Vous n’êtes pas ravi de le voir arriver. Non loin de là ! Qu’ils osent même vous le remettre dans les pattes, ça vous dépasse.
Vous aviez déjà fait un gros effort en accompagnant vos parents à cette soirée. Alors, vous retrouvez face à lui ça vous exaspère.
Enfant, vous aviez passé quelques étés avec les enfants de votre âge des copains de vos parents. Chaque été vous les retrouviez avec plaisir. A l’adolescence les choses s’étaient compliquées. Vous étiez devenu le souffre-douleur de Tristan, chef incontesté de la bande qui s’était mis à vous surnommer « tapette » , « pédale » et autres insultes qui vous avaient fortement blessées. Et puis, l’été de vos 18 ans, ils ont décidé tout simplement de ne plus vous fréquenter. Une blessure cruelle pour l’adolescent que vous étiez.
7 ans plus tard vous voici donc en face de lui. Vous vous en voulez un peu. Vous auriez dû vous en douter qu’il serait là. Un peu plus grand que vous, il a un visage plus adulte. Ses yeux marrons verts sont toujours grands et joyeux. Désormais une touffe de poils bruns s’échappe du col de sa chemise et à en juger par son apparence il continue à pratiquer du foot. Comme de nombreux mecs en ce moment, il porte la barbe. Vous êtes un peu troublé de le trouver si attirant. Quelque chose en lui d’encore plus assuré vous attire.
Vous lui serrez la main d’un air faussement détaché, faussement sympathique. Puis, vous prétextez que votre verre est vide pour vous éloigner de lui.
La soirée passe dans une espèce de brouillard. On vous parle, vous répondez mais en fait vous êtes totalement focalisé sur la présence de ce type. Entre excitation et déplaisir, vous devez prendre sur vous pour répondre aux questions qu’une gentille amie de votre mère vous pose sur votre entraînement de piscine.
Vous profitez d’un moment où vous le voyez au fond du jardin pour rentrer dans la maison et passer aux toilettes. Une fois à l’intérieur des chiottes vous vous aspergez un peu d’eau froide sur le visage pour vous calmer. Vous vous examinez dans la glace. Vous avez vous aussi plutôt bien tourné. L'entraînement intensif de piscine vous a permis d’avoir un corps fin et musclé qu’un grand nombre de mecs apprécient énormément. Votre pilosité est certes surtout centrée sur votre pubis mais ça vous permet d’afficher un air angélique que vous espérer un peu coquin.
Vous décidez d’en terminer avec cette soirée. En appuyant sur la poignée pour sortir des toilettes vous sursautez Tristan se tient là dans l’entrebâillement de la porte. Un peu surpris vous lancez avec un demi hochement de tête :
« Hey »
« Re ». Il a même le culot de vous sourire. Vous avez déjà fait un pas pour partir quand Tristan vous attrape le bras, et vous pousse dans les toilettes qu’il ferme derrière vous.
« Alors ! Tu pensais m’échapper ? » vous demande- t-il sans avoir l’air d’attendre un vrai réponse. Il profite de votre surprise pour vous plaquer contre le mur, deux bras plaqués. Vous essayez de vous libérer mais vous êtes surpris par sa force.
Son visage s’approche alors du vôtre. Et si l’espace d’un instant vous imaginez qu’il va vous mettre un coup de boule, ses lèvres se posent sur les vôtres. D’abord délicatement puis de plus en plus appuyé. Il ouvre la bouche et sa langue vient alors lécher la vôtre. Son baiser torride vous électrise et vous lui rendez en jouant avec sa langue. Il vous libère de son étreinte pour commencer à vous caresser. Ses mains se baladent sur votre torse dont il semble apprécier les muscles. Vous vous mettez à gémir de plaisir lorsqu’il se met à vous embrasser le cou. Sa langue dure et chaude qui vous lèche le cou vous excite au plus haut point. Sa main gauche pendant ce temps là plonge dans votre short et vous sentez qu’il prend votre sexe en main. Il le soupèse. En apprécie la taille. Il vous sourit largement.
Il vous enlève votre tee-shirt et pour votre plus grand plaisir il se met à vous lécher les tétons. Pendant que sa langue lisse et rose vous titille les mamelons, sa main droite vous branle doucement. Vous ne savez plus trop où vous en êtes mais lui semble parfaitement quoi faire.
Il fait glisser la fermeture de votre short et faut tomber votre bermuda et votre boxer. Vous voilà nu devant lui. En érection. A sa merci.
Au bout de quelques minutes Tristan cesse de vous sucer et à votre grand étonnement vous fait pivoter tel un pantin passif. Vous voici désormais face contre mur, toujours debout, toujours muet. Vous sentez la barbe de son menton picoter quand il commence à vous lécher les fesses. Vous percevez alors la chaleur de sa langue sur votre anus. Oui c’est bien ça, il commence à vous lécher le trou. La sensation est inédite pour vous et vous procure une nouvelle décharge de plaisir. Vous cambrez votre dos pour lui permettre d’aller plus loin dans votre fion. Votre sexe, toujours dur, produit un long filet de liquide clair. Sa langue devient plus dure et Tristan semble entreprendre de l’enfoncer dans votre trou, désormais totalement dilaté.
Pendant qu’il est à sa besogne, vous l’entendez qui défait la boucle de sa ceinture. Le froissement de tissu vous fait supposer qu’il baisse son pantalon.
D’ailleurs,le voici qui abandonne votre trou bien humide pour se redresser. Vous sentez à peine son visage se rapprocher de votre nuque qu’il commence à vous pénétrer. Son gland peine un tout petit peu mais rentre facilement. Très facilement. Sa salive et votre excitation font que vous êtes bien dilaté. Il rentre son sexe en entier. La douleur vous arrache un cri qui se mue en un gémissement quand il commence à coulisser son dard en vous. Vous ne supposiez pas qu’on puisse vous pénétrer aussi facilement. De sa main droite Tristan cherche votre penis qu’il commence à branler doucement. Sa main gauche se pose sur votre pec et de son pouce il vous caresse langoureusement le teton. Vous gémissez de plus belle. Vous devez vous concentrer pour ne pas jouir d’autant plus qu’il commence à accélérer la cadence de son mouvement du bassin. Vous sentez son souffle dans votre nuque. Il gémit d’une voix basse. Son sexe est épais et long. Très épais vous semble-t-il.
Tous vos sens sont en extase quand soudain la poignée de la porte à côté de vous s’active. Quelqu’un tente d’ouvrir.
- Y a quelqu’un ? Demande une voix féminine derrière la porte.
- Heu! Oui ! Oui ! Une minute s’il vous plaît, réussissez vous à articuler. Mais votre voix paraît essouffler.
- Pas de problème. Il n'y a pas d’urgence!
Tristan commence alors à vraiment accélérer la cadence de ses coups de bite dans votre trou. Vous sentez son sexe qui devient de plus en plus frémissant.
C’est son gémissement qui vous prévient qu’il jouit. Vous sentez son sexe qui soudain se libère. Vous lâchez prise à votre tour. De longs jets de foutre s’échappent de votre sexe pour s’écraser contre le mur.
Tristan se retire et précipitamment remontre son froc au moment où vous vous retournez. Vous n’avez encore rien dit quand, de sa voix grave il vous dit doucement:
- « Rhabille toi rapidement. Je vais faire diversion »
Et il sort précautionneusement des toilettes. Vous l’entendez discuter quelques secondes avec la voix féminine pour lui suggérer d’aller à l’étage où d’autres commodités, plus propres souligne-t-il, l’attendaient
Rassuré, vous en profitez pour vous nettoyer un peu et vous rhabiller. Vous sentez le sperme et vous ne savez pas comment vous défaire de cette odeur. Vous espérez seulement que vous seul le sentirez.
Lorsque vous sortez des toilettes Tristan n’est plus là. Vous soufflez un bon coup et pour reprendre contenance vous vous approchez du bar où vous prenez une coupe de champagne. Vous n’en revenez pas de cette baise.
Finalement vous n’êtes pas si mal à cette soirée. Et tout en vous mêlant aux autres invités, vous continuez à jeter un coup d’œil régulièrement sur Tristan. Au bout de deux heures, vos parents décident de rentrer. Votre père est rond comme une queue de pelle. Il est temps d’y aller.
Il serait impoli de ne pas dire au revoir à chaque convive et vous faites donc le tour de la soirée pour dire au revoir. Vous avez fait exprès de finir par Tristan à qui vous tendez un papier
- « Tiens! C’est mon numéro de tel. Appelle moi dans la semaine je suis là. On pourra rattraper le temps perdu ! »
- « Entendu. avec plaisir ! » répond-il.
Une fois dans la voiture votre mère se tourne vers vous et vous sourie :
- « Ça a l’air de t’avoir fait plaisir de revoir Tristan mon chéri »
- « oui,c’est vrai »
- « tu devrais le revoir. Vous étiez de tels bons camarades quand vous étiez enfants. Je suis sûre que vous allez finir par redevenir les meilleurs amis du monde »
Les meilleurs amis, certainement pas songez vous. Mais peut être autre chose souriez vous mentalement.
Antoine L.
saintcartblum@gmail.com
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