Premier épisode
Ces elfes !
Il régnait dans la grande salle une tension sexuelle incroyable. L'ensemble des elfes se déshabilla, car dans la cheminée le feu dispensait une chaleur toride. Un des Fïre, le numéro deux, protesta.
- Si nous devons passer un par un, nous y serons encore demain !
- C'est vrai ! approuvèrent les autres.
Indifférent aux revendications, l'ainé des Torn saccageait le trou de Gabriel qui miaulait de plaisir accroché à la table. Jamais, il avait été si heureux d'avoir quitté son manoir. Il songea à Nicolas. Que penserait-il de ce qu'il se passait ? Du bien, évidemment car il lui avait dit d'obéir aux elfes et c'est ce qu'il faisait. Consciencieusement.
- Il faut trouver une solution, j'en peux plus d'attendre ! se plaignit Fïre deux.
- Moi aussi, s'écria la troupe la queue à la main.
- J'ai une idée, lança un autre des Torn, le numéro deux.
Il libéra les poignets et les chevilles de Gabriel qui ne sentit rien tant son cul le brulait de plaisir sous les va-et-vient du Torn. Le Torn deux poussa son ainé qui râla et retourna Gabriel sur le dos. Il protesta, la sensation de vide était intolérable.
- Patiente un peu, nous allons te remplir comme il faut ! assura le Torn deux.
Les deux Torn firent pivoter Gabriel de manière à ce que sa tête pende en dehors du plateau. Tout le monde applaudit, deux orifices s'offraient à eux. L'ainé des Torn grimpa sur la table et s'accroupit entre les jambes ouvertes de Gabriel. Il planta son mandrin dans le petit trou rouge.
- ah ! Il s'est refermé !
Il lima cet antre de plaisir dans une folle cadence. Gabriel ne pouvait plus exprimer sa joie d'être pris que par des gémissements étouffés. L'elfe qui l'avait retourné avait enfoncé son membre tout aussi épais que celui de son frère dans sa bouche puis sa gorge. Il baisait le visage angélique avec bonheur.
Toute l'équipe admirait le travail. Gabriel pensait au cochon de lait qu'il avait fait rôtir sur une broche toute l'après-midi. Il adorait cette sensation d'être utilisé par ses deux orifices. La bite lui écrasait la langue et la glotte avec maitrise. Elle glissait au plus profond de sa gorge allant jusqu'à l'étouffer. Son excitation grimpait. Torn l'ainé arrivait au bout exalté par le corps souple écartelé sur la table. Il s'enfouit au plus profond et éjacula en poussant un cri de tonnerre. Gabriel perçut les chocs de la queue et la brulure de lave du jus dans ses entrailles. Il jouit aussitôt. Son membre dont personne ne s'occupait cracha sa semence blanche sur son ventre et ses tétons dressés de plaisir. Il se cambra sur la table et ses soubresauts éjectèrent Torn numéro deux de sa gorge. L'elfe gicla sur la bouche, les joues et le cou de Gabriel. Il cria moins fort que son frère.
À peine, ces deux-là se retirèrent pour se reposer, que le Fïre deux et le Torn trois, embrochèrent Gabriel. Le jeune homme était une loque, son corps ne lui répondait plus. Les elfes le secouaient chacun le tirant vers lui. Ils se synchronisèrent et Gabriel allait et venait entre les deux membres.
Ce spectacle était excitant au point que les autres craquèrent.
- C'est trop long d'attendre ! protesta l'assemblée.
- Nous avons nos petits frères !
Ceux-ci furent attrapés, la queue déjà sortie, et posés dans la même position que Gabriel. Leurs tuniques volèrent et on pouvait voir trois corps magnifiques étalés sur la table. Les plus jeunes nageaient dans le bonheur. Ils attendaient ce moment avec impatience, mais n'avaient pas osé le demander. Ils avaient pris l'habitude que leurs frères les utilisent pour se soulager et y avaient pris gout. Ils étaient de chaque côté de Gabriel, ils se firent un clin d'oeil par-dessus son torse et se préparèrent à recevoir chacun deux de leurs frères, numéro quatre et cinq pour le Torn et numéro trois et quatre pour le Fïre. Les jeunes queues bien roses se dressaient sur les bas-ventres tendres pendant que leurs frères leur faisaient du bien.
Les frères pénétrèrent les frères. Ils firent rage dans les gorges et les trous fraternels. Six elfes maintenant pilonnaient et limaient trois corps généreux. Les trois restants étaient les deux ainés et l'avant avant-dernier des Fïre. Torn et Fïre les anciens bandaient à nouveau. Ils lorgnèrent leurs numéros cinq respectifs qui se caressaient en bavant devant le spectacle de la table.
- Tu te rappelles, demanda Fïre au Torn.
- Oui. Aller, comme au bon vieux temps ! suggéra le Torn.
Torn un se saisit de Torn cinq occupé dans la bouche de Gabriel. Il rejoignit le Fïre qui empoigna son frère. Les deux ainés s'embrassèrent puis ils échangèrent leurs cinq. Ils se retrouvèrent à côté des trois autres et se firent enculer en levrette. Ils se collaient des épaules aux hanches permettant à Fïre un et Torn un de s'embrasser et de se caresser. Les deux cinq pliés en deux pleuraient, car ils seraient les seuls à ne pas profiter du trou gourmand de Gabriel. Leurs ainés mirent fin à leurs jérémiades en démolissant leur anus.
Dans la grande salle de Nicolas, c'était un concert de gémissements, de grognements et de soupirs qui résonnait. Une odeur chaude de sexe et de sueur planait et donnait une ambiance bestiale à la pièce. Les queues se succédaient dans les bouches et les culs. Gabriel de par sa beauté et son étroitesse recevait le plus de visite. Les elfes se terminaient sur lui, dans lui. Gabriel avait joui une nouvelle fois et réclamait encore. Les ainés, après avoir bien martyrisé les trous de leurs frères numéro cinq, remplirent à nouveau Gabriel.
Fïre un s'allongea sur la table et empala le jeune homme sur son pieu dur et long. Il fit sauter Gabriel quelques instants sur ses cuisses puis le tira vers lui. Le Torn grimpa sur la table et s'accroupit derrière Gabriel. Il le positionna de telle manière qu'il puisse introduire son mandrin. Il le glissa dans l'antre accueillant et frotta la queue de Fïre qui glapit de plaisir. Gabriel s'accrochait aux épaules et ouvrait grand la bouche d'étonnement. Il était surpris de recevoir deux membres en lui. Cela donna des idées au deuxième Fïre qui sauta sur la table face à Gabriel qui engloutit son sabre. Il était heureux de bénéficier d'autant d'attention. Les trois elfes commencèrent sur un signal du Fïre allongé leurs va-et-vient dans Gabriel. Les autres autour de la table utilisèrent les plus jeunes qui protestèrent un peu jaloux de Gabriel. Ils réussirent entre deux fellations à quémander qu'on les traite pareillement. Aussitôt dit, aussitôt fait.
La table supportait le poids de tous ces elfes en rut. Gabriel se fit gaver par le jus de Fïre deux. Torn l'ainé avec la force de sa queue épaisse frottait celle de Fïre. Ils jouirent ensemble dans l'antre de Gabriel qui fut le dernier de tous à sortir pour la troisième fois son nectar d'ange. Il hulula sa félicité. Il eut à peine le temps d'en profiter, les numéros cinq des Fïre et Torn se jetèrent sur lui. Après avoir été sodomisés par leurs grands frères, ils rendirent la pareille à Gabriel devenue le jouet. Ils se relayaient dans le tunnel chaud qui malgré sa plasticité s'était élargi. Le jus de leurs ainés et de tous les autres elfes sortait et dégoulinait à chacun de leurs coups de reins. Une petite flaque s'étalait sous les fesses et au pied de la table. Le bruit de succion combiné à celui des couinements de Gabriel provoqua l'éjaculation du Fïre cinq qui inonda le ventre palpitant. Il se décala pour libérer la place à Torn cinq qui ne dura pas très longtemps. Il n'eut pas le réflexe de sortir. Il lâcha sa sève épaisse d'elfe dans Gabriel. Lui ne déchargea pas, car ses couilles étaient sèches, mais il ressentit un orgasme interne qui le laissa pantelant et inerte sur la table.
L'ainé des Fïre flatta la peau douce et collante de sperme avant d'annoncer à la cantonade.
- Voilà, nous avons repris à Nicolas ce qu'il nous avait pris. Est-ce que tout le monde a bien profité ?
- Oui ! crièrent les Fïre et les Torn à l'unisson.
- Au lit ! Une dure journée nous attend demain.
Les elfes rangèrent leurs queues redevenues flasques dans leurs chausses et quittèrent la grande salle en riant bras dessus bras dessous, laissant Gabriel sur la table. Il s'étala les bras en croix sur le chêne. Il était épuisé et n'avait plus la force de bouger. Il sentait les derniers jus s'écouler de son trou. Il se retourna sur le côté et glissa sa main dans sa raie. Il recueillit ce qu'il put et l'avala. Ils espéraient que la semence d'elfe soit aussi revigorante dut celle de Nicolas. Il s'endormit tel quel sur la table.
Pendant ce temps...
Nicolas éprouvait un sentiment de solitude dans son atelier. Il travaillait d'arrache-pied depuis déjà plusieurs semaines. Gabriel lui manquait. Il souhaitait que son amour utilise son jouet en rêvant de lui. Il songea à son ange et décida d'aller lui rendre une visite, car il lui restait une nuit et une journée avant la grande nuit. Il termina son labeur et commença à ranger. Il pensait aussi aux elfes. Il espérait que ceux-ci n'avaient pas trop importuné son Gabriel, il connaissait leur indiscipline et leur lubricité. Les plus jeunes ne l'avaient pas laissé en paix. Le souvenir de ses prouesses pour les combler réveilla son désir. Il acheva rapidement d'ordonner ses outils et vérifia une dernière fois que tout était prêt pour la nuit prochaine. Satisfait, il décida de s'octroyer un petit plaisir avant l'épreuve du solstice.
Nicolas sortit dans la tempête de neige et se hâta de rejoindre sa demeure. Il atteint enfin le porche, de la lumière jaillissait des fenêtres. Gabriel ne dormait pas encore, il devait nettoyer après les elfes qui n'avaient aucun savoir-vivre. Il ouvrit la porte et entra apportant un tourbillon de flocons et le froid. Alors qu'il cognait ses bottes l'une contre l'autre, il leva la tête et découvrit un spectacle sidérant.
Sa grande salle toujours éclatante et impeccable était plongée dans un affreux désordre. La vaisselle était rependue ainsi que des restes de nourriture. Cependant le pire du pire dormait nu sur la table.
- Que s'est-il passé ici ? cria Nicolas.
Sa voix réveilla Gabriel. Il se redressa les yeux encore gonflés de sommeil. Il était si adorable, cependant quelque chose clochait.
- Nicolas ! Te voilà enfin !
Nicolas s'approcha de la scène. Gabriel était échevelé, des mèches collaient à son front et une roseur illuminait son teint. Nicolas ne connaissait que trop bien cette roseur. Son regard s'attarda sur le torse et le ventre de son bien-aimé. Des croutes blanchâtres le déparaient. Il y en avait aussi sur son visage. Une sombre colère commença à germer dans le coeur de Nicolas...
Qui a envie d'être à la place de Gabriel ?
LePoulpe
gaellg88@gmail.com
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