Antoine et Patrice

Chapitre-8

Le trajet se montre pénible. Beaucoup de monde avec les vacances, retard, climatisation défaillante. Je suis soulagé quand j’arrive en fin de journée.

Jean-Louis et Chantal sont à la gare pour m’accueillir. Ils sont rayonnants, déjà bien bronzés et souriants. On se fait la bise. Ils sont vêtus très légèrement. Chantal porte une robe florale et ample. Sans soutien-gorge. Ils sont contents que je sois là. Ils me posent pleins de questions. Je me sens vraiment bien accueilli. Le trajet en voiture n’est pas très long, et nous arrivons vite vers un joli petit pavillon de plein pied, pas loin de la plage. Il fait déjà nuit, et c’est l’heure de diner.

Dès la porte fermée, mes hôtes se déshabillent tranquillement, comme si les vêtements n’avaient été qu’une brève interruption obligatoire dans leur mode de vie.

- Mets-toi à l’aise aussi

Je savais à quoi m’attendre avec eux, et je dois dire que ça m’amuse et m’intrigue. Je me déshabille tranquillement, et tout nu, je les suis vers l’arrière de la maison

- Tu n’as jamais fait de naturisme? me demande Chantal

- Non

- Tu vas voir, c’est super.

Le jardin est joli, tranquille, avec une terrasse et une petite piscine

- Tu peux te rafraichir si tu veux

Ce n’est pas de refus, après ce long trajet en train. Je plonge nu dans la piscine et fais quelques brassées. La sensation est agréable. Nager nu. J’aime sentir l’eau sur mon corps, sans barrière. Depuis le bassin j’observe Jean-Louis et Chantal en train de mettre la table sur la terrasse. Je constate qu’ils sont bien bronzés partout. Mais aussi que leurs corps sont intégralement épilés.

Je m’extrais de l’eau. Je me sens bien. Libre, rafraichi par cette baignade.

On dine sur la terrasse, sans vêtement. Jean-Louis et Chantal sont vraiment sympas. Je passe un agréable diner. C’est la première fois que je les vois seuls comme ça. Je comprends mieux leur histoire. Leurs enfants sont grands maintenant. Ils vont bientôt être grands-parents. Ils ont toujours été naturistes et ont toujours passé leurs étés en centre, avec leurs enfants. Ces derniers ont arrêté de pratiquer à l’adolescence, comme souvent, mais eux ont continué. Un été, il y a une dizaine d’années, un autre couple naturiste, libertin, les a approchés. Et c’est un venu comme ça. Ils se sont dit, après tout, la vie est courte, pourquoi ne pas en profiter. Ils se sont donc mis à l’échangisme, et voyeurisme. Puis la scène SM les a conquis aussi. Leurs enfants ne sont pas au courant.

Après avoir travaillé très dur comme commerçants pendant des années, ils sont maintenant en retraite anticipée, et ont acheté ici au Cap d’Agde, histoire d’être au cœur de la scène naturiste et échangiste.

Après le diner, Chantal me prend par la main et me conduit à l’intérieur. Jean-Louis suit. Leurs mains commencent alors à se poser sur moi un peu partout. Des caresses d’exploration. Comme pour s’assurer que je suis bien réel

- Ça fait un moment qu’on rêve de baiser avec toi…

- … dès la première fois qu’on ta vue en fait

- T’es super mignon... on adore les p’tits jeunes comme toi

Je n’ai pas vraiment la possibilité de réagir. En quelques minutes, le couple qui n’a l’air de rien s’est transformé en libertins. Sans agressivité, mais bien décidé à prendre du plaisir sans attendre.

C’est Chantal qui m’embrasse sur la bouche, tandis que Jean-Louis me caresse le sexe.

- Mais avant de te baiser on aimerait te préparer

Je ne comprends pas vraiment mais je les suis dans la salle de bains.

- Rasage intégral…

Je comprends…Ils me font ça ensemble. Une fine couche de mousse à raser. D’abord sur mes jambes. Puis mes aisselles. Mon cul et mes couilles sont déjà rasées. Il ne leur reste plus qu’à retirer mes poils pubiens. En quelques minutes, il ne me reste plus rien en dessous du cou. Ce n’est pas ma préférence esthétique, mais comme toujours, je suis ravi de me soumettre.

Les caresses reprennent

- On va t’aider à éliminer ces marques blanches ce week-end…

Ils me conduisent vers la chambre

- Et ce week-end… tu nous appelles papa et maman…

Ils sont tous excités. Je sors un peu de ma torpeur et j’embrasse Chantal sur la bouche. Ma première avec une femme

- Oui maman

Les caresses et les baisers sur ma peau nue s’accélèrent

- T’es tellement mignon Antoine

Ils se mettent ensuite à genoux pour me sucer et me branler ensemble. Ils s’échangent de longs baisers autour de mon gland. La salive coule. Ils lèchent, sucent et branlent ensemble. Beaucoup de complicité. Mais aussi d’impatience

- Donne-nous ton sperme maintenant

Ils accélèrent avec leurs bouches et leurs mains et je me laisse aller. J’éjacule. Le sperme jaillit sur leurs visages et sur leurs lèvres. Ils ne s’arrêtent pas et continuent à sucer et à lécher. Ils partagent mon foutre et le font circuler d’une bouche à l’autre.

Ils se redressent et je me joins aux échanges de baiser. Mon propre sperme se dépose sur mes lèvres. Ça promet un week-end très chaud.

Ils m’allongent sur le lit. Jean-Louis s’est approché et commence à m’embrasser et à me caresser le torse. Chantal me relève les jambes

- Suce papa, pendant que maman s’occupe de ton petit trou

Chantal commence à me lécher tandis que Jean-Louis m’offre sa bite à sucer. Ils me préparent. Je m’offre. Ils sont doués.

- Tu suces bien… comme tes parents…

C’est Jean-Louis, satisfait du plaisir que je lui donne. La salive coule en abondance contre mon anus et mes lèvres. Chantal se redresse et s’installe confortablement sur le lit.

- Approche mon chéri

J’obéis. Elle m’embrasse sur la bouche

- C’est ta première fois avec une femme ?

- Oui

Je sens que cela l’excite. Elle m’embrasse avec la langue cette fois, et la main calée contre ma nuque. Son autre main a saisi la mienne et la porte contre son sein. Sans réfléchir je lui rends ses baisers et commence à la peloter. Ça lui plait. Je sens la langue de Jean-Louis contre mon anus. Il me lèche a son tour.

Chantal prend ensuite ma main et la porte à sa chatte pour se faire caresser. On continue à s’embrasser avec la langue. Je sens le gland de Jean-Louis presser contre mon anus puis sa bite se glisser doucement en moi. Je suis maintenant complètement dans le jeu et je dis « baise moi papa ».

- Oui fils, continue à peloter maman pendant que j’t’encule

Jean-Louis me sodomise et je caresse, lèche et embrasse les seins de Chantal. Ses mains me caressent la peau un peu partout. Puis elle me prend par la nuque

- Bouffe-moi la chatte maintenant

Elle me plonge la tête et je commence à la lécher. Elle se met aussitôt à couiner. Je lui travaille le clitoris avec la langue

- Son cul est comment ?

- Assez ouvert mais il le serre bien sur moi…une vraie petite salope…

- Comme ses parents…

Les sécrétions de Chantal recouvrent mes lèvres. Elle tressaille. Jean-Louis accélère. Je répercute avec mes lèvres et ma langue ce que je ressens en moi. Puis je sens Jean-Louis éjaculer en moi, et Chantal jouir en criant elle aussi alors que sa main presse ma nuque.

On prend une douche à trois, et ils me lavent ensemble. Ils ont l’air de ne pas se lasser de la jeunesse de ma peau.

Alors que je m’apprête à demander ou est ma chambre, ils me lancent

- Tu dors avec nous…

Ils me placent entre eux, et nous nous endormons, les trois corps nus, enlacés.

Au réveil, je me sens bien. Nu, libre. Le soleil brille au travers des rideaux. On prend le petit déjeuner nus sur la terrasse. Les conversations sont normales, amicales. Les pervers de la veille au soir ont maintenant été remplacés par le couple sans histoire. Cette dualité est fascinante. Je suis comme ça moi aussi.

On traine un peu le matin. Puis on se prépare pour aller à la plage, qui n’est pas loin. Pas besoin de s’habiller pour y aller. On quitte la maison nu et emprunte un chemin qui mène directement à la plage. Pratique…

En ce début d’après-midi, la plage n’est pas encore très peuplée. Chantal me met de la crème solaire partout. Je me laisse faire. Elle se montre sensuelle mais aussi explicite dans ses caresses. Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte que ce n’est pas une plage comme les autres. Pas de familles ici, pas d’enfants. Uniquement des couples et des gens seuls. Et les regards et les attitudes indiquent très vite que c’est un repère exhibitionniste et voyeur.

D’ailleurs, Chantal et Jean-Louis ne sont pas en reste. Allongés sur le dos, ils écartent bien les jambes pour s’exposer. Et leurs yeux trainent un peu partout. Je finis par adopter la même attitude. C’est la première fois que ma nature exhibitionniste s’exprime comme ça, en extérieur dans un lieu public. Ça m’excite. Je mate aussi. Et je m’expose. Je laisse mes jambes bien écartées quand je m’allonge sur le dos bien calé sur mes coudes. Je m’amuse à marcher à quatre pattes pour aller chercher la crème solaire, je me cambre bien, et reste en pose un moment pour exposer mes fesses à tout le monde.

Jean-Louis et Chantal se lèvent et me proposent de marcher un peu. Ils se mettent de chaque côté de moi et me prennent par la main. On marche ainsi tous les trois en se tenant par la main, moi au milieu. Je comprends. Ils m’exhibent devant tout le monde. Ils sont fiers de m’avoir et d’afficher notre trio. Il faut dire que je dénote un peu ici. Je suis le plus jeune. Tout le monde a au moins une trentaine d’années voir bien plus. Je suis aussi le plus mince et le plus mignon. Des bisous sont déposés sur les lèvres. Comme pour narguer la foule. On nous dévisage. Je me mets bander légèrement. Jean-Louis aussi.

Soudain, on passe près d’un couple allongé sur leurs serviettes. Mon visage se fige légèrement quand je reconnais un collègue. Nos regards se croisent. Il m’a clairement reconnu aussi. Je suis un peu gêné. Il a l’air vraiment surpris de me voir ici. Je le suis peut-être encore plus. Je n’aurais jamais imaginé. Il m’a toujours donné l’impression d’un type rangé. Il est là avec sa femme. Et je sais qu’ils ont deux enfants en bas âge. Ils ont manifestement une double vie eux aussi.

Ma gêne ne dure pas longtemps… l’idée de savoir mon collègue ici m’excite. Jean-Louis, Chantal et moi continuons notre marche un peu plus loin, avant que mes hôtes ne m’entrainent vers une zone légèrement boisée en bordure de plage. Je devine ce qui m’attend.

On tombe vite sur un couple en train de se sucer. D’autres personnes sont là et matent. Je jette un regard par-dessus mon épaule et je constate que mon collègue, Laurent, et sa femme nous ont suivis. Je bande…

On s’arrête un peu plus loin dans un endroit un peu isolé. Nos corps se resserrent et nos bouches sont aussitôt attirées entre elles. On s’embrasse ensemble à trois, langues sorties. On est tous les trois très excités. Exhibitionnistes. Chantal et moi tombons à genoux pour sucer Jean-Louis ensemble, ou chacun notre tour. On s’embrasse tout en branlant sa bite aussi. Chantal me caresse les fesses et glisse ses doigts dans ma raie. Elle se redresse. Et je plonge aussitôt mon visage dans sa chatte tout en branlant Jean-Louis. Puis je me remets à le sucer tout en caressant et en doigtant Chantal. Mes deux amis s’embrassant tout en me laissant s’occuper d’eux.

Ils me relèvent. Chantal me suce. Jean-Louis se place derrière moi. Il me masse et m’embrasse dans le cou. Je peux maintenant mater autour de moi. Plusieurs voyeurs nous regardent et se branlent. Laurent et sa femme sont là. Ça m’excite de baiser devant eux.

On bouge un peu. Jean-Louis me penche contre un arbre et m’écarte les fesses pour me lécher. Chantal m’embrasse et me branle. Jean-Louis se redresse et glisse sa queue couverte de salive entre mes fesses. Il me sodomise. Ça y est je me fais enculer devant tout le monde. Je regarde Laurent. Il se branle. Sa femme se touche. C’est ma première baise en extérieur. Quel pied. Jean-Louis me baise bien. Chantal est venue s’agenouiller entre l’arbre et moi pour me sucer. On forme un beau trio. Jean-Louis et Chantal sont excités de baiser un jeune comme ça devant tout le monde.

Jean-Louis me fait jouir du cul et je donne une belle faciale a Chantal, qui continue à me sucer, le visage macule de sperme. Je finis par de me détacher de Jean-Louis pour recevoir une faciale moi aussi. On débande, mais on est toujours grisé d’avoir offert un beau spectacle à tous ces voyeurs.

On quitte le petit bois main dans la main et retourne bronzer nus sur la plage, jambes bien écartées, et les yeux en permanence à l’affut.

On rentre à la maison dans la même tenue, en fin de journée. Je repense à Laurent. Ça m’a excité qu’il soit là. Et maintenant je connais son secret. Il connait le mien…

Quand vient l’heure de diner, Jean-Louis me tend quelques affaires. Un mini short et un débardeur

- Enfile ça, sans sous-vêtement. On t’emmène diner

Je suis surpris. Un peu triste de me rhabiller. J’aurais bien aimé passer le week-end entièrement à poil. Mais la tenue qu’ils m’offrent est assez excitante et suggestive.

Ils m’emmènent dans un restaurant. Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte que la clientèle est du même style que Jean-Louis et Chantal. Tout le monde est habillé de manière suggestive. Et les regards sont sans équivoque. Toutefois, le lieu n’est pas sexuel. Mes hôtes sont là pour m’exhiber et pour suggérer. Ils plongent souvent la main dans mon short. Ou m’embrassent sur la bouche. Je passe un moment agréable, qui vise à nous stimuler tous. En partant, nous tombons sur un autre couple, accompagné d’un minet. Je le reconnais. C’est Abel, qui avait participé à un diner à la maison, avec Jean-Louis et Chantal justement ! Il est souriant et bronzé. Mes hôtes sont ravis de le voir… Il est accompagné de Bernard et Monique. Chantal lance

- Alors, il vous plait le petit Abel ? On l’a bien éduqué, hein

- Oh que oui, on s’amuse bien avec lui.

Abel a l’air d’avoir changé depuis la dernière fois. Moins timide, plus à l’aise.

- Pourquoi est-ce que vous ne viendriez pas déjeuner demain midi tous les trois ? Vous pourrez faire la connaissance d’Antoine comme ça

Bernard et Monique me dévisagent, avec des yeux pleins de désir

- Avec plaisir !

Dans la voiture Jean-Louis m’explique :

- Abel est resté avec nous un moment, et on l’a initié à l’échangisme. Il adore maintenant, et passe de couple en couple ici. C’est devenu une vraie vedette !

En rentrant à la maison, tout le monde se déshabille instinctivement. Le diner a déclenché une tension érotique bien perceptible.

Jean-Louis m’attrape violemment par le paquet et me lance, plein d’agressivité

- Sale petit con, tu nous as vraiment déçus ce soir