Premier épisode
Chapitre 2
« Allez bye, bye, et bonne soirée Adam, hehe ! », rajouta Léo en s’autorisant un petit ricanement satisfait, pour finalement disparaître totalement de mon champ de vision.
A peine l’eau commença à sortir du pommeau, je fonçai vers la douche. Léo m’attrapa immédiatement par le bras sans que j’eus le temps de comprendre ce qui se passait. Il me pressa contre le mur de carrelage froid et mouillé, me fit une clé de bras, et appuya son sexe déjà bien dur contre mes fesses et cherchait l’entrée de mon trou.
C’est ça que vous voulez ? Imaginer que ça s’est passé ainsi ? De manière hyper chaude et spontanée.
Evidemment que non.
Parce qu’on était dans la réalité, et que dans la réalité, je m’étais dégonflé.
J’entendis l’eau couler ainsi que ma respiration ridiculement haletante résonner dans le vestiaire. Mes jambes refusaient de bouger : j’avais la frousse. Je n’osai pas le rejoindre.
Il n’allait pas réagir comme je l’espérais. Nous n’étions pas dans un porno. C’était un hétéro, en couple. Un hétéro qui aimait bien titiller voilà tout. Ça devait simplement l’amuser, ça le confortait dans sa masculinité, dans sa virilité. Mais ça n’allait pas plus loin. Non, non vraiment ça n’allait pas plus loin. Il devait trouver une certaine satisfaction à chauffer un faible pédé comme moi parce qu’il transpirait la confiance, qu’il se savait attirant, désirable, sexy, et qu’il était putain de bandant !
Je n’arrivais pas à me calmer. Il m’avait bien trop chauffé. Je sentais mon sexe agoniser dans mon boxer, dur comme pas possible, le gland imbibé de mouille. Il n’allait sûrement pas rester longtemps sous la douche puisqu’il s’était dit pressé : ça tombait bien, je n’allais certainement pas être long moi non plus !
Frénétiquement, je sortis mon sexe de son emprise et commençai à me branler comme un malade. Je fermai les yeux pour laisser libre cours à des images savoureuses. J’imaginai Léo quittant son petit boxer Calvin Klein blanc, entrer nu sous la douche, les détails de son corps, de ses jambes élancées, sa petite cambrure en bas du dos, et surtout de cette queue que je n’avais pas eu le plaisir de voir, que je n’ai pu que deviner. Il se caressait en pensant à moi, branlait son gros chibre sous l’eau en crispant les traits de son visage, ses petites fesses musclées elles aussi se contractant sous l’effet du plaisir…
En rouvrant les yeux pendant mon labeur, je crus défaillir de joie. Mon regard s’était posé vers le casier de Léo, là où il s’était dessapé, et il avait bien évidemment laissé ses affaires ici, à traîner sur un banc.
J’étais complètement fou.
Ma soif de sexe était exacerbée par toute cette journée de discussions intimes, de pensées salaces et de tensions sexuelles inassouvies. Je plongeai littéralement ma tête dans ses vêtements : son T-Shirt, son fameux petit short de sport moulant...
Il sentait l’homme, l’homme qui avait eu une journée d’effort, mélangé à du déo. Et ce boxer, mmmmh, j’aurais tellement voulu l’avoir avec moi
Il me fallut en tout et pour tout deux minutes pour jouir.
J’aurais voulu juter dans ses vêtements, me branler dans son boxer, y laisser une dose de mon foutre et l’imaginer le ré-enfiler par la suite, ou juste m’enivrer de son odeur jusqu’à en avoir la tête qui tourne. Mais ce n’était clairement pas raisonnable, là encore il fallait être prudent. Je déchargeai donc de longues giclées de foutre dans ma main, me mordant très fort la lèvre pour faire taire des gémissements d’extrême jouissance qui auraient bien volontiers voulu sortir de ma bouche. Je jutai tellement abondamment que ma main ne parvint pas à tout garder sans que des filets de sperme ne s’écoulent entre mes doigts et viennent s’écraser sur le carrelage.
A peine avais-je repris contenance et une respiration apaisée, l’eau de la douche cessa de faire du bruit. J’avais pris le temps de m’essuyer les mains et de ranger le matos, mais une flaque de sperme gisait encore au sol. Merde !
Je pris également conscience avec effroi que Léo allait être étonné de me voir encore ici. Au moment de son départ sous la douche, je finissais de me chausser et de réunir mes quelques affaires. Même si sa douche avait duré quelques minutes, j’aurais déjà dû avoir déserté les lieux.
Et sa réaction ne manqua pas :
« Tiens, bah t’es toujours pas parti ?! »
Il m’était totalement impossible de lui répondre immédiatement pour la simple et bonne raison qu’il avait débarqué dans la pièce totalement nu.
« ‘Blié de prendre euh, clefs de voiture. Je les ai oublié… Dans mon casier... Je-je file, salut ! »
Je mis ma voiture en route et pris la route.
Ce salopard avait réussi à me refoutre la gaule.
Cocoww
addmo@hotmail.fr
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