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16 Avril

Grosse queue
"Plan à 3"
"handgag"

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HISTOIRE

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Premier épisode | Épisode précédent

Grenier -05

Un meilleur ami ?

- Jili, Jili. Réveille-toi.
J'émerge, un peu déboussolé. Élouan est assis près de moi sur le lit, son expression semble préoccupée. Il s'est rhabillé, ses cheveux sont ébouriffés. Sa voix est gentille lorsqu'il s'adresse à moi.
- Ça va ? Tu te sens bien ?
- Oui. J'ai les jambes en coton. J'ai dormi combien de temps ?
- Deux heures.
- Tu m'as achevé. J'ai un peu de mal à réaliser ce que j'ai fait.
- Tu as aimé, c'est certain.
- Tu m'as piégé à la base !
- C'est de ta faute à me parler de ce type ! S'écrie-t-il.
- Ne me dis pas que t'es jaloux !
- Laisse tomber Jili. Je te ramène chez toi.

Nous nous sommes endormis après le sexe. En début de soirée, je ai rejoint Élouan au Neptune, le bar où il bosse. Les vacanciers devenant moins nombreux l'ambiance était calme. Il a obtenu de sa patronne de mère qui lui cède tout de finir plus tôt afin de continuer notre soirée ailleurs. Dans sa voiture, il m'a parlé avec nostalgie d'Annabelle rentrée à Hambourg. Je lui ai raconté mon aventure du dimanche précédent avec Anton. C'est à partir de ce moment que l'attitude d'Élouan s'est altérée. Il s'est muré dans un silence boudeur. Presque comique. Il a juste prétexté de passer par chez lui pour se changer. Il m'a entrainé dans sa chambre en réclamant mon avis sur ses fringues, car il voulait être beau pour draguer. Ce n'était pas du tout ça. Trop confiant, je me suis fait avoir.
Il a refermé la porte derrière moi et m'a poussé sur son lit en bataille. J'ai atterri, le nez sur le drap imprégné de son odeur. Il s'est assis sur mes fesses et a commencé à me reprocher mon attitude.

- Jili, pourquoi t'as couché avec ce type ? Je t'ai dit que j'étais là !
- Je fais ce que je veux ! Tu étais avec Annabelle !
- Tu ne pouvais pas attendre ! Tu es en manque à ce point-là !
- Non, mais j'ai du temps perdu à rattraper. Je n'ai pas la même vie que la tienne !
- Je m'en fous !
- Laisse-moi !

J'ai tenté de le faire basculer, mais ses dix kilos de plus ont fait la différence. Il a coincé mes jambes entre ses cuisses musclées et enfoncé mon visage dans le matelas. J'ai balancé ma main pour le pincer et le pousser, mais il l'a capturée et m'a fait une douloureuse clé de bras. Il s'est penché et a murmuré.
- Je vais te satisfaire et combler ton manque de queue.
Il a donné un coup de reins et a mordu mon oreille. Mon coeur s'est emballé. Des larmes ont jailli. J'ai protesté, mais ma voix a été étouffée par le tissu. La panique m'a ravagé et tétanisé lorsqu'il m'a lié les poignets dans le dos. Malgré mes soubresauts dans le lit, il ne m'a pas lâché. Sa détermination a renforcé sa puissance. Je n'étais plus rien.
- T'es en chaleur ! Tu n'es pas mieux que toutes ses salopes que je saute !
- Mmmmm !
- Tais-toi ! Je vais te baiser comme il faut et tu en redemanderas !
- Nnnnnn !

Je ne reconnaissais plus mon meilleur ami toujours attentionné envers moi. Depuis la maternelle à la terminale ainsi qu'au foot, il était là jovial et protecteur. Un démon s'était emparé de lui.
J'ai tiré sur mes poignets, mais impossible de me libérer. Mes mains liées, Élouan a retiré mon jeans, mes baskets et mes chaussettes malgré les coups de pied que je lui envoyais. Mes efforts semblaient plus l'exciter que le calmer. Dès qu'il a mis à nu mes fesses, il a commencé à les pétrir puis les a écartées brusquement. J'ai senti son majeur me pénétrer.
- Tu es chaud, on dirait que tu mouilles.
Il a fait aller et venir son doigt contre mes parois. Mon corps m'a trahi. Cette caresse m'a déclenché une érection. Élouan s'est souvenu de la sensibilité de mes tétons. Il a glissé sa main sous ma poitrine et titillé cette zone érogène. Je me suis cabré en gémissant. Mon attitude a donné raison à Élouan. Il m'a rendu dingue avec son doigt dans mon cul et mes tétons martyrisés. Quelque chose en moi s'est réveillé. J'ai tordu le cou pour libérer ma bouche.
- Défonce-moi...
- Je ne sais pas.
- Je t'en supplie, ne me laisse pas comme ça !
- J'hésite. Tu es un mec.

Il a hésité longtemps en me torturant. J'ai frôlé l'orgasme plusieurs fois. Élouan cessait immédiatement me noyant dans un manque intolérable. Je l'ai prié, lui ai demandé pitié. Il a ri puis a recommencé son manège.
- J'adore t'entendre réclamer ma queue, mais je vais devoir t'abandonner.
Le bruit de l'ouverture de la porte de sa chambre m'a plongé dans un doute effroyable. Il m'a laissé en plan les mains attachées dans le dos, la bite dure et ruisselante. J'ai eu peur et à force de me contorsionner, j'ai réussi à me retourner. J'ai tenté de m'assoir pour me lever du lit juste au moment où Élouan est revenu avec des capotes et un tube qu'il agitait, affichant un large sourire.
- Je les ai piqués à ma mère. Elle utilise du lubrifiant, car son mec en a une grosse. Je l'ai entendue dire ça à sa copine. Je reviens et tu as déjà les jambes écartées. Patience mon Jiji.
Il me fait un strip-tease affolant. Il me jette toutes ses fringues sauf son boxer qu'il vient frotter contre mon visage.
- Bon chien renifle l'odeur de ton maitre... t'aime l'odeur de mâle...
Je me délecte de son parfum, savoureux mélange de sueur et de phéromones de jeune mâle en rûte. Élouan balance le sous-vêtement et se baisse pour me rouler une pelle. Il me pince le téton, je gémis dans sa bouche. Je le supplie encore une fois.
- Je n'en peux plus...
- Allonge-toi sur le ventre et écarte.
Je m'exécute impatient de me prendre sa bite dans le cul. Après le bruit du froissement du sachet de capotes, je sens un liquide frais couler sur ma raie. Élouan masse mon anus et enfonce une partie du gel dans mon trou.
- Tu vas mieux apprécier. Je vais pouvoir te défoncer tout de suite.
Le lit bouge lorsqu'Élouan s'accroupit au-dessus de mes fesses qu'il soulève. Je l'aide en me cambrant au maximum. Il enfonce son membre d'une seule traite et me pilonne aussitôt. Je crie comme un malade sous ses coups de boutoir. Aucune pitié. Il ramène mes bras liés vers l'arrière se servant d'eux comme point d'attache pour se maintenir en équilibre. Je sens sa queue qui racle mon tube et appui sur ma prostate. C'est l'explosion à chaque passage. Élouan souffle beaucoup. Je couine comme une fille.
- Tu es une belle salope Jili...
Je n'aime pas les insultes. Cependant, prononcées par la voix rauque et sensuelle d'Élouan, elles sont devenues excitantes.
- Dis-le que t'es une salope !
- Ouiiii ! Je suis une salope !
- Dis-le que t'aimes la bite !
- Ouiiii ! J'aime la bite. Ah ! Ah ! je viens !
Élouan s'est retiré de mon antre. Le lit a bougé puis j'ai perçu le flash d'une photo.
- Tu as vu dans quel état j'ai mis ton trou.
Finie la petite étoile, bienvenu le trou noir. Mon anus dilaté était rouge et brillant.
- Je m'en servirai comme photo pour ton contact. Quand tu m'appelleras, je verrai ton vrai visage, un trou à bite et je saurai que tu veux la mienne.
- Non...
- Comment ça, non ! Je vais te punir !

Il m'a roulé sur le dos puis a fait le tour du lit. Il m'a tiré vers lui pour rapprocher mon visage de sa queue. Les bras coincés sous moi j'étais à sa merci. Il a basculé ma tête en arrière en agrippant mes cheveux pendant qu'il ouvrait ma mâchoire en tirant sur mon menton. Il a retiré sa capote qu'il m'a plaquée sur les yeux. Aveuglé, j'ai senti sa tige pénétrer ma bouche puis faire des va-et-vient. J'ai toussé et pleuré pendant qu'il saccageait ma gorge comme un métronome. Le manque d'air m'a donné le tournis. Malgré tout, j'étais aux anges, j'étais le jouet d'Élouan. Il a continué, pendant qu'il me baisait la bouche, à me charcuter les tétons. Je grognais comme un porc, la queue raide sur mon ventre. Craignant de casser son joujou en l'asphyxiant, Élouan a délaissé ma gorge. Il a rengainé une capote, le temps pour moi de retrouver mes esprits. Mes bras toujours attachés Élouan m'a culbuté jusqu'à positionner mon cul en hauteur, les jambes par-dessus la tête. Il m'a tartiné de lubrifiant et presque debout sur le lit a enfoncé son pieu au fond de moi. Il a matraqué mon cul avec une telle vigueur que les grincements du lit ont couvert mes " ah ! " pourtant haut perchés. Une pluie de figurines de manga nous a arrosés. Les coups de reins d'Élouan ont fait vibrer le lit contre le mur ébranlant l'étagère au-dessus. Un pikachu en résine a percuté ma tempe. Cela n'a pas arrêté l'oeuvre d'Élouan. Il a planté tant de fois son sexe au plus profond de moi, qu'un arbre géant de plaisir a surgi dans mon ventre. Il a déchiré mon corps. J'ai crié si fort mon orgasme qu'Élouan a écarquillé les yeux de surprise. J'ai senti sa queue claquée contre mes muqueuses en feu. Il a perdu l'équilibre et s'est écroulé sur le sol. J'étais trop perché pour l'aider. Ses doigts farfouillant dans mon trou de balle m'ont ramené sur terre.

- Qu'est-ce que tu fous ?
- J'ai perdu la capote... tu m'as fait peur ! Je l'ai ! Ouf ! Elle n'est pas déchirée ! Pas de pilule du lendemain pour toi.
- Tu es con. Je ferai un dépistage, je n'ai pas confiance en toi.
- Moi aussi, j'en ferai un.
Élouan a balancé la capote et m'a embrassé. Il a ensuite libéré les mains en examinant sa ceinture de judo.
- Je n'aurai jamais pensé qu'elle puisse me servir pour faire un truc pareil.
Le corps endolori, des épaules au bas du dos, j'ai réclamé son aide pour me relever. Nous nous sommes glissés à deux dans la baignoire. Il m'a savonné et lavé comme si j'étais un enfant. Le massage de mes poignets n'a pas fait disparaitre les cercles écarlates laissés par la ceinture. J'ai râlé pour la forme et pour qu'il me dorlote.
- Tu as trop serré... et regardes mes tétons, ils sont enflés et rouges !
- Ils sont encore plus beaux.
Après ce bain tendre, Élouan m'a incité à me reposer et je me suis endormi dans ses bras.

Maintenant, je me rhabille en observant Élouan en douce. Son comportement m'intrigue. Je le trouve possessif pour un ami. Quelque part cela me fait plaisir, mais je sais que je n'ai rien à attendre de lui, car il finira de toute manière avec une fille. Je dois me résoudre aux miettes. Mon coeur se serre à cette perspective.
Il me ramène chez moi vers minuit dans son van. Avant de me laisser sortir du véhicule, il me retient par le bras.
- Jili, prendre garde à toi.
- Tu me fais rire. J'ai assez de ma mère pour ce genre de recommandations.
- Tout à l'heure tu m'as fait peur ! Tu es capable d'aller plus loin ! J'ai peur que je ne puisse pas te contenter...
- Et alors ! Nous sommes juste des amis. Tu n'as rien à me prouver.
Il semble déconfit par ma réaction bravache, je le rassure.
- D'accord Élouan je serai prudent.
- Je t'appelle demain dès que j'ai terminé ma journée.
- Demain soir je ne suis pas libre. Ma tante et mon oncle de Nantes viennent diner et ma présence est obligatoire.
- Appelle-moi dès que tu es libre.
- Je verrai.

Je colle un bisou sur ses lèvres sensuelles et l'abandonne. Je fais les derniers mètres à pieds, derrière moi résonne le vrombissement grave du van d'Élouan. Je pédale dans la semoule de mes sentiments envers lui.
Je longe la propriété d'Anton, de la lumière diffuse par-dessus l'ombre de sa maison. C'est vrai, il m'avait proposé de passer la soirée de demain chez lui. Ses potes parisiens ont débarqué dans la journée. Je me demande ce qu'ils font, mais épuisé par ma baise de tout à l'heure, je vais directement dans mon lit sans passe par la case grenier d'où j'aurais pu espionner sa sauterie.

( Certains détails sont véridiques, un jour mon meilleur pote m'a fait la même blague.)

LePoulpe

gaellg88@gmail.com

Suite de l'histoire

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