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Chapitre -03
La vidéo m'a donné envie de le rebaiser, je suis dure comme de la pierre, les couilles à nouveau pleines. Pourtant je me suis bien vidé cette nuit. Je pose mon ordi portable sur le chevet et ce crétin décide de se faire la malle.
Je bondis aussitôt et le plaque contre la porte avant qu'il n'ait pu sortir. Ouf ! Il gueule sa mère de le lâcher : " Lâche-moi, bordel ! Enlève tes sales pattes de PD ! ", etc.
Je ne relève pas ses injures, mais il va manger du PD dans pas longtemps. Il se tortille et m'excite. Je me colle contre son corps chaud pour l'immobiliser. Son petit cul s'emboite bien contre mon bas-ventre. Je bécote la naissance de son cou. Il a une peau si douce que c'est à la limite du supportable.
- J'ai envie de toi, murmuré-je dans son oreille.
- Pas moi ! Je ne veux plus, gémit-il.
Je remarque qu'il gueule moins. Je crois que je vais employer la douceur pour l'amadouer, car ce matin il n'est pas bourré. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, alors je minaude. Ouais, j'aime pas trop ça, mais il faut parfois baisser les armes. Je lui susurre des trucs excitants, du genre : il a une belle bite (c'est vrai), je kifferai de la gouter, la sentir en moi, etc.
Il réagit aussi sec.
- Tu veux que je t'encule ?
- Oui, j'ai envie de toi.
- Putain ! J'y crois pas ! Je suis d'accord ! Après ce que tu m'as mis cette nuit, je mérite une compensation.
Je me décale pour le libérer et l'invite à s'assoir au bord du lit.
- Je vais te sucer d'abord.
Ravi, il pose son joli cul et écarte les jambes. Sa queue est demi-molle. Il commence déjà à se faire des films.
- Fais-toi plaisir, dit-il, fier de lui.
Petit con !
- Oh oui, je la veux !
Je me déteste ainsi, à jouer les soumis avides. J'adore sucer mes partenaires, mais le côté suffisant de ce morveux m'agace. De toute manière, il n'est pas au bout de ses surprises. Donc, je m'agenouille entre ses cuisses, la gueule grande ouverte, la langue sortie pour lécher le gland de monsieur. Une vraie salope, quoi ! Je prends en main son sexe qui a encore durci et j'entortille ma langue autour de la couronne. Je roule une pelle à sa bite. Je pointe dans le méat. Le gout salé m'excite suffisamment pour que j'engloutisse son membre qui se déploie dans ma bouche. Je vais et viens sur le morceau. Benjamin ne se prive pas d'enfoncer sa queue bien profond dans ma gorge. Il gémit à qui mieux mieux. Son bassin se soulève au même rythme que moi. Ma salive dégouline sur mon menton et je commence à fatiguer. Je tente de me retirer, ses mains me collent contre son pubis.
- Tu voulais me sucer ! Eh bien ! Suce, salope de tafiole !
Je rue dans les brancards, mais ce connard a de la force et me maintient cloué sur son sexe. Oh putain de merde ! C'était peut-être pas une bonne idée de jouer au soumis ? Il continue à m'insulter et me baiser la bouche, à moi le dominant ! J'encaisse oubliant tout. Le fut de chair que j'enfourne devient le centre de ma vie. Cinq minutes pendant lesquelles je tombe en transe et perds de vue mon objectif. Le défoncer.
Je suis déboussolé quand il me libère et qu'il s'allonge dans le lit sur lequel il s'étire heureux et narquois.
- Ouah ! C'est vrai que les gays sucent mieux que les nanas. Rien à voir !
Je me relève la queue dressée prête à faire taire cet idiot. La douleur à la mâchoire me rappelle mes devoirs. Benjamin toujours fier de lui continue son discours sur les PD super doués en fellation qui devraient donner des cours aux filles. Soudain, il se souvient de ma proposition.
- Ah oui, j'oubliais que t'as envie de ma bite dans ton cul ! Tu caches bien ton jeu de chienne en chaleur ! Vient ici ma belle, tu vas découvrir le paradis.
J'hésite entre le frapper et l'enculer immédiatement. Je me contiens et me dirige vers mon chevet. Je fais ma gourmande.
- Oh oui, j'ai trop hâte que tu me défonces, chéri !
Je prends deux préservatifs et le tube de gel dans le tiroir. Je jette un sachet à Benjamin.
- Habille toi, beau mâle !
Il est tout content et pendant qu'il revêt le latex je fais de même. Plus rapide, j'ai le temps de m'enduire de lubrifiant. Il finit à peine de se préparer quand je suis à genoux devant lui. Avec un sourire affriolant, je lui propose de mettre aussi du gel. Il refuse, car il veut me sodomiser à sec. Tu m'en diras tant ! C'était pour son cul ! Tant pis !
Je caresse son torse et pince un de ses tétons. Il crie.
- Hey ! C'est à moi de te faire ça !
- Tu crois, chéri ?
Je lui saute dessus et le maîtrise. Ensuite, avec force je le retourne et maintiens ses hanches fermement. Il beugle. Ça, il sait faire ! Je n'écoute pas ses protestations. Je réussis à glisser ma queue contre sa raie et tâtonne du gland pour trouver son trou d'hétéro. Ma bite trop lubrifiée dérape. Il va falloir être rapide. Je raffermis ma prise sur sa hanche gauche et de la main droite j'aide mon bazar à le perforer. Sans pitié ! Je m'enfonce en un seul coup. Il pousse un hurlement de malade qui termine sur une note aiguë. Je lui file une claque sur la fesse droite pour le calmer. Son tube se resserre sur ma bite. Oh ! Que c'est bon ! Je le claque de nouveau, plusieurs fois. Ses halètements s'intensifient à chaque fessée. Sa peau prend une belle couleur rouge.
Je me penche au-dessus de son dos et mordille ses trapèzes. Puis dans le creux de l'oreille, je lui annonce le programme.
- Tu croyais quoi ? Que t'allais pouvoir jouir de mon cul ? Il se mérite et c'est pas un homo refoulé comme toi qui peut espérer faire de moi son jouet. L'inverse par contre...
Sur ces gentils mots, je commence mon travail. D'abord doucement, car je ne tiens pas à éjaculer trop vite dans cet anus si serré. À chacun de mes va-et-vient, Benjamin pousse un long soupir. Il est contracté de partout. Les muscles de son dos et de ses fesses saillissent. Je vais te le détendre !
J'attrape ses épaules puis ses bras que je coince sur son dos et envoie la cavalerie. Je le pilonne avec telle une vigueur que le lit cogne contre la cloison. M'en fous, j'ai pas de voisin ! Son corps tremble et son anus s'élargit. Je tire encore plus sur ses bras afin de m'enfoncer toujours plus profondément. Il change de registre et pousse des râles rauques. J'aimerais bien voir sa tronche. Je continue comme ça un peu puis je me retire. Il s'étale dans le lit comme une loque.
- C'est pas fini, mon joli !
Je tire très fort sur ses jambes et le remets sur le dos. Et là, surprise ! Monsieur bande Dans sa capote! Je la retire. Il n'en aura pas besoin.
- Tu vois, t'adores ça ! Te faire mettre !
Il ne moufte pas et ferme les yeux. Il cache son visage de son avant-bras.
- Prends-moi, qu'on en finisse ! souffle le pauvre petit.
- Pas de problème.
Je soulève ce pantin et le fais basculer cul par-dessus tête. Ses fesses s'écartent et révèlent un oeillet magnifique. Un peu rouge, mais brillant et palpitant de désir. Je retourne à l'intérieur de ce paradis. Ma position demi-fléchie m'offre la possibilité de m'enfoncer en profondeur dans le ventre de cet hétéro pas si hétéro que ça. C'est bon ! Je trouve vite l'angle qui donne du plaisir. Je sens après le passage serré de son anus le relief de sa prostate. Benjamin pousse des gémissements très langoureux à chaque coup de reins. Il prend son pied.
Je continue un temps puis l'envie de voir sa gueule d'amour me revient. Une vraie marionnette, ce branleur. Je le retourne comme une crêpe sur le lit. Ses joues sont rouges, son torse luisant de sueur, et sa queue bien dure. Une belle étoile de mer. J'écarte au maximum ses jambes et le pénètre. Ses yeux se plissent, et sa bouche forme un O. Je m'active en lui ses chevilles dans chacune de mes mains. Je me démène comme un fou puis calme le jeu en venant l'embrasser. Il répond à mes baisers et s'accroche à moi. J'accélère dans son feu.
C'est comme ça que nous prenons notre pied, emboités l'un dans l'autre. Il jouit le premier dans un long cri et un chapelet de contractions anales qui déclenchent mon orgasme. J'ai tout juste le temps de me retirer afin de lui éjaculer dans la tronche. Je lui offre trois gros jets qu'il reçoit sur la bouche et le front. Il réagit à peine si ce n'est sa langue qui essuie mon sperme.
- T'as un cul du tonnerre !
- Je ne suis pas PD...
Il insiste ce crétin.
- Je n'en sais rien, mais si t'as des envies de sodomies, tu seras où venir. À la douche, maintenant!
Je lui claque la cuisse et le traîne jusqu'à la salle de bain.
LePoulpe
gaellg88@gmail.com
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