Être fils de l’empereur et avoir 35 ans ça apporte quelques privilèges et surtout beaucoup de travail. Alors, quand on vous a proposé de passer deux semaines dans une pension de garçons loin de toute l’agitation de la cour - et de votre prétendue femme- vous n’aviez pas hésité. Cependant, pour être sûr d’être tranquille vous aviez demandé à ce que soit tue votre identité.
Vous aviez donc débarqué au milieu de ce domaine où une trentaine de jeunes hommes se délassaient entre eux. Tous plus appétissants les uns que les autres. Malheureusement, votre anonymat vous est vite apparu comme un handicap. Deux jours ont suffit à vous faire comprendre que seul votre physique ne vous permettrait pas de séduire certains d’entre eux.
Vous aviez donc changé votre fusil d’épaule et fait révéler par votre fidèle majordome votre identité. L’ambiance avait tout de suite changé. Vous en aviez profité pour faire convoquer l’un des fils du responsable de l’établissement. Vous l’aviez croisé dès le premier jour et jeter votre dévolu sur lui. La petite vingtaine- peut être un peu moins- les cheveux et la moustache noirs- il semblait solidement bâti. Si vous aviez souhaité immédiatement engager la conversation, le jeune scorpion vous avez jeté un regard dédaigneux et n’avait même pas répondu à votre salut.
Aujourd’hui, l’injure est réparé et il vous attend sagement dans votre suite. Il se lève precipatemment à votre entrée et tente, avec zèle, de réparer ce qui devait depuis lui apparaître comme un crime de lèse-majesté.
- Monseigneur, comment pourrais-je …
Vous le coupez tout de suite dans son élan d’un geste de la main.
- votre nom ? Demandez- vous
- Je n’ai pas l’usage de mon nom de famille encore. Tout le monde, y compris mes parents, m’appelle Gaston, votre majesté.
Un ange passe pensant que vous l’observez en silence. Sa moustache pourrait être ridicule si elle ne lui conférait pas un air aussi séduisant.
- Très bien Gaston ! Quel âge avez-vous ?
- Je vais avoir 20 ans au mois d’octobre, votre majesté.
- Avez-vous fait votre service auprès de l’armée de l’empire ?
- Bien sûr votre majesté. Pendant les six mois obligatoires.
Son ton est un peu bourru et vous sentez que le bougre n’est pas ravi d’être coincé dans votre chambre. Certainement habitué à être sollicité, le garçon en a gardé un ressentiment évident.
- très bien Gaston, vous avez été soldat vous savez donc que je suis techniquement votre supérieur gradé,
- en tant que fils de l’empereur.
Gaston acquiesce de mauvaise grâce.
- Enlevez votre chemise ! Ordonnez- vous.
Un silence de quelques secondes suit votre demande. En ne détachant pas vos yeux du garçon, vous pouvez percevoir le dilemme qui se pose à lui. Obéir contre sa volonté ou refuser et s’exposer à pire. Finalement, lentement Gaston retire sa chemise. Qu’il laisse tomber à ses pieds.
- voila qui est bien décidé ! Commentez vous.
Vous faites quelques pas vers lui pour mieux le contempler. De plus près, vous vous rendez compte qu’il a, à vu de nez, deux ou trois kilos de trop. Mais malgré cela son corps est appétissant. La peau saine et bronzée. Les muscles de son torse sont bien taillés. En tournant lentement autour de lui vous découvrez de solides épaules et un joli dos taille en V à la peau lisse et velouté. Et revenant face à lui, vous vous rendez compte que vous avez été sévère avec votre premier jugement et que l’ensemble est à votre goût. Très à votre goût….
Lui, au contraire, ne semble pas à l’aise du tout et lorsque vous décidez de poser votre main droite pour apprécier la douceur de sa peau, vous sentez qu’il se contracte. Par réflexe ou plus certainement par dégoût. Malgré tout, vous descendez lentement votre main. Vous savourez ce contact tout en admirant les pectoraux bien dessinés, le ventre plat et ses tétons sombres et bien dessinés. Vous salivez en approchant vos doigts de ses mamelons que vous hésiter à pincer. Vos doigts reprennent leur course lentement vers le bas de son ventre sentent le léger duvet qui couvre sa peau. Duvet qui s’épaissit en dessus du nombril pour laisser place à un avant goût de toison brune et douveteuse. Au moment où vos doigts rencontrent la bande de son pantalon, vous hésitez. Gaston tourne la tête vers le côté, les mâchoires serrées. L’attitude est très virile mais vous sentez surtout sa fureur. Vous vous en moquez. Cependant, vous décidez de faire durer le plaisir.
Vous faites deux pas en arrière. Aussitôt, le garçon se détend.
- Gaston, j’ai décidé de faire de vous, le responsable de mon confort pendant mon court séjour au sein de l’établissement de votre père.
Et tout en vous essayant sur le lit en face de lui, vous continuez:
- J’ai bien conscience de l’honneur que je vous fais. Et j’espère que vous serez à la hauteur de la tâche que je vous confie. Voyez-vous, j’ai pris l’habitude d’un certain - vous marquez une pause - confort. Et l’établissement de votre père m’ouvre des possibilités - nouvelle pause - de loisirs, dont j’ai fortement besoin. Ai-je été clair Gaston ?
A son air rogue, vous êtes sûr de l’avoir été. Mais, certainement mécontent de sa nouvelle tâche, le petit arrogant a le culot de vous répondre :
- Non ! Pas vraiment. Mais je serais ravi de vous faire parvenir une brochure sur les attractions et infrastructures de la maison.
Votre sang ne fait qu’un tour et vous bondissez vers lui. Vous lui assénez une violence gifle. Le son claque quand sa tête bascule soudainement vers la gauche. Aussi surpris qu’incrédule, il porte la main à sa joue. Vous ignorez la colère qui brille dans ses yeux et d’un ton beaucoup sec vous remettez les choses à leur place
- Alors je vais être plus clair petit con ! J’ai pas l’habitude qu’on me désobéisse. Si tu ne veux pas que toi et ton père ne soit dépossédé de tout ce que vous avez , tu as intérêt d’obéir et de faire ce que je te demande. Ce n’est pas la place d’un petit paysan illettré comme toi de me parler sur ce ton et d’oublier les marques d’obéissance et de respect qu’on doit à la famille impériale. Un claquement de doigts de ma part et toi et ta petite famille misérable êtes deportés dans un coin aussi miséreux et obscur que ton joli trou du cul, sur lequel j’ai d’ailleurs tous les droits. Est-ce que j’ai été plus clair ?
Son regard lance des éclairs de fureur mais d’une voix blanche, qui contient mal sa colère, gaston articule :
- beaucoup plus, votre majesté.
- Très bien, petit merdeux ! Ne recommence plus à être insolent.
- D’accord votre majesté !
- Tu as bien compris lequel de nous deux doit obéir à l’autre ?
- Oui, votre majesté! Sa voix tremble d’indignation.
- Allez! baisse ton froc maintenant.
Gaston plante ses yeux noirs de colère sur vous et d’un air de rébellion, commence à défaire son pantalon. Qui tombe dans un bruit léger sur le sol. Vous observez alors le sexe flasque de Gaston. De taille moyenne au repos. Il est entouré d’une fine couche de poils très sombres. Hypnotisé, vous mettez quelques secondes pour détacher vos yeux pour apprécier ses solides cuisses muscles et légèrement velues.
Voir ce garçon nu dans votre chambre, vulnérable et furieux d’être à votre merci, vous provoque la plus coquine des erections.
- Maintenant à genoux !
Vous lisez dans le regard de Gaston, toutes les nuances de la colère et du dégoût. Il sait certainement ce que vous allez lui demander après. Pourtant, quelles options s’offrent à lui?
Alors lentement, Gaston met le genoux gauche à terre, puis le droit.
Vous dégrafez alors votre pantalon pour libérer votre sexe. Déjà dure, votre verge réclame un traitement.. impérial. Son odeur emplit immédiatement la pièce.
- Prends là en bouche!
Là encore, quelques secondes de flottement passent. Gaston doit certainement faire la liste de ses possibilités, puis avalant sa fierté, il avale votre tige.
La chaleur de sa bouche vous arrache un gémissement de plaisir. Votre main se pose sur la chevelure brune de Gaston qui très maladroitement commence à vous sucer. Aucun doute là-dessus c’est une première pour lui. Et d’ailleurs vous pouvez le constater il n’y éprouve aucun plaisir. Tant pis pour lui … égoïstement vous décidez de forcer les vas et viens. Votre sexe rencontre parfois les dents de gaston et souvent le fond de sa gorge. Et durant ces quelques minutes vous faites semblant d’ignorer les bruits d’étouffements et de déglutition de Gaston. Enfin, plutôt que de les ignorer, vous les appréciez comme autant de plaisir arraché a son insu. Vous êtes au paradis de vous faire sucer par ce superbe specimen. Tant pis s’il n’apprécie pas. Au bout de moins de 5 minutes, vous sentez votre jus qui monte. Vous décidez d’être clément et d’écourter son infortune.
Mais vous tenez quand même à marquer votre territoire. Au moment propice, vous vous retirez de sa bouche et vous jouissez sur son visage. Votre sperme part à toute vitesse et s’écrase avec violence sur les visage de Gaston. Son air dégoûté décuple votre plaisir. Vous continuez à jouir longtemps, si bien qu’il finit recouvert de votre sperme. Vous êtes un gros jouisseur. L’odeur est forte et votre sperme très liquide. Quand le jus se tarit, vous vous essuyez sur son visage, le temps de rependre votre souffle et vos esprits.
- voila qui est mieux, dites- vous d’un ton volontairement plus doux. J’ai l’impression que le malentendu entre nous est dissipé. Vous pouvez vous rhabiller et sortir. Je ferais appel à vous rapidement.
Gaston se relève lentement. Vous le sentez clairement humilié et furieux. Ses jambes semblent avoir du mal à le porter. Son visage et son torse sont couverts de votre foutre. Alors qu’assez confusément il reprend ses affaires tombées au sol dans un silence lugubre, vous le rappelez. Il se tourne vers vous. Vous lui tendez une liasse conséquente de billets - certainement un montant équivalent à un mois de résidence dans son établissement.
- pour le nettoyage de vos affaires, Gaston. Vous garderez pour vous la monnaie.
Ses yeux brillent d’une drôle de lumière en voyant l’argent. A-t-il compris que cet argent réglait sa prestation comme une putain? Ou cet argent au contraire adoucit-il sa gêne ?
Vous décidez de vous reposer un peu pour reprendre vos esprits. Alors que vous sortez prévenir votre majordome de ne pas vous importuner, vous croisez dans le couloirs, deux superbes hommes qui vous saluent avec le plus angélique des sourires. Vous leur souriez à votre tour :
- Bonjour Majesté, prononcent-ils, presque à l’unisson.
- Bonjour ! Répondez-vous en les regardant s’éloigner.
« Oui ! Le séjour va bien se passer », vous réjouissez-vous en fermant derrière vous.
Antoine L.
saintcartblum@gmail.com
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