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Chapitre-3 | Jouissance à quatre
Lucas, de son côté, avait laissé mon sexe à la femme et m’embrassait, sa langue explorant ma bouche avec une frénésie , ses dents mordillant doucement ma lèvre inférieure, ajoutant une nouvelle dimension à l'assaut sensoriel.
L'homme, témoin privilégié, laissait échapper un gémissement discret. Ses yeux détaillaient mon sexe offert, ce beau sexe brun, épais, veineux, avec son gros gland rougeoyant et humide de désir.
Il se masturbait plus vite maintenant. Il était hypnotisé par le spectacle, par la bouche de sa femme sur mon sexe, par la beauté de mon corps offert à leurs convoitises. Une ivresse homosexuelle voyeuriste le submergeait, abandonnant toute résistance, toute culpabilité.
Et puis, presque au même moment, j'ai senti le doigt fin de la femme se glisser délicatement dans mon anus, une intrusion inattendue et incroyablement excitante. La sensation, d'abord surprenante, s'est rapidement transformée en un picotement de plaisir intense, irradiant dans tout mon bassin, amplifiant chaque succion, chaque baiser, chaque caresse à son paroxysme.
Il voyait sa femme et Lucas se partager mon corps, se disputer mon plaisir. Une excitation trouble le traversa, mélange de jalousie et de voyeurisme. Il aurait aimé être à leur place, être celui qui me donnait du plaisir, être celui qui me possédait.
Les sensations, multipliées et complexes, m'ont submergé. La chaleur de leurs deux bouches, la douceur de leurs langues, la pression de leurs lèvres, le regard vicieux de l’homme, son sexe … tout cela venait amplifier mon excitation, porter mon désir à un niveau jamais atteint.
Et c’est à cet instant précis, que le paroxysme nous a emportés, tous les trois, dans une vague de plaisir collectif et débridé.
Une onde de choc a parcouru mon corps, secoué de spasmes puissants et incontrôlables. Un long gémissement rauque, mêlé de surprise et de plaisir, s'est échappé de ma gorge, tandis qu'un flot de sperme brûlant jaillissait de ma verge, inondant les bouches avides de la femme et de Lucas qui l’avait rejointe avant l’éruption.
L'homme, les yeux exorbités, le visage congestionné, observait ma jouissance avec une avidité dévorante, absorbant chaque spasme, chaque soubresaut de mon corps comme si c'était lui qui jouissait, comme si mon plaisir était son plaisir, comme si ma virilité se déversait en lui.
Au même instant, j'ai senti la femme se tendre sous mes mains, son corps se crispant en une vague de contractions intenses. Sa culotte devait être trempée. Un soupir de jouissance, profond et guttural, est venu ponctuer son propre orgasme.
Et Lucas, collé contre moi, a frémi à son tour, son corps vibrant de spasmes de plaisir, souillant l’intérieur de son pantalon, la main crispée sur sa braguette, sa respiration saccadée se mêlant à la mienne dans un souffle de satisfaction partagée.
L'homme, le visage crispé par l'orgasme, laissait échapper des râles de plaisir rauques, son corps entier parcouru de spasmes discrets mais puissants, témoignant d'une jouissance profonde et intense. Il a joui à son tour, son sperme jaillissant en jets courts et épais sur sa main, son corps entier parcouru de spasmes puissants, témoignant de l'intensité de son orgasme voyeuriste.
Son sperme jaillissait, symboliquement, en même temps que le mien, comme si son orgasme homosexuel était inextricablement lié au mien, comme si ma jouissance avait débloqué la sienne.
Dans le compartiment de train, désormais saturé d’une tension érotique presque palpable, presque matérielle, un silence lourd et haletant s'est installé. Seules nos respirations rapides et saccadées venaient briser le silence, témoignant de l’intensité de l’instant que nous venions de partager, de l’énergie érotique que nous avions libérée ensemble.
Le train, lui, continuait sa course folle à travers la campagne, impassible témoin de nos transgressions, emportant avec lui le secret brûlant de notre jouissance à quatre, laissant derrière nous les limites de la pudeur et de l'interdit, pour un instant de pure et simple communion charnelle partagée.
Lentement, nous nous sommes séparés, brisant les contacts physiques, revenant à la réalité du compartiment de train.
Je me suis rhabillé rapidement lissant les plus de ma chemise et de mon pantalon, le sexe encore suintant dans mon caleçon.
La femme a relevé la tête, ses yeux brillants d’une satisfaction intense, un léger sourire amusé étirant ses lèvres rougies.
Lucas s'est redressé à son tour, le visage encore congestionné, les yeux humides de plaisir, un sourire complice se dessinant sur son visage.
L’homme, a refermé son pantalon, la braguette tachée, et a posé un regard satisfait sur moi, un mélange de triomphe voyeuriste et de reconnaissance muette.
Nos regards se sont croisés à nouveau, silencieux mais éloquents, échangeant un bilan muet de notre expérience partagée. Une forme de complicité nouvelle, de connivence inavouée, s'était tissée entre nous quatre, liée par le secret de nos transgressions, par l’intensité de nos plaisirs partagés.
Dans une atmosphère chargée en odeurs de sueur et de foutre, le contrôleur a surgit pour contrôler nos billets.
Jerem384
frenchbi69@laposte.net
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