Premier épisode
Chapitre -02
Fin de soirée aux Tuileries, nous déposons nos amis à leur scooter et décidons de faire un autre petit saut au labyrinthe.
Il est 23 h 30. Le soleil est couché et les ombres envahissent les allées. Elles se meuvent d'un buisson à un autre, les mains contre les poches, pour mouler leur sexe.
Même si le noir ne facilite pas les choses, j'arrive à distinguer certains visages. Déambulent principalement des quarantenaires-cinquantenaires, des daddys bien tapés. Ce n'est hélas pas ma came.
Morgan et moi tournons lentement une longue demi-heure. Si rien ne m'inspire, je ne suis pas contre observer une bonne bite en fond de gorge, la dépravation feignant de se cacher derrière trois branches de buisson.
Malheureusement, tout le monde se montre timide. Deux fois, nous nous arrêtons contre le mur. En moins de 15 secondes, le chemin est rempli d'hommes qui attendent que quelqu'un fasse le premier pas. Un type en pantalon blanc et un autre en pantalon noir me semblent intéressants, mais je ne distingue pas bien leur visage. Je préfère passer mon chemin.
Personne n'agissant, nous repartons pour un nouveau tour.
J'effectue un nouvel arrêt dans le petit chemin vide qui se remplit en quelques secondes. Morgan poursuit le sien. Le pantalon blanc s'arrête face à moi et me regarde intensément. Il essaie de lire mes intentions dans mon regard, les mains contre les poches.
Discrètement, il détache le premier bouton de son pantalon. Excité, j'ouvre tous ceux du mien et caresse mon sexe à travers mon caleçon noir. Il m'imite et s'approche. Il tend la main. Je retire la mienne pour l'inviter à me toucher. Il me caresse. Lentement. Il prend son temps comme s'il ne voulait pas en perdre une seule goutte. N'en pouvant plus de mon excitation, je baisse mon caleçon et sors mon sexe. Je sens le regard désireux de la foule posé dessus et le vent se glissant sous mes couilles.
Il tombe à genoux et avale mon sexe.
Je lève les yeux. Dix personnes nous regardent. L'un d'eux, un grand black, trop musclé (ou trop gras ?), dans la quarantaine bien tapée, s'approche et lève ma chemise pour mieux observer mon suceur du soir. Il continue de lever ma chemise et me caresse les tétons.
Je ne distingue plus Morgan. Je le cherche du regard et semble le distinguer parmi des buissons. Il doit avoir une autre cible.
Mon suceur se lève et m'embrasse. Je lui touche enfin le sexe. Il est de petite taille, mais se loge parfaitement dans ma main.
Le grand black se baisse et me lèche les tétons. Un cinquantenaire approche sa main blanche et touche mon torse. Je me sens étouffer et mal à l'aise.
Je remonte mon caleçon, ferme ma braguette et rejoins Morgan
Je le retrouve dans un renfoncement embrassant l'homme au pantalon noir. Leurs deux sexes turgescents se frottent l'un contre l'autre. L'homme jette un oeil sur moi et tend le bras pour m'attirer à eux. J'obéis. J'attrape son sexe et me rends compte que mon pouce et mon majeur ne peuvent pas faire le tour de la base de sa queue tellement elle est épaisse.
Je souris de plaisir.
Morgan a trouvé une perle.
L'homme murmure quelque chose à l'oreille de Morgan. Ils referment leur braguette et sortent du labyrinthe.
- On va aller ailleurs. Aux escaliers, on sera tranquilles.
Il ouvre un portail. Nous descendons des escaliers à trois en haut desquels une personne fait le guet. Quand nous arrivons en bas, deux hommes remontent précipitamment leur pantalon. Ils devaient déjà s'enculer.
- Il y a déjà quelqu'un.
Nous faisons demi-tour.
Retour dans le labyrinthe. L'homme se baisse et se faufile dans un buisson haut où une sorte de cavité s'est formée au fil des rapports.
- On sera tranquilles ici.
Il nous attire à lui et nous nous retrouvons là, dans le parc des Tuileries, à nous embrasser en toute discrétion.
Soudain, un homme approche. Notre embrasseur se retourne et tend la main.
- Non.
L'intrus dégage. Un autre arrive et s'installe sur le petit muret qui jouxte le buisson. Notre nouvel ami lui demande de partir, mais finit par se résigner à se focaliser plutôt sur nous.
Pendant ce temps-là, Morgan s'est mis à genou et a commencé à sucer Pantalon noir. Je me suis empressé de sortir ma queue et de la déposer sur son visage. Il l'a gobée d'un coup. Pendant quelques instants, Morgan alterne entre mon sexe et le sien, pendant que je caresse les couilles de notre invité que j'embrasse à large langue.
Morgan se lève. Je m'agenouille et suce à mon tour l'homme. Pour être plus à mon aise, je baisse mon pantalon à mi-cuisse. Je gémis doucement de plaisir. Je sens le vent se faufiler entre mes fesses. J'adore. Je me branle avec un plaisir incommensurable tout en suçant cet inconnu dans un parc public.
Je suce également Morgan
Puis je me lève en continuant de caresser le pantalon noir. Je l'embrasse tandis que Morgan joue avec ses fesses. Il cale son sexe contre son cul et se frotte à lui de toute sa longueur.
Il me murmure soudain à l'oreille :
- J'adore trop ta bite. Celle de ton mec est bien, mais la tienne... elle est trop belle ! Actif ou passif ?
- Les deux. Et toi ?
- Aussi.
Un bruit d'emballage me fait lever les yeux. Morgan enfile un préservatif, humidifie le tout et entre dans monsieur. Ce dernier serre les dents et les yeux. Il ne doit pas se prendre souvent un gourdin. Étant donné la taille de son sexe, je ne serais pas étonné que l'on attende de lui qu'il soit plus actif que passif.
Accro à sa bite, je me baisse et reprends ma fellation, mais il ne veut pas que cela se passe ainsi. Il me relève et me suce à la place.
Je regarde Morgan dans les yeux pendant qu'il baise Pantalon noir.
De mon côté, je prends mon pied. La fellation. Morgan qui encule. Le vent dans les fesses. Les ombres fournies par l'éclairage public. Les passants qui ne se doutent pas de ce qu'il se passe dans le feuillage.
Tout m'égaie.
Puis je ne pense qu'à une seule chose : je voudrais sentir cette épaisse queue en moi. J'en ai envie. Besoin ?
Je m'avance et embrasse Morgan, tandis que Pantalon noir continue de s'activer sur mon sexe.
Morgan prend son pied à enculer le cul serré de cet inconnu.
Lorsqu'il le sent jouir, il se retire soudain et continue de se branler.
Je l'imite et, en quelques secondes, je finis par larguer une grande quantité de sperme au pied de l'arbre. Morgan m'imite.
Pantalon noir distribue du sopalin. Nous nous essuyons. Puis :
- Merci. Bonne soirée.
- À toi aussi.
Et nos routes se séparent.
Peut-être retrouverais-je un jour cet inconnu et aurais-je le bonheur de le sentir au plus profond de moi-même.
Stéphane Juin
stephanejuin06@gmail.com
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