Quelques heures du matin au compteur, mais pas assez pour que le bar tabac d’en bas ne soit fermé.
Je me rajuste, enfin plutôt, je m’ajuste.. Douche vite faite, on sait jamais à quatre heures du mat ce qui peut m’attendre place Voltaire. Un bar de nuit, j’ai presque plus de clopes donc ça tombe bien.
Je porte ce que j’ai trouvé, un slip blanc, odeur Soupline (pas pour longtemps..faudrait pas abuser), un jean délavé, des chaussettes de la veille (pas trouvé mieux) et T Shirt à l’effigie de Bowie. Beau, tout simplement. Le Bowie de « Fame », le plus bandant des Bowie qui soit.
Donc je m’installe, seul, commande une Vodka-Pamplemousse, un paquet de clopes hors de prix (Paris la nuit, ça coute bonbon, tout le monde le sait, les insomniaques particulièrement).
Un couple devant moi s’engueule en italien. J’adore cette langue, c’est passionné, mais ils restent finalement un peu trop discrets.
Une belle jeune fille m’apporte mon breuvage, sans glaçons.. Je le lui fait remarquer et visiblement, elle en est désolée. Revient illico presto avec mon verre couleur rosé, des cubes se frôlant dans le contenant.
Les ritals ont mis le son un peu plus fort. J’entends des « cazzos » qui fusent de part et d’autre.
Une pièce se joue devant moi. Un truc genre Comedia Dell Arte, mais sans masque, fort heureusement.
Mais la « donna » s’enflamme, hurle de sa voix rauque d’autres trucs que « cazzo » que je feins d’ignorer, le nez dans mon cocktail, manifestement bien dosé.
Elle se tire, vociférant quelques trucs qui semblent ne pas être de la plus grande classe.
Le gars semble résigné. J’avais pas vu combien il était beau. Visage fin et yeux en amandes, le cheveu court et deux petits écarteurs lui traversent les lobes. Je continue l’exploration.. Chemise bleu-noir juste entre ouverte, sur quelques poils, très peu, sur lesquels joue une croix en argent qui vacille. Lentement.
Le spectacle aurait pu s’arrêter là s’il ne s’était reculé de quelques dizaine de centimètres toujours vissé sur sa chaise. C’est de mieux en mieux, même s’il fait la tronche d’un mec plaqué.. mais sur le champs on se retrouve yeux dans les yeux.
Mes doigts lâchent la paille et le rebord de la table pour se positionner, tout naturellement, bien sûr, sur mes cuisses qui s’écartent.
J’ai bien fait de revêtir ce jean délavé, mon paquet est en valeur, entre le bleu indigo et le bleu cyan entre lesquels hésitent la toile griffée « Levis ».
Comme dans un concours.. le rital imite ma position. Lui porte un pantalon noir en toile, un machin improbable mais qui lui va merveille. L’élastique de son slip me crie en pleine poire, « Pump ».. Tout un programme.. une invitation aussi.
Le mien ne lui dis que « Dim » mais après tout, ça veux pouvoir dire « Dis moi.. ». A l’heure qu’il est tout est possible. Et puisque tout est possible, justement, je profite du surplus de glaçons dans mon verre pour en chopper un et commence à jouer du zéro degré en cube contre ma braguette qui s’affole.
Il rigole.. non pas de moi, mais de la situation nocturne où tout semble finalement permis, même dans les bars qui n’ont rien à voir rapport aux cruising où, en ce 21 ème siècle, on se fait chier comme des rats morts.. ou pire encore, pour tuer l’ennui, on se tape des flics chapeautés tels des « Tata Yoyo » d’extrême droite.
On se reluque donc, mes yeux dans les siens, je les vois baisser d’un cran. Réflexe oblige, j’écarte un peu plus et mes doigts, hors de contrôle, dégrafant deux boutons métalliques, ce qui me permet d’aventurer mon index et mon pouce contre le « Dim ». Le cube de glace que j’avais en main disparait dans les bleus, ce qui a pour effet immédiat, une grimace vicieuse que je ne peux contrôler.
A ton tour, gars, disent mes yeux. Mais lui boit une bière, direct à la canette.
Celle-ci se fait choper par l’une de ses mains, une main énorme que j ‘espère proportionnelle au reste de son anatomie, et dont le goulot, atterrit contre son entre-jambe. On joue de la fraicheur de nos boissons..
Puis le coup classique, il se lève et se dirige vers l’escalier qui mène aux lavabos.
Je le suis, pour sûr, je le suis.
Je le retrouve de dos, face à l’un des trois urinoirs, le plus à gauche.
Je me place à celui de droite, et à ma grande surprise, il ne s’est m^me pas débraguété, il
joue toujours de la musique, du violon probablement, avec sa canette contre sa braguette tout de même ouverte.
Je fais mine de rien et ouvre totalement mon jean, commençant par le ceinturon, puis dégrafe en vitesse les boutons sans pour autant sortir ma teub. Moi, je continue à jouer du glaçon contre mon slip qui gonfle malgré (ou plutôt) grâce à la froideur du cube certes un peu fondu, mais toujours aussi efficace.
Nos regards passent de nos paquets à nos mirettes.. C’est la première fois que je suis un gars aux urinoirs sans que lui, ni moi, n’exhibions nos attributs. Un truc improbable.
Mais c’était sans compter sur un petit gars que ni lui, ni moi n’avions vu venir.
Tout naturellement, il s’installe devant l’urinoir qui, jusqu’a présent était resté vacant.
Un petit gars d’une vingtaine d’année, version caillera revisité. Trop chic pour être du 93, mais allure désinvolte, survet, baskets, casquette, gueule à faire flipper.
Il nous calcule à peine quand il sort son zob du survet, une queue épaisse à souhait, circoncise, qui lance quelques pauvres jets.
Il nous mate, d’abord moi et mon glaçon collé au slip, puis, l’italien, avec sa canette glacée contre son paquet. Au départ, ça le fait marrer (et y a de quoi, c’est évident).
« Ben je crois qu’on est là pour s’amuser, le coup de la cannette, je connaissait mais le glaçon, tu me scotches, frérot. Vas y envois contre mon gland. »
Je rassemble ce qu’il reste du glaçon et lui colle contre son prépuce… Avec la chaleur de sa pisse, il disparait direct.. Le cul de la Heineken se colle direct contre ses couilles.. il gémit. Un long soupir.
« On va pas en rester là, des canettes et des glaçons, j’en ai des tonnes derrière mon bar.
On avait pas capté que c’était le serveur.. mieux encore, le proprio du rade.
« Des tordus du cul, j’en ai vu passer par ici, mais des comme vous.. au glaçon et à la cannette givrée.. J’avoue, j’ai envie d’en savoir plus. »
« Y a plus grand monde, il est 5 heures, je ferme, mais vous.. vous allez vous ouvrir.. des cannettes et des glaçons, c’est pas ce qui manque derrière le bar.. on va bien se marrer.
Un peu consternés, on le regarde cracher ses derniers jets d’urine, et quand il remonte, il vire les derniers clients d’une voix autoritaire, comme si la licence de son rade en découlait.
Une fois vidé, le troquet ferme ses porte d’un système automatique et les volets métalliques se baissent sans qu’on ne leur ai rien demandés.
« Toi, l’adepte des glaçons viens là.. il agrippe mon cou et de son autre main dégrafe mon jean, et fourre quelques glaçons dans mon slip déjà bien mouillé. Une onomatopée, visant à dire que c’est glacé, sort de ma bouche, mais il a l’excellente idée de me rouler une pelle, ce qu réchauffe tout de suite l’atmosphère.
L’italien s’approche , pour malaxer mon slip empli de glace, et lui a droit à autre chose..
« Tu kiffe les cannettes, toi ? »
« Si, contre mi cazzo » réplique t il.. Mais ni une ni deux, le proprio lui fait glisser son froc noir contre ses cuisses, le retourne contre le bar et chope non pas une cannette d’Heineken, mais de Duvel.. Plus gros format.Son cul se cambre naturellement et le brasseur commence à jouer de la bouteille brune contre son slip pour enfin le virer d’un coup. Son cul est d’une beauté.. musclé, légèrement bronzé et surtout, comme il vient de le préciser, vierge.. De par son autorité naturelle, le proprio du bar plaque son torse contre le comptoir.. décapsule la Duvel et me la fait boire à petites gorgées. Après chaque lampées, il fait couler un peu du breuvage flamand contre sa raie et me demande de lécher. Je ne me fait pas prier, j’adore la Duvel.. et les petits culs d’hétéros italiens, plus encore.
Au fur et à mesure que la canette se vide, le goulot joue contre sa rondelle.. Les glaçons dans mon slips ont déjà bien fondus mais contrairement aux idées reçus, la froidure me fait bander comme jamais. Plus encore quand je vois le goulot de la canette s’introduire dans la rondelle mousseuse du rital qui grogne.. No.. no.. no e possibile.. mais au plus le goulot disparait, au plus sa queue se met à gonfler..
Le proprio me remet la canette en main pour que je puisse en faire ce que je veux.
Lui, attrape une autre Duvel, la décapsule et s’installe sur le bar, jambes écartées, face à la petite gueule du romain, du milanais, du sicilien.. en fait on s’en fout, du moment qu’il pompe bien.
Il arrose sa belle queue (je n’avais pas encore remarqué la troublante esthétique du zob du tavernier:
Large, légèrement incurvée vers le haut, un gland pas circoncit mais au prépuce quasi inexistant. Et de grosses et fermes couilles. L’autre ne se fait pas prier et déguste la bite saveur Duvel en biberonnant sans que personne ne lui ai demandé quoi que ce soit. « Forza Italia »
Je continue à le goder avec la canette made in Belgium, mais ma queue prend le contrôle sur moi.
Le liquide fermenté servira de lubrifiant et, me redressant, je joue de mon gland contre l’orifice rital.. Je ne tiens plus et lui enfonce ma queue, d’un coup, d’un seul. Comme dans le genre de films pornos de plus en plus fréquents sur les sites gratuits.. On est bien loin des gentillets « Cadinot ».
Donc, d’un seul coup de rein, je m’introduit dans le civil de la botte, pour seul lubrifiant, la bibine néerlandaise. Il hurle, mais son cri est vite étouffé par grosseur phallique du taulier.
Je reste bien au fond de son cul, histoire d’établir une complicité « européenne ».. Puis je commence à le défoncer. De par la moitié de ma queue pour commencer, histoire de quelques vas et viens.. et puis je me déchaine. Mes couilles tapent furtivement contre les siennes, De plus en plus furtivement car ma cadence s’emballe. Un vrai viol. Je ne peux m’arrêter. Impossible, et même, s’il me suppliait d’arrêter, sa bouche est trop gavée pour émettre la moindre supplique.
Trop tard, rital, fallait pas me chauffer avec ta canette de bière « cheap » (honnête.. une Heineken, la boisson des beaufs..) Un peu comme ceux qui passent leur dimanche chez Leroy Merlin..
Un peu de rock and roll dans son cul, c’est tout ce qu’il attendait je suppose..
Pris dans ma frénésie, j’avais pas capté que l’autre avait arrêté de le gaver de sa teub, mais était passé aux couilles, qu’il avait fort grosses et imberbes. Le rital avait du mal à gober les deux mais c’était sans compter sur sa détermination.
« Bouffe et lèche, tu alternes.. tu sais comment ça se passe sur les aires d’autoroutes italiennes « puta ».. et bien tu fais pareil. »
De toute façon, quel chois avait-il ? Peut être aurait-il mieux fallu pour lui de suivre sa « ragazza ».. mais au vu des cris étouffés.. je suis sûr de la réponse.
AlexandreBT
alexandrebt@mailo.com
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