Je suis heureux aujourd’hui.
C’est bientôt Noël que je fêterai avec ma maman et ma sœur…
Je sais qu’il ne me manque plus qu’à rencontrer un garçon. J’ai 23 ans. Et quelques expériences plus ou moins réussies. Plutôt beau garçon, fin, ça serait cool si enfin, je rencontre le « bon »… et ce matin-là, je pars heureux au travail avec toutes ces petites choses qui trottent dans la tête.
Je travaille dans une grande surface. Et je prends mon poste de caissier à 11 h.
Je passe plein de clients et vers la fin de mon service, mon regard se bloque sur un homme grand, le cheveu soigné poivre et sel. Il pose ses achats sur mon tapis. Je lui souris et j’entends sa voix : « bonjour bogos ».
Je rougis cash, mais son regard m’attire et j’en perds un peu mes moyens.
Il paye et au moment où je lui donne son ticket, il me dit : « si vous ne finissez pas trop tard, je vous invite à boire un verre pour me faire pardonner de vous avoir fait rougir… »
Je réponds que dans 10mn, je finis.
Il me sourit et me dit : « alors je suis garé au P2, place 356 et je vous attends ».
Je suis surexcité, car il a du charme… et qu’il me plaît ; rien que par son sourire et sa classe, il vient de me séduire.
Je le rejoins dans le parking, je monte dans sa voiture.
Il me propose soit un verre en ville, soit un verre… chez lui.
Il se présente, Philippe, il a 53 ans, il aime les garçons fins et un peu maniérés, voire efféminés. Il me dit être passé plusieurs fois à ma caisse.
Il conduit tranquillement et pose sa main sur la cuisse, je tourne la tête et lui sourit comme pour lui dire que j’aime.
On arrive chez lui, me demande ce que je veux boire.
Il revient avec une bouteille d’eau et 2 verres. Il pose le plateau. Je suis debout et il se positionne derrière moi, enroule ses bras et pose ses mains sur mon ventre. Je pose ma tête sur son épaule et tourne doucement pour chercher ses lèvres.
De ses mains délicates, il défait mon jeans et ma chemise, puis descend mon sous-vêtement. Je suis nu en l’espace de quelques secondes.
Il me caresse les épaules, les bras, je me sens bien. Il m’amène dans la pièce voisine, un sous-vêtement en dentelle, un shorty couleur parme, est posé sur le lit.
Philippe me demande de l’enfiler.
Mon cœur bat de bonheur… ce cadeau me fait plaisir, je me sens petite femelle. Enfin… Est-ce lui le « bon » ?
On fait l’amour plusieurs fois et au petit matin, je me réveille dans ses bras. Je me blottis contre lui, lui demande de me faire l’amour avant d’aller travailler.
De toute la journée, je garde la saveur en bouche de Philippe. Et je sais que ce soir, il m’attendra au P2.
Dès le 1er soir, Philippe m’a considéré comme sa femelle, me proposant sa vision de notre relation. Je suis conquis.
Cela va faire 7 mois de bonheur que je l’aie rencontré et je n’ai cessé d’évoluer dans ma féminité pour lui.
PierreH
rivaph@yahoo.com
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