Chapitre 1
Je m'appelle Adam, j'ai 26 ans. 1m76, plutôt fin, mignon (les mamans m'adorent ! haha), j'ai le physique du genre idéal.
Notons pour la suite de l'histoire que je suis très porté sexe, j'ai une très grosse libido (mais vraiment vraiment haha), et que me concernant l'expression " ce sont ceux qui paraissent les plus innocents qui sont les plus cochons " me définit à merveille. Je suis en couple avec Nathan depuis presque deux ans. L'amour sans nuages, mais une légère frustration sur une activité sexuelle que je juge pas assez active à mon gout.
Nous avons mêlé nos vies (amis, familles...) et nous avons adoptés et avons été adoptés par les partis de chacun avec naturel. Jeune couple, nous passons beaucoup de temps à sortir, boire des coups, faire des soirées... bref, nous amuser comme tous jeunes dans la vingtaine en somme.
J'ai la chance d'avoir noué de très bons liens avec ses amis, filles mais aussi garçons. Une aubaine pour moi qui ai toujours eu le chic pour m'entourer d'amies féminines, à mon plus grand regret (quel cliché, penserez-vous à raison ! Mais je ne l'explique pas, les garçons, et plus généralement les hétéros, m'ont toujours un peu intimidé).
Parmi les amis d'enfance de mon copain, des petits rigolos de service, des cools, des difficiles à cerner, mais aussi des potes plutôt sexy.
Anthony est celui qui m'a tout de suite troublé quand mon copain me l'a présenté. Grand brun élancé, mince mais qu'on devine musclé, l'oeil pétillant, le sourire charmant, gentil et très attentionné. Et évidemment sa copine tout aussi adorable, le couple qui s'est rencontré au lycée, ensemble depuis des années, qui rend jaloux.
" Il est mignon Anthony, je trouve ", ai-je glissé à mon copain au terme de notre rencontre.
" Ah ouais ? Moi je le connais depuis tellement longtemps, je t'avoue que je n'arrive même pas à le voir autrement que comme un pote, ça me ferait trop bizarre ! "
Eh bien, moi je vais bien avoir du mal à ne pas fantasmer sur ton Anthony chaque fois que je le verrai, mon coco. Surtout s'il continue à être aussi chaleureux avec moi. Une main sur mon épaule, une bise pour me saluer (le seul hétéro que je connaisse qui m'a, de lui-même, fait la bise quand il m'a rencontré : l'inverse de l'habituel serrage de main ferme pour affirmer son hétérosexualité). Je m'emballe, je m'emballe.
Le quotidien reprend son cours, j'oublie vite Anthony, un ami parmi d'autres. Puis de nouvelles soirées s'enchainent, et Anthony toujours aussi attentionné et sympathique, naturellement tactile, enjoué, souriant revient peupler mes pensées. Anthony bourré qui fait des câlins, qui complimente, Anthony, hétéro décomplexé qui fait le con en simulant des débuts de striptease, qui parle de cul, etc.
Tous ces petits moments qui ne font que nourrir mes pensées salaces et alimentent mes parties de branlette.
Un soir, Anthony et sa copine nous invitent chez eux pour leur crémaillère. Leur " petit nid ", comme nous l'ont sorti pendant la soirée. Je découvre leur intimité, je m'amuse gentiment à imaginer Anthony dans son lit, en train de faire l'amour, de se mater un porno quand il est seul, Anthony dans sa douche... Rien de bien méchant, juste de quoi me titiller un peu. La soirée une fois encore est bien arrosée. Je suis bien éméché, et donc dans mon cas, bien chaud. Mon copain me rembarre gentiment, parce que je dois être un peu lourd et trop rentre-dedans. Il est pudique devant ses potes, je ne veux pas l'embarrasser. Je suis compréhensif, ce n'est ni le lieu, ni le moment, mais je reste frustré.
Arrive immanquablement un moment où j'ai besoin de pisser. Je me retrouve dans la salle de bain. Un peu bleu, je décide de pisser assis. Je me mets à mater mon environnement, une nouvelle image d'Anthony nu dans sa douche, le corps savonneux, réapparait. Puis mon oeil glisse vers la panière à linge. Faible homme, je ne résiste pas, je vois un boxer sur le dessus de la pile, mon coeur s'emballe. Je suis plutôt soft dans mes trips niveau sexe, mais j'avoue avoir un léger pêché-mignon pour les odeurs masculines (sans aller dans l'excès). Simplement l'odeur d'homme. Un corps sexy qui transpire sous l'effort, un sexe chaud qui dégage ses effluves... Voir ce boxer fraichement déposé dans le panier de linge m'excite, je m'en saisis et le renifle. Il est encore chaud. J'imagine le sexe d'Anthony qui devait y reposer quelques heures plus tôt. Il a dû se changer juste avant d'accueillir ses invités. Son gland a dû mouiller, je sens une odeur plus âcre : sûrement un moment de sa journée où une belle érection incontrôlée à dû se pointer... Je ne résiste pas. Je ne veux pas passer trop de temps dans la pièce. Mon sexe à moi est tendu comme jamais. Je le sors entièrement de mon boxer et me masturbe comme un fou, tout en reniflant son boxer, léchant parfois timidement l'endroit où son sexe reposait. Je pourrais mourir rien que pour goûter véritablement à sa queue. Je ne tarde à jouir dans ma mai, le plus silencieusement possible pour que les invités dans la pièce juste à côté ne m'entendent pas. J'étouffe mes gémissements en mordant dans le boxer avant de le re-déposer à l'identique dans la panière. Lavage de mains, je souffle un bon coup pour me remettre de mes émotions.
Le plus naturellement du monde et avec mon innocence légendaire, je rejoins les invités.
Anthony me jette un petit regard avec un sourire en coin puis me demande avec sa bienveillance légendaire : " tout va bien Adam ? "
Cocoww
addmo@hotmail.fr
Autres histoires de l'auteur :