sans être excessive. Je garde mon vélo à la lisière des pins. Short, t-shirt, tong, lunettes de soleil, et mon petit sac à dos. Je marche dans la forêt. J’aime aussitôt l’odeur des pins qui se dégage, le craquement des aiguilles sous mes pieds, le soleil qui perce entre les branches. J’aperçois progressivement l’océan au travers des arbres. Une ligne bleue se dessine, intense, argentée. Ça y est, j’arrive sur la plage. Je tends ma serviette, dégage mes pieds des tongs, retire mon t-shirt, et fais glisser mon short et mon boxer. Je suis nu. C’est ainsi que j’aime passer l’été, sur cette plage naturiste. Mes parents font pareil de leur côté, mais j’aime mon indépendance, m’isoler avec un livre. Cette partie est plus sauvage, un peu plus calme, car difficile d’accès. Quelques familles, quelques célibataires. Un peu tous les styles. Mais beaucoup de place entre les gens.

J’adore le sentiment de liberté ressenti dès que la nudité est totale. Je m’étire, prends conscience de mon corps. Ma peau est plutôt mate, ne demande pas beaucoup de crème solaire, et bronze facilement. Je marche. J’adore ce moment où je commence à marcher vers la mer, le sable chaud sous mes pieds, le soleil sur ma peau, le vent dans mes cheveux. Je plonge nu dans la vague, et l’eau couvre ma peau. Quelle sensation de liberté et de bien-être incroyable ! J’aime sentir le contact de l’eau sur ma peau sans l’interruption d’un maillot, les caresses sur mes fesses et mon sexe.

Je sors de l’eau rafraichie et m’installe sur le ventre. Le soleil caresse mon dos et mes fesses. J’adore cette chaleur, surtout à cet endroit-là. Je plonge la tête dans la serviette et n’écoute que mon corps. Au bout d’un moment, je relève les yeux pour prendre mon livre dans mon sac, et commencer ma lecture. J’ai mis mes lunettes de soleil, car tout est trop lumineux aujourd’hui.

Mes yeux sont aussitôt attirés par cet adonis qui marche doucement sur la plage, déjà nu et entièrement bronzé. Un corps superbe, des cheveux blonds. Une vingtaine d’années. Un profil un peu nordique ou allemand. Cache derrière mes lunettes, j’admire son corps se mouvoir, de face, ses pectoraux, et son sexe, mais surtout de dos, ce que je préfère, ses épaules, et ses fesses, parfaites. Il m’attire.

Les hommes m’attirent. C’est sur cette plage que je l’ai compris. Quand la nature a commencé à me transformer à l’adolescence, mes yeux se sont naturellement portés vers les corps du même sexe. Mon corps lui-même s’est transformé. Chaque été, j’ai grandi nu au soleil. Pour le moment, à tout juste 18 ans, je n’ai connu que la sensualité et le désir, pas encore l’amour et le sexe. Cet été, je suis juste à ce moment ou mon corps me dit d’aller plus loin, de découvrir ce qui me faire passer de l’adolescence à l’âge adulte…   

Mes yeux reviennent constamment sur mon Apollon. Je pense qu’il m’a repéré aussi… Je replonge aussitôt le nez dans mon livre. Je suis trop timide pour oser croiser son regard…

J’essaie de me concentrer sur ma lecture. Je vois que mon bel inconnu fait de même. Il a sorti un livre. Allongé sur le ventre, j’aperçois le profil superbe de son corps, la courbe de ses fesses.

Je finis par réussir à me concentrer sur mon livre… jusqu’à ce qu’une voix grave, mais douce me sorte de ma concentration. Il est debout à côté de moi. Je lève les yeux vers ce corps qui m’observe.

-        Excuse-moi, ça va te paraitre étrange… mais j’aimerais ton avis sur le livre que tu lis… désolé d’être aussi direct, mais ça fait un moment que je pense le lire

Confessions d’un masque de Mishima…

-        Euh… oui… c’est bien, je le recommande.

-        Ah tant mieux alors… bonne lecture.

-        Excuse-moi… mais j’ai vu que tu lisais aussi…

-        Oui, La ligne de beauté… c’est pas mal… les personnages sont un peu énervants, mais c’est quand même un bon livre

-        Je vais l’ajouter sur ma liste

Il me fait un clin d’œil et retourne vers sa serviette… Je ne peux m’empêcher de regarder ses fesses se mouvoir doucement. La ligne de beauté… oui… la ligne parfaite de son dos… la courbe de ses fesses.

Est-ce qu’il y a un message dans tout ça ? Avec un livre comme le mien, ça doit lui paraitre évident que je suis gay… est si ça l’intéresse, lui aussi, peut-être… ou alors je me trompe.

Le soir à la maison, je me renseigne sur La ligne de beauté. C’est aussi un livre sur l’homosexualité. Ça fait un peu beaucoup de coïncidence. C’était une belle rencontre. Dommage, je ne le reverrai sans doute pas.

Mais à ma grande surprise, le bel inconnu revient le lendemain, et quand il arrive, il me demande si ça me gêne qu’il s’installe à côté de moi, car le reste de la plage est plus occupé, et plus bruyant aujourd’hui. Heureusement que je suis bronzé, il ne voit pas que je rougis, tout en acceptant. Il engage la conversation… On parle de la région… de nous… Il s’appelle Lucas. Mais nous sommes surtout plongés dans nos livres. Il m’interrompt de temps en temps, quand il rit sur un passage et me le lit à voix haute. Il me demande ce que j’en pense. Au fil de l’après-midi, la conversation est vraiment plaisante. Je passe un bon moment. C’est à regret que je le quitte, non sans lui glisser un “À demain” en partant, auquel il répond lui aussi “À demain” dans un sourire.

Nos serviettes sont de nouveau côte à côte le lendemain. Je passe une journée formidable. On parle de nos livres, on rit, on parle littérature en général… Je ne vois pas le temps passer. La plage se vide progressivement. Il va falloir que je rentre. Nous sommes côte à côte assis sur nos coudes à regarder la mer. En silence. Soudain, son petit doigt caresse le mien. Il me sourit. Je lui rends son sourire. Il approche doucement ses lèvres. Je suis paralysé. Il embrasse mes lèvres. Je suis immobile. Je souris. Ses lèvres sont restées tout près. Je lui rends son baiser.

-        J’ai passé une excellente journée

-        Moi aussi, j’aimerais te revoir

-        Je suis là tout l’été

-        Tant mieux

Le lendemain, on passe une journée merveilleuse. Nous sommes plus tactiles l’un envers l’autre. Rien de sexuel. Juste se passer de la crème solaire l’un l’autre, nager ensemble et s’éclabousser dans l’eau. Nous devenons intimes, proches. En fin de journée, lorsque la plage est déserte, nous marchons côte à côte sur le sable, au bord de l’eau. Arrivé en bout de plage, on s’embrasse sur la bouche. Yeux fermés. Les mains caressent doucement la peau nue. L’écume couvre nos pieds. Lucas me serre dans les bras.

-        J’ai envie de toi

Je le regarde dans les yeux

-        Je n’ai jamais…

Il sourit. Sa main caresse ma joue, son pouce souligne mon sourcil.

-        On le fera quand tu seras prêt… je suis déjà content de t’avoir rencontré

-        Moi aussi

On rentre en se tenant par la main. Un dernier baiser d’au revoir…

Les jours suivants nous poursuivons nos rituels de lecture, promenades et baisers chastes. J’aime nager avec Lucas, toucher sa peau dans l’eau, être près de lui. Petit à petit, cette proximité grandit et dépasse mon angoisse et mon instinct de protection. Je le veux, je le désire plus, je veux son corps, je veux le gouter, je veux le sentir. Le besoin d’avoir nos deux corps l’un dans l’autre devient l’étape suivante et naturelle de notre rencontre.

Un soir en fin d’après-midi, je lui dis :

-        Je suis prêt… Je te veux.

-        Tu es sur ?

-        Oui

-        Je t’aime Lucas

-        Je t’aime Matthieu

 Il me sourit et m’embrasse. Il me prend par la main. Nous remontons la plage déserte vers le foret. Nous marchons un petit moment jusqu’à être loin de tout chemin. On se tient debout. On se serre d’abord dans les bras, plus fort que jamais. Son corps n’a jamais été aussi près du mien. J’aime sentir la chaleur de son corps, gorgé de soleil, l’odeur de sa peau, ses muscles saillants sous l’épiderme. On commence à s’embrasser. Yeux fermés. D’abord des contacts de lèvres, puis les bouches s’ouvrent et les langues se rencontrent. Sa salive envahit ma bouche. Les mains commencent à bouger un peu partout, sur les épaules, le dos et les fesses. Je bande, lui aussi. Je le veux, je le veux tellement. Nos baisers accélèrent, tout comme les caresses. Le désir est plus fort. Lucas veut prendre tout son temps. Il m’invite à ralentir.

-        Allonge-toi, laisse-moi faire

Il dépose sa serviette et m’invite à m’allonger dessus sur mes coudes. Il se met à genoux à côté de moi. Il m’embrasse sur la bouche et sa main me caresse le torse. Il caresse mes tétons du bout des doigts. Je suis électrisé par la vague de plaisir instantané que je ressens. Je pousse un petit cri. Sa main descend sur ma torse, mes abdominaux. Il continue à m’embrasser et à me caresser. Il empoigne ensuite ma bite et me branle. Je me sens tellement bien. Je me laisse faire. Il s’approche ensuite et prend ma queue dans sa bouche. Je me fais sucer. C’est la première fois. J’aime aussitôt la sensation moite, humide et caressante sur ma bite. Sa langue me caresse. Je ferme les yeux, je gémis. Je ne sais pas quoi faire de mes mains. Je me laisse faire. Lucas joue avec ma queue. Il suce, lèche, embrasse. Je le laisse jouer. Je prends tellement de plaisir. Je dois me contrôler pour ne pas jouir. L’envie de lui faire la même chose est maintenant trop forte.

-        Laisse-moi te sucer

Il se redresse, et je me jette sur sa queue comme un mort de faim. Lucas est surpris et rit.

-        Eh doucement

-        Désolé

Je commence à sucer vite. Je suis tellement excité de sucer une bite pour la première fois. Je suis à genoux. Je suce juste avec ma bouche. Mes mains ont saisi Lucas par les cuisses. Je sens ses poils blondis au soleil sous mes paumes. Je caresse doucement et continue mes va et viens avec la bouche. Je bande. Je m’efforce d’imiter Lucas, je le branle un peu, lèche sa bite puis la reprends en bouche pour varier les plaisirs. Il aime ça. Il soupire, sourit. Ses mains caressent mes cheveux et mes épaules. Je ne peux pas me retenir longtemps.

-        Jouis sur mon visage et ma langue

Je me recule un peu. Il se branle vite et explose sur mon visage. Deux jets atterrissent sur ma langue. J’adore sentir la projection de son sperme chaud sur mon visage. Je participe à son plaisir. Je mange le sperme. Par amour. Par désir. Par plaisir.

Je me redresse. Lucas embrasse mes lèvres couvertes de sperme. Il en avale, sourit et me dit :

-        Jouis dans ma bouche maintenant

Il se met à genoux à son tour. Il me suce à son tour sans que ma bite ne quitte jamais sa bouche. Sa main remonte doucement le long de mon torse. L’autre malaxe mes couilles. Un doigt expert tourne autour de mon téton, un autre vient effleurer mon anus. Je suis envahi de plaisir. Une décharge. Je me vide intégralement dans la bouche de Lucas. Il avale méticuleusement chaque jet.

Il remonte et on s’embrasse passionnément.

-        Allonge-toi

On s’allonge côte à côte sur la serviette. J’aime sentir de nouveau son corps contre moi. Je pose ma tête contre son torse. Sa main enroule mon épaule. Je me sens bien. Nous sommes en fin de journée, mais il fait encore chaud. On reste un moment à faire un câlin, à se caresser. Il ne nous faut pas longtemps pour recommencer à bander. J’ai tellement envie de Lucas. Mais je veux plus, je veux aller plus loin, comme si les caresses, les baisers ne me suffisaient plus. Je le veux en moi, irrésistiblement. Je veux qu’il soit à l’intérieur de moi, pour aller plus loin dans notre fusion, dans notre intimité.

-        Je te veux en moi Lucas

-        Mets-toi sur le ventre

Je m’allonge sur le ventre et ferme les yeux. Je sens des baisers sur mes épaules, puis le long de ma colonne vertébrale. Je frissonne. Ses lèvres se posent enfin sur mes fesses. Puis la langue. Il lèche, doucement. La langue s’approche doucement, méthodiquement de ma raie, puis la pénètre. Je pousse un cri de surprise et de sensibilité.

-        Chut… laisse-moi faire.

Je ferme les yeux. La langue glisse le long de la raie et continue à s’enfoncer. Elle touche mon anus. Je frissonne encore. J’ai la chair de poule. Je brise un interdit. Je lui offre ce que j’ai de plus intime, mais j’en ai toujours rêvé. Je suis surpris de la sensibilité, du plaisir ressenti.
-        Continue c’est bon
Lucas continue à me lécher. La langue tourne, léchée, et parvient à rentrer légèrement en moi. Je me suis un peu redressé pour faciliter l’accès à Lucas. Il écarte mes fesses et continue à me rimmer.
-        Retourne-toi maintenant
Je suis sur le dos. Lucas lève mes jambes et les place contre ses épaules. Son gland est contre ma rosette et il pousse doucement.
-        Je vais y aller doucement, OK ?
J’ai mal, oui j’ai mal. Mais mon désir est trop fort. C’est ce que je veux. C’est ce dont je rêve depuis longtemps. Je ferme les yeux et serre les dents. Lucas caresse mon mollet et mon torse pour me relaxer. On reste un moment immobile. Je sens la bite de Lucas en moi, large, envahissante. Il est en moi. Je suis heureux, fier. Doucement, il bouge. Il glisse. Il va plus profond. Je le sens encore plus en moi. Je gémis. Des mouvements réguliers. J’ai les jambes bien contre ses épaules. Il les caresse tout en me pénétrant. Il se tourne pour les embrasser aussi. J’ai des frissons. J’aime. Je me sens bien. Pas un plaisir physique. Juste la satisfaction d’être plus intime que jamais avec lui.
Lucas fatigue un peu et se retire. Je ressens une légère douleur. Je me redresse et il m’embrasse aussitôt.
-        Je t’aime Matthieu.
Il me mène contre un pin
-        Penche-toi
Mes mains saisissent l’écorce. Mes pieds s’ancrent solidement dans le sable chaud. Je me cambre. Debout derrière moi, Lucas me pénètre. Il me sodomise doucement. J’aime cette position. Je ressens soudain du plaisir. Mon Dieu, comme c’est bon ! Je n’ai jamais ressenti ça. Du plaisir, en continu. C’est donc ça, ce plaisir de la prostate que j’espérais. Je n’en reviens pas. Je gémis. Oh mon dieu Lucas comme c’est bon. Continue, ne t’arrête pas. Lucas me caresse. Le torse. Les épaules. Il dépose des baisers sur ma nuque. Il accélère un peu, mais rien de brusque. Je dois bien me tenir au pin. Ma bite est en érection totale, verticale. Je perds beaucoup de précum. Rien que sous l’effet de la queue de Lucas contre ma prostate. L’écorce sur mes mains, le sable chaud sous mes pieds, le soleil qui me réchauffe au travers des pins, mon corps entier ressent du bienêtre. Lucas se penche dans mon cou.
-        Viens on va changer de position
Il se retire et s’allonge sur la serviette, et tient sa queue verticale. Je sais ce qui m’attend. Je viens m’assoir sur lui, et il m’aide à introduire sa bite en moi, doucement. Je m’assieds complètement et sa queue est maintenant au plus profond de moi. Lucas bouge et la sodo redémarre. J’aime pouvoir le regarder. Voir son visage. Mes mains caressent aussitôt son torse et ses épaules. Les siennes glissent sur mes cuisses. Je caresse ses petits seins du bout des doigts. Dès qu’il me fait la même chose, une décharge de plaisir envahit le bout de ma bite. Toujours dure, toujours verticale. Les mains de Lucas sont maintenant sur mes fesses. Je commence à m’habituer à cette position et c’est moi qui bouge sur la queue de Lucas. Le plaisir est là. De plus en plus fort. Les mouvements se font plus vifs. Il bouge plus vite en moi. Les caresses s’accélèrent. Je me penche pour jeter ma langue dans sa bouche. Ses mains écartent mes fesses au maximum puis remontent sur mes cotes. On se fixe dans les yeux. Soudain, Lucas me retourne tout en restant en moi. Je suis sur le dos et il me baise en missionnaire. Il accélère les coups de queue tout en me fixant dans les yeux. Il m’embrasse.
-        Jouit avec moi Matthieu maintenant. Regarde-moi. Regarde-moi. Jouis. Oh oui jouis avec moi
Soudain je sens sa bite se contracter et son sperme couler en moi. Au même moment, j’éjacule sur nos deux ventres collés, sans me toucher, juste par la stimulation de ma prostate. Nos visages se déforment de plaisir au même moment, avant de se réunir dans un baiser passionné. Lucas souffle dans mon cou. Dépose des baisers. Caresse mes cheveux. Le câlin continue, lentement, comme une redescente en douceur. Je pousse un petit rire nerveux. Plaisir. Soulagement. Fierté.
On quitte l’écrin de notre amour et part se baigner. Éclaboussures. Rires. Plongeons. Une célébration. Celle de mon passage à l’âge adulte. Celle qui fait de moi un homme. Amoureux des hommes. D’un en particulier. De la nature. Du soleil. De la sensualité. Du plaisir.
Lucas et moi nous sommes revus tout l’été. Chaque fin de journée est devenue une occasion de faire l’amour. D’être initie à des nouveaux plaisirs, a des nouvelles positions. Lucas m’a laissé le sodomiser, mais je me suis donné à lui la plupart du temps. Ma préférence. Le soleil, l’air, le sable, la mer comme témoins permanents…

Sylvainerotic

sylvainerotic@yahoo.com

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