Ce petit merdeux est à genoux. Bouche ouverte mais je n’ai aucune envie de la gaver.
Dans ce bar trop sombre, beaucoup trop sombre alors que dehors le soleil se lève..
Douce contradiction. Il me fixait au bar alors que je m’ennuyais devant le film de cul de circonstance.
Un beau film, photographie parfaite, des acteurs qui ne jouent pas.. juste ils sont là et ils s’éclatent, c’est assez rare pour être signalé.
Lui, la trentaine, au bas mot, moi la cinquantaine, fraichement fêtée.
Mon ennui s’étiole dès que nos regards se croisent.
Un regard soutenu dans ses yeux bleus délavés, qui, pour une fois, persiste.
Lui, je le veux.
Clin d oeil il me fait.. « Tu sais pas à quoi tu t ‘expose mon gars. » lui répond mon clin d’oeil.
D’habitude, les mirettes déclinent vers les paquets; ce n’est pas le cas.
Et tant mieux, c’est pas une grosseur qu’il attend, ou je ne sais quoi. Enfin, pas encore.
De toute manière, c’est moi qui mènera la danse; du moins, c’est ce que je crois encore.
Son crâne est rasé, tout comme le mien. Il quitte son siège en buvant d’un trait son verre et s’approche de moi.
Nos regards ne se lâchent pas une seconde.
Désormais face à face, mon front se colle au sien.
On ne se lâche pas du regard, c’est plus torride, et nos lèvres s’approchent.
Sa langue sort telle une évidence mais je la rejette.
C’est qui le Maître ici ? Faut bien qu’il comprenne.
Tacitement, on est bien d’accord.
Et il pige vite, ce petit merdeux. Il baisse les yeux en direction d’un de mes tétons, retrouve mon regard qui lui dit « Vas-y »
Et il y va, d’abord en léchant, tranquille, mon téton droit.
Mon sexe se dresse en pilote automatique, dans mon jean que je porte, tout naturellement, sans sous-vêtement. Comme quand j’étais « Batard ». Prêt à l’emploi.
Mais les choses ont changées, mais pas ce détail qui me fait toujours remémorer que « Batard », j’ai été.
Sa langue s’affole, puis ses dents prennent le relai.
Doucement, il mordille et mon jean est désormais taché par la mouille que je déverse.
Nos regards toujours attachés, je lui prend la main et l’invite à s’occuper du téton gauche, délaissé.
Et ses doigts sont d’or.
Un virtuose.. dont la langue passe de l’un à l’autre.
Il mordille, puis mord carrément.. ma tête bascule en arrière de bonheur. Je m’en mords les lèvres mais ne dis toujours mot.
Puis, sans quitter des doigts mes tétons, il s’agenouille devant moi. Lèche la tache sur mon jean délavé, longuement, comme s’il savourait la salaison, définitivement incrustée.
Je lui tapote la joue en guise de consentement et dégrafe les boutons métalliques du Levis.
Je retiens ses mains quand il ose délaisser mes tétons pour me caresser les cuisses.
Hors de question. Et il s’en prend plus fort à ceux ci.
Pour mon plus grand kiff.
Queue enfin libérée, il approche ses lèvres mais je l’en empêche d’une petite claque sur le front, effectuée sans un mot, de la paume de ma main.
Je lui maintiens la gueule tel quel, l’invitant à regarder ma queue, juste la regarder.
Il pige mais tente quand même un coup de langue sur mon gland.
Pour le coup, je le laisse faire, et de coup de langue en coup de langue, je le laisse s’amuser avec mon urètre qui n’a pas encore fini de cracher de la mouille.
Mais il ne goutera pas à ma bite, c’est le contrat que nos yeux ont passé dès le départ.
Et s’il est assez bon, je lui cracherai mon foutre au visage, sans autre contact que nos regards pervers, ses doigts experts sur mes tétons, et sa langue effleurant la pointe de mon gland.
Ce petit jeu dure un bon moment.. mais tel est pris qui croyait prendre,
Tel un inconscient je lui chope la tête et dirige sa bouche contre mes couilles.
Son regard m’interroge.. ‘Que dois-je faire ? »
Ma réponse est de lui gaver la bouche de mes burnes, qu’il ne tarde pas à gober, à lécher.. à faire rouler l’une après l’autre dans sa petite gueule de bâtard.
Prisonniers de ses doigts, mes tétons commencent à souffrir; mais ça ne me fait que du bien.
Faut dire qu’il sait s’y prendre…
Il mordille mes couilles, puis les mange, carrément.
Je gémis de douleur, comme de bonheur et sens ma semence arriver.
Il l’a compris, et petit merdeux qu’il est, ralentit la cadence pour mieux me contrôler.
Ses yeux, tout aussi délavés que mon jean, me font comprendre que c’est lui le maître dans cette affaire.
Il n’as pas tord et tente une fois de plus de me pomper la queue…
Bâtard j’ai été, bâtard je resterai.. je me dis tout bas, c’est pas la dernière fois.
De fait, nos regards passent un pacte.
Il aura le droit de la lécher, pas de biberonner.
Clins d’yeux complices, le pacte est signé.
Il me donne des petits coups de langue, de la base au gland, très motivé, mais juste avec le bout d’outil censé me faire juter.
Puis devient plus acharné, il s’excite et exhibe enfin le morceau, resté tout ce temps,, dans le boxer qu’il portait pour seul vêtement.
Il s’astique le zob au même rythme que sa langue me lèche.
C’est à dire, de plus en plus rapidement.
C’est toujours sans parole que je lui chope la tête, je romps le contrat.. « Vas y amuse toi » disent mes yeux, et ça ne tarde pas, il me suce comme le bon bâtard que je fus, savait faire..
Mon jus ne tarde pas à gicler dans sa bouche, tout il avalera.
Je grogne d’extase, et le regarde gicler à son tour, sur le sol froid.
Il se relève, sans discontinuer de me faire les tétons, et me roule une pelle goûtue de mon foutre. Et j’adore ça.
AlexandreBT
alexandrebt@mailo.com
Autres histoires de l'auteur :