Quand l'inspiration vous prend, il est parfois tard dans la nuit... parfois, on peut coucher sur le papier des mots sans citer les noms, mais juste pour décharger ce qu'on a sur le coeur, apaiser des douleurs, savoir que d'autres les liront tout en restant étranger.
" Toi le frère que je n'ai jamais eu... "... Sacrée chanson... foutu refrain !!! À chaque fois que je l'entends, je ne peux m'empêcher de penser à toi, dans ton sud familier, dans cette boite où l'on s'est rencontré, embrassé, où l'on s'est fait mal aussi... depuis, la distance ne cesse de nous éloigner, ne cesse de nous rendre étrangers, ne cesse de nous réduire au silence des sentiments.
Et puis toi, toi que j'ai aimé, toi avec qui j'ai vécu des belles années avant de te voir partir avec elle...
Et puis toi, encore, toi qui m'a laissé t'aimer sans jamais m'ouvrir tes bras, ton coeur, ta vie. Tu es resté hermétique à mes envies de construire avec toi ce qui aurait pu devenir un nous.
Et puis toi, toujours, toi qui m'a fait espérer... au coeur de ta ville, à ta salle de muscu, j'avais envie de continuer avec toi, mais tu me laisses seul, avec mon désespoir, mon aigreur, ma tristesse.
Et puis il y a toi, aussi, toi qui voulait m'aimer et à qui je n'ai pas réussi à ouvrir mon coeur, encore pardon...
Et toi, oui, toi, que j'ai laissé pour un emploi à 200 km, alors qu'entre nous y'avait quelque chose de possible, j'm'en veux terriblement encore aujourd'hui...
Et puis il y'en a encore tant d'autres, ceux pour qui j'ai été le vide couille d'un plan, ceux qui n'ont jamais eu les couilles de me rencontrer... Les exemples ne manquent pas. Triste réalité humaine... Sans oublier ceux qu'on voudrait oublier, et qui restent gravés dans votre mémoire sans jamais ne plus en partir... comme toi qui a rencontré la même semaine le mec avec qui je n'ai pas voulu coucher dès la première rencontre, ou encore toi qui m'a envoyé un sms un 14 février pour ne plus me voir au bout de 3 semaines, et sans raison...
Je sais bien que tout ceci peut vous paraitre dérisoire... ainsi va la vie, et puis je ne désespère pas que tu seras là un jour, toi, celui qui est fait pour moi... Qui es-tu ?
Carolito
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