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" Vraiment, j'ai adoré ton histoire, c'est l'une de celle que je lis et relis sans pour autant m'en lasser. C'est vraiment mon kiff. " Merci pour vos commentaires dans ce genre, spéciale dédicace à Alex, choses promise, chose dûe :).
Cette semaine, malgré mes efforts pour gérer au mieux mes dossiers au bureau, les heures supplémentaires, les chantiers à visiter, je n'ai pas pu voir Ruben, nous n'avons pu échanger que quelques messages, j'ai très envie de le retrouver, de l'avoir auprès de moi, et savoir quelle surprise il m'a réservé.
Je me prépare pour le rejoindre, coiffeur, douche, parfum, valise prête, je pars chez lui, je dois lui rendre sa paire de tn, à regret déjà, (il habiterait avec moi, ce serait plus simple !!!) et cette fois-ci, je ne me trompai pas pour trouver son appartement. Les volets étaient fermés, et alors que j'allais appuyer sur sa sonnette, il ouvrit la porte du bâtiment, ravi de me voir. Je retrouvai immédiatement ma place dans ses bras, son parfum, son corps qui m'avait tant manqué cette semaine, quel bonheur de le revoir enfin !
- Justin, enfin tu es là, je désespérais de te voir !
- Mon Ruben, fais-moi confiance ! Tu ne serais pas parti sans moi, mais ce foutu boulot m'a encore occupé toute la journée, je suis heureux d'être enfin ailleurs.
- Humm, viens encore dans mes bras et embrasse-moi... mate comment j'ai la gaule de te serrer contre moi...
- Oui en effet, oh la vache, tu vas tenir ou ???
- Le septième ciel Justin, c'est pour ce soir, cette nuit quand nous serons arrivés.
Il me prit ses tn, monta, et redescendit aussitôt, valise en main, sac sur le dos, pour nous diriger vers la voiture.
Le voyage fut long, j'en profitai pour faire une sieste, et la voiture finit par s'arrêter. Les éclairages extérieurs laissaient découvrir un endroit magique dans lequel je rêvais d'aller un jour : le Mont St Michel !
- On dort là-bas !
- T'es sérieux Ruben, sur le Mont ?
- Oui, oui, sur le Mont, chez ma tante, et rassure-toi, elle est au courant pour moi.
- Je n'en reviens pas Ruben, j'vais sur le Mont, j'ai jamais pu y aller, tu réalises un de mes rêves.
Quand il vit mon visage rayonnant, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Après ce baiser intense, c'est main dans la main que nous avons traversé le pont reliant le Mont à la terre, il me dit :
- On dirait un enfant, je te pensais plus réservé Justin !
- Mon coeur, tu ne te rends pas compte ce que c'est de réaliser un rêve ! Et en plus, je le réalise avec toi, ma joie est immense, je suis tout excité !
- Moi aussi, si tu savais comme j'ai envie de toi...
- Autant que moi Ruben.
On arriva chez sa tante qui nous reçut avec soin, chaleur et toujours prête à nous rendre service en se souciant de notre confort. Une vraie maman poule. On discuta de tout et de rien, m'apprenant quelques détails sur la vie de couple des parents de Ruben, leur divorce puis la maladie qui avait emporté sa mère. Le repas fut normand, accompagné de cidre, et après encore quelques échanges, nous gagnions la chambre.
- Super l'accueil de ta tante, quel personnage !
- Et encore, tu ne l'as pas vue en forme !
- Le bruit ne va pas la déranger ?
- De quel bruit tu parles Justin ?
- Bein nous quoi, sexe...
- Ah non, elle dort à l'autre bout de la maison.
Ruben me regarda, m'embrassa, et me plaqua sur le mur et commença à me déshabiller. Ses mains allaient et venaient sur mon corps, et il semblait être déchainer ce soir.
- Tu ne veux pas te laisser faire ce soir Justin ?
- Que veux-tu ?
- J'ai gardé mes airmax 2016 toute la semaine...
- Et ?
- Baisse-toi pour les lécher, et respirer dedans, j'ai bien laissé pourrir pour toi, ça daube bien, tu vas te régaler mon coeur.
Et en effet, il ne m'avait pas menti. Une odeur forte d'échappa de la chaussure quand il sortit son pied, mais quel pied ! Je le contemplais de ses pieds, voyant ses pectoraux dessinés, forts et ses abdos, il montrait alors une supériorité qui me faisait frissonner de sentiments, mais aussi de la joie d'être avec cet homme, en couple, et que tout nous était donné pour que cela fonctionne entre nous.
Il prit ensuite un malin plaisir à me donner ses chaussettes pour me les enfoncer dans la bouche, me donnant l'ordre de ne pas les retirer, cela allait étouffer les cris pendant qu'il " allait me baiser ". La soirée allait être torride, on semblait en manque tout les deux. En étant à ses pieds, je vis son regard satisfait, alors je décidais de répondre à toutes ses attentes, à tous ses désirs, sachant que la séance serait intense. Sans plus de préliminaires, son gros sexe bien bandé rentra en moi après quelques essais, et alors commença une nuit agitée... 3 puis finalement 4 vidanges successives nous plongèrent dans un repos salutaire, le coeur rempli d'affection, dans les bras l'un de l'autre.
Au matin, sortir de ses bras s'est révélé un vrai déchirement, et je crois que je n'allais plus supporter très longtemps de vivre loin de lui toute la semaine.
- Mon coeur, je peux te demander quelque chose ?
- Je t'écoute Justin.
- Tu n'aurais pas une cage de chasteté avec toi la, par hasard ?
- ...
- J'ai envie que tu me la mettes si tu en as une.
- Justin, j'en crois pas des oreilles, après ton scandale la première fois, je n'en reviens pas.
Il partit plusieurs minutes, mes laissant seul avec 100000 questions en tête, des doutes quant à sa réaction... enfin, il réapparut.
- Ok, j'ai réfléchi, et oui, j'ai ce matériel dans mon sac.
- Cool mon coeur, tu me la mets s'il te plait !
- Oui, mais avant, tu signes ça.
- C'est quoi ? demandai-je.
- Signe.
Alors, sans trop savoir ce que je faisais, je signais son bout de papier, il fit de même ensuite.
Il me mit cette cage, une différente encore de celles que j'avais vue, tout en acier, lourde, froide, et avec un trou au bout. Une fois installée, il enfonça le plug au travers du trou, et satisfait, il me dit :
- Bon, maintenant, tu as signé pour une initiation au BDSM, ...
Réveillé en sursaut par ce rêve, je vis alors mon Ruben inquiet d'être ainsi réveillé par moi, mais mon érection était bien présente, ce qu'il remarqua.
- Toi, tu as rêvé de moi ! Ça ne trompe pas !
- Oui, je rêvais de toi, et là, j'ai très envie de toi.
- Moi aussi, j'veux que tu jouisses, j'ai un peu abusé hier soir, j'avais tellement envie de toi, tu m'as tant manqué cette semaine.
- Viens, approche-toi de moi Ruben, j'veux qu'on passe un doux moment tout les deux.
Ce moment fut agréable, sans brutalité, on fit l'amour comme de tendres amants heureux de toucher du doigt un bonheur à peine imaginable un an avant.
Après ce moment d'extase, je racontais mon rêve à Ruben qui rit bien de ma naïveté, et on partit manger. Sa tante avait préparé le petit déjeuné, et après la douche, Ruben me fit découvrir les nombreuses richesses du Mont, l'abbaye, les passages cachés, la traversée de la grève pour rejoindre le rocher, bref, je me régalais, faisant des dizaines de photos pour immortaliser ce premier week-end à l'extérieur de nos habitudes.
Puis, d'une façon étrange, Ruben me dit :
- Justin, j'en ai marre de te voir seulement les week-ends, j'ai besoin de te voir beaucoup plus, ma sauvagerie d'hier finira par te lasser, et j'ai l'impression que si tu me quittes, je ne m'en remettrai pas, je suis vraiment heureux avec toi, mais ton absence physique dans mes bras chaque jour me fait mal, me détruit, me ronge.
- ... moi aussi je veux te voir plus, mais tu comprends que ce n'est pas facile pour moi en ce moment niveau professionnel...
- Oui, j'en ai conscience, néanmoins, on pourrait dormir ensemble plus souvent, moi j'ai envie de plus que des week-ends avec toi.
- Oui Ruben.
- J'ai hâte que tu te serves de la clé que je t'ai remise, on pourrait se dire que la semaine prochaine, peu importe l'heure que tu finis au bureau, tu viens dormir avec moi, j'prépare à manger et on passe un peu de temps tous les 2...
Je me contentais de lui laisser un baiser sur la joue pour toute réponse, et le sujet ne revint pas du week-end. La deuxième et dernière nuit sur le Mont fut sage, à croire que j'avais vexé Ruben, son sourire n'avait pas changé pourtant.
Le retour se fit en plusieurs étapes, le temps de visiter quelques édifices culturels intéressant, et nous rentrons alors dans notre ville paisible.
- Comment as-tu trouvé ce week-end ? La surprise t'a plu ?
- Oui mon coeur, un week-end comme ça, ça n'a pas de prix à mes yeux, je suis enchanté par tout ce que j'ai vu ou entendu, j'ai bien dit tout.
- Tout, tout ?
- Oui oui, tout ! Même quand je te réponds par un bisou sur la joue.
- Justin, je tiens tellement à toi. Ma famille se réduit à ma tante et à ma soeur maintenant, j'ai tout sauf envie de te faire peur.
- Ruben, je voulais juste profiter de l'endroit où je rêvais d'aller depuis que j'ai 5 ou 6 ans, ton cadeau sans le savoir était tellement grand que je ne voulais pas le gâcher. J'ai entendu ton appel, mais je ne voulais pas m'éterniser dessus.
- Excuse-moi alors Justin ; je m'en veux...
- Ruben, embrasse-moi !
On fit encore un câlin d'au moins une heure avant que je ne rentre chez moi, la tête pleine de belles images du Mont, de sa proposition que bien sûr j'allais accepter et réaliser, mais il fallait le surprendre, la surprise est d'autant plus belle que l'on ne s'y attend pas.
Un dernier message avant de dormir " merci encore mon coeur pour ce magnifique week-end en amoureux que tu m'as offert, sans en avoir parlé, tu as réalisé un de mes rêves, j'ai une chance folle de t'avoir dans ma vie, je t'embrasse très fortement, et je te souhaite une bonne semaine, Ton Justin qui pense fort à toi ". S'en suivit une réponse " Merci mon coeur pour ton message, je vois que tu ne m'oublies pas, ça me fait chaud au coeur. J'suis heureux d'avoir réalisé un de tes rêves, j'ai vu la joie dans tes yeux, cela n'a pas de prix ! au week-end prochain, j'ai déjà hâte de te retrouver, je prépare mes air max pour ta venue. Ton Ruben qui t'embrasse ".
Lundi, et mardi passèrent très vite, et mardi soir, je quittais le bureau à 17 heures. Une douche, et me voilà parti pour aller dormir chez Ruben... Il rentre vers 19h30 m'a-t-il dit, pour que je n'attende pas son sms. Il va être surpris de me voir chez lui, au fourneau, ayant préparé le repas...
Carolito
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