Chapitre-1
An de grâce 1148, j’ai 18 ans.
Ce matin, alors que j’étais en train de me brandeler allègrement, alors que je sentais la sève monter irrésistiblement, alors que tout me laissait penser que j’allais, de manière imminente, éjaculer une abondante semence, ce matin donc, alors que tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mon frère pénétra dans mon antre, sans crier gare.
Bien entendu, avec regret, j’interrompis les allers-retours que je prodiguais à mon braquemart. Ce dernier, indubitablement effrayé par cette présence étrangère, s’effondra d’ailleurs sur lui-même.
« La pauvre bête ! » s’exclama mon frère. « elle fait un burnes août, elle a vraiment besoin d’assistance ! ».
Sans la moindre hésitation il empoigna la pièce maîtresse de mon équipement qui, sans doute rassuré, repris un peu de sa vigueur. Visiblement expert dans ce domaine, mon frère, en quelques habiles manipulations, la rappela pleinement à la vie.
Je fus extrêmement étonné que ma queue, qui n’avait connu d’autres mains que la mienne, se laissât apprivoiser aussi facilement. La montée de sève ayant repris sa progression, je me décontractai un peu afin de différer, autant que faire se pouvait, l’explosion finale.
À ma grande surprise, je notai que les braies de mon frère présentaient au niveau de la braguette une protubérance dont l’origine était sans équivoque. Croisant mon regard, celui-ci s’enquit : « tu veux la voir ? » (J’ignore encore aujourd’hui s’il voulait dire « la voir » ou « l’avoir »).
Quoi qu’il en soit, sans attendre ma réponse, il entreprit de se débrailler et d’offrir à ma vue le spectacle impressionnant d’une érection monumentale. Je ne pus retenir un « oh » de surprise dont je crains qu’il fut interprété de manière erronée. Ma bouche ouverte fut comprise comme une invitation que je n’osai pas réfuter lorsque le gland gluant força le passage de mes lèvres.
Instinctivement, j’employais ma langue à flatter ce bienvenu intrus insistant sur le frein, récupérant du méat les larmes du plaisir. Je n’aurais jamais pu imaginer que sucer une bite pût être aussi agréable…. Lorsque un coup de reins fraternel mit en contact ce gland avec ma glotte, j’eus un léger haut-le-cœur. Mais le plaisir n’en fut que plus intense.
« Gland sur la glotte, bonheur dans la culotte » Rarement proverbe n’avait été si parfaitement justifié !
Habilement, mon partenaire réussit à changer de position, de telle sorte que sa bouche pût s’emparer de mon membre. Un doigt s’introduisit gentiment dans cet orifice que j’avais toujours pensé n’ être qu’une simple sortie, mais qui s’avéra être la porte d’entrée à un insoupçonné plaisir nouveau.
Au second doigt, manquant d’expérience, je ne pus très longtemps retenir le flux qui échappait à mon contrôle. Je tentai par grognements d’informer du danger, mais on me fit comprendre, par d’autres grognements, que mon jus serait le bienvenu.
Alea jacta est ! À grands jets, je larguai ma sauce et fut immédiatement remercié par un service réciproque prodigué par mon frère.
Quel dommage c’eut été de se priver de cette si savoureuse liqueur séminale !
Dans la foulée, nos bouches s’unirent et nos langues entreprirent de mélanger nos deux jutes. Je fis durer le plaisir pour bien profiter des deux fumets et n’avalai qu’après avoir épuisé toutes mes ressources papillaires.
— Si tu me dis que c’est la première fois, je ne te croirais pas !
— Mais si je t’assure…
— Pas même avec Jacques, le palefrenier ?
— Jacques est mon meilleur ami, mais c’est tout !
— Comme dit le poète : « amitié entre garçons, finit toujours bas les caleçons »
— Mais je ne sais pas s’il…
— S’il aime la quéquette et les accessoires qui vont bien ? Ah oui, crois-moi, Jacques adore la bite et d’ailleurs il en a une splendide, longue et épaisse, dont il se sert avec maestria. Dix lieues à la ronde, Il n’y a pas meilleur enculeur. Fais confiance à ma prostate : c’est sa bite préférée ! Et crois-moi, elle en a connu beaucoup ! En tout cas, je te la recommande chaudement, Par contre, il serait sans doute préférable qu’avant d’accueillir cette poutre, tu respectes un bon rodage avec une queue moins imposante. Celle de Messire Arnaud, par exemple. Sa taille serait idéale pour une inauguration anale !
— Notre jeune seigneur ? Un amateur de damoiseaux ? Mais ne doit-il pas prochainement convoler ?
— Bien sûr, mais c’est uniquement pour la reproduction. À coup sûr, pour la nuit de noces, il fera appel à quelques mâles pour éviter que sa queue ne reste en berne. Dès qu’il aura déchargé dans le trou recommandé par l’église et par la génétique, il renverra la donzelle dormir et nous finirons la nuit comme il se doit, entre hommes.
— Nous ?
— Jacques et moi avons déjà été invités, mais je ne sais pas si d’autres convives sont prévus. Je me demande si, une de ces nuits, Jacques, qui a l’oreille du vicomte, ne pourrait pas lui glisser un mot en ta faveur… pendant qu’il lui glissera son mandrin dans le fondement.
Tu es jeune, bien monté, pompe comme un dieu, ouvert de l’arrière-train… À mon avis, il ne tarderait pas à vouloir tester tes compétences et tu devrais pouvoir passer très prochainement une nuit torride dans le lit seigneurial ! Jacques se fera à coup sûr un plaisir de te recommander.
— OK. Je vais faire en sorte qu’il puisse le faire en toute connaissance de cause. Dès que mes couilles auront refait le plein, je file à l’écurie…
Ghell2000
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