Chapitre 1
Cela fait des années que je lis les histoires publiées sur ce site, avec tout le plaisir et l'excitation que la découverte de ma sexualité m'a offert plus jeune, et je n'aurais jamais pensé y partager un jour ma propre expérience, mes activités nocturnes étant demeurées désespérément tristes jusqu'à cette année qui vient de s'écouler et qui a changé beaucoup de choses dans ma vie.
Tout est vrai, même si j'ai évidemment un peu comblé certains trous dans mes souvenirs, ou reconstitué a posteriori les paroles échangées, et j'espère que vous trouverez ça aussi intéressant et bandant à lire, que moi à le vivre.
N'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires et votre soutien, si cela vous plaît j'essaierai de continuer à partager mes expériences des prochains mois qui s'annoncent plutôt enthousiasmants.
Tout a démarré il y a environ 18 mois, en septembre 2021. Le Bac en poche (de justesse, malgré les conditions très particulières de l'époque, autant vous dire que mon dossier scolaire n'était pas terrible), je faisais mes premiers pas dans une école privée de communication parisienne dans laquelle mes parents avaient réussi à me faire inscrire, sans doute en jouant de quelques relations personnelles de mon père.
Je n'étais pas spécialement ravi de cette orientation, mais comme je n'avais pas vraiment d'idée alternative et que mes parents m'avaient mis à disposition un appart plutôt sympa d'une centaine de m² avec une petite terrasse surplombant les toits de la capitale, j'avais décidé de jouer le jeu et de profiter de cette indépendance nouvelle.
J'ai oublié de me présenter ; je m'appelle Yohann, à cette époque j'ai tout juste 18 ans, je suis d'un physique qu'on qualifie généralement de banal, les cheveux châtains coupés court, les yeux marron, une peau qui prend rarement le soleil, une barbe dégarnie et un corps sans forme, sans trop de gras, mais avec aucun muscle apparent. Bref, le genre de mecs qu'on croise des dizaines de fois dans les couloirs du lycée sans le remarquer et qui n'ose pas fixer les autres du regard de peur d'attirer l'attention.
Évidemment, alors que je m'apprête à franchir les porte de mon école pour la première fois en ce mois de septembre, je suis puceau de partout, avec des hormones en ébullition qui ne parviennent plus vraiment à se satisfaire de mes (très) nombreuses séances de masturbation pour se calmer.
Et je suis gay. Je le sais depuis plusieurs années déjà, je n'ai même pas eu à tester les filles pour m'en convaincre, et je ne cherche pas à le cacher, même si mes parents ne sont pas au courant.
Au fond de moi, je crois que je me suis un peu persuadé que mon entrée en études supérieures devrait m'ouvrir enfin des portes qui m'ont été désespérément interdites jusqu'à lors, et je me souviens avoir été assez fébrile au cours des premiers jours de l'année.
Ma déception est à la hauteur de mes espérances, et je dois me résoudre, après quelques semaines de participation à toutes les soirées étudiantes organisées dans des bars ou des boîtes parisiennes, à reconnaître que mes démons lycéens perdurent dans les couloirs de l'école, et que les mecs sur qui je flashe en cours ou dans les assos auxquelles je m'inscris, sont systématiquement hétéros et ne m'adressent la parole que très brièvement. Je n'appartiens pas à leur monde.
Un mec en particulier me fait un effet de fou. Il s'appelle Pierre, il suit 3 modules dans lesquels je suis, et je m'arrange toujours pour me placer un rang derrière lui, légèrement décalé, pour le mater discrètement. L'automne est assez clément et il est souvent en T-shirt court, les manches qui remontent presque jusqu'à ses épaules, dévoilant des biceps et des triceps à se damner, des veines bien apparentes, et une courbure qui laisse présager des formes bien appétissantes.
Je ne lui ai quasiment jamais parlé, et il fait partie d'un groupe qui passe plus de temps à la salle de muscu que dans les endroits que je fréquente en journée, et le nombre de filles qui papillonnent autour de ses amis et lui, me décourage de tenter la moindre approche.
Dans cette ambiance un peu morose, le seul rayon de lumière vient d'un autre mec qui partage l'un de ces fameux modules où je me délecte de la beauté éblouissante de Pierre, et avec qui je noue connaissance deux semaines après la rentrée, Nicolas.
C'est lui qui engage la conversation un matin alors que j'émerge difficilement d'une nuit courte (grosse séance de branlette qui m'a tenu éveillé jusqu'à 3h du mat) et que mon regard est perdu en direction de Pierre qui parle et rit fort avec deux de ses potes.
_ Si toute la salle est pas au courant maintenant, me glisse-t-il discrètement en se penchant légèrement au-dessus de mon ordi.
_ Pardon ?
Nicolas sourit.
_ Ahah, tu m'as pas l'air réveillé toi ! Je disais que si tout le monde n'a pas entendu ce qu'il disait, c'est qu'on est vraiment sourd.
_ Oui, j'avoue que j'écoutais même pas, mais c'est vrai qu'ils ne sont pas discrets.
_ Heureusement qu'il est canon sinon, il peut tout se permettre, conclut-il avec un clin d’œil au moment où le prof entre.
C'est notre premier échange, et le mec me laisse entendre directement qu'il est gay ! Je profite du cours pour mieux le regarder. Il semble aussi perdu que moi, à vrai dire, il me ressemble un peu, dans sa façon de s'habiller, dans sa posture assis sur sa chaise. Il est légèrement plus petit que moi, les cheveux à peine plus longs et légèrement frisés, des lunettes discrètes devant des yeux d'un bleu délavé. Je remarque qu'il est très mince, presque maigre, même si cette impression est sans doute accentuée par le T-shirt très ample dans lequel il semble flotter.
On fait plus ample connaissance les jours qui suivent, et une amitié se noue progressivement, ce qui me permet de moins me sentir seul dans cette nouvelle école. J'en viens même à regretter, au fur et à mesure du temps, qu'il ne soit absolument pas mon type de mecs.
On parle aussi pas mal de mecs et de cul, puisqu'on a compris très vite que nous étions tous les deux attirés par les garçons, et je dois reconnaître que ça me fait un bien fou de pouvoir partager ça avec lui.
Un matin Nicolas m’attrape par le bras avec un sourire espiègle sur le visage.
_ Putain, tu devineras jamais sur qui je suis tombé sur Insta ?
_ Ahah, tu devrais arrêter d'aller sur cette connerie.
_ Tu ne dirais pas ça si tu savais. Pierre.
_ Quoi Pierre ?
_ Ouais, Pierre, le mec canon de psycho du consommateur. Un insta où il pose à moitié à poil, ça vaut le coup d’œil tu peux me croire !
Je sens instantanément ma teub qui commence à se durcir, et j'essaie de cacher mon émoi toute la journée. Nicolas m'a donné le pseudo de Pierre et j'attends d'être rentré chez moi un peu après 17h pour me connecter et explorer le profil.
Le visage de Pierre apparaît en effet sur la pastille en haut de l'écran, mais ce sont des dizaines de photos torse-nu, dont l'essentiel dans des décors de salle de muscu ou dans sa chambre, qui attirent mon regard.
Je fais défiler les photos en admirant la plastique parfaite du jeune homme. Je sens mon caleçon qui commence à se tendre, d'abord lentement, puis à mesure que je me plonge dans les courbes de ses abdos saillants, de manière plus pressante. Le doigt de ma main gauche toujours affairé à passer d'une image à l'autre, je glisse ma main droite vers mon entrejambe et me caresse la teub à travers le tissu désormais bien déformé.
Soudain une vidéo s'ouvre. Pierre est torse nu devant un miroir, visiblement dans les vestiaires vides d'une salle de sport. Il fait jouer les biceps de son bras droit.
Je suis en transe. Je ne me rends même pas compte que j'ai déboutonné mon pantalon et libéré mon pieu dressé de sa prison de toile. Je suis subjugué par cette boule de muscle qui roule à l'écran, et la main du jeune dieu qui se caresse les pecs avant de redescendre le long du sillon central profond qui sépare ses deux rangées de 4 abdos rebondis.
Ma queue est dure comme du béton, et je savoure le moment en ralentissant mes va-et-vient. Je sens une vague de plaisir qui part de ma bite et remonte le long de mon corps, m’irradiant d'un sentiment qui ne m'est pas familier.
Je m'imagine collé à son corps, mes deux mains avides de ses formes, et mon sexe à la merci de ses doigts experts. J'essaie de ne pas accélérer le mouvement de ma main pour repousser le moment de l'explosion, mais l'appel de la jouissance est trop fort. Je résiste, sur l'écran, un sourire illumine son visage tandis qu'il remonte son bras derrière sa nuque et qu'il gonfle lascivement de nouveau son biceps.
Je tremble de plaisir, mon souffle s'est fait plus saccadé, je voudrais que cet instant dure éternellement, l'orgasme se prépare, je le sens au creux de mes reins, mon mouvement sur ma teub s'accélère en un renoncement lascif, et brusquement le plaisir explose en une vague déferlante. Huit jets successif viennent s'écraser derrière ma tête et sur tout mon corps, tandis que mon bassin est traversé de soubresauts frénétiques. Je me rends compte que mes gémissements discrets se sont mus en un râle bestial de soulagement au moment de juter, et je retombe au bout de quelques instants dans une apathie post-coïdale mêlée de bonheur.
Je n'ai pas souvent éprouvé autant de plaisir à me branler, et ma queue qui refuse de débander semble en redemander.
Changeant de vidéo, je reprends mes caresses un peu étonné par ma vigueur, et ne tarde pas à sentir de nouveau le plaisir qui s'insinue dans mes artères. J'accélère cette fois-ci mes mouvements dès le début, en une cavalcade ininterrompue, et la jouissance survient quelques minutes plus tard, presque aussi intense que la première fois.
Je me branle ainsi, sans aucune pause, 3 fois de plus dans la soirée, et m'effondre, repu, dans un ultime orgasme. Les draps sont couverts de sperme.
A suivre...
N’hésitez à m’envoyer des commentaires, j'ai toujours adoré écrire (j'ai même rêvé un jour d'être écrivain), mais raconter sa propre histoire et notamment ses expériences les plus intimes, est un exercice particulier, donc je suis preneur de vos remarques pour m'améliorer.
Yohann
yohann.gln75@gmail.com