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Voyage au Brésil
Notre petit groupe de français se reforme alors que nous récupérons nos bagages, les râleurs ne m'ont pas manqué car aussitôt leurs complaintes sur le vol, les films proposés et la nourriture reprennent. J'essaye de deviner à la tête déconfite les passagers qui ont eu la malchance d'être leurs voisins.
Une fois nos valises récupérées, nous pénétrons dans un grand hall de l'aéroport de Rio. Une splendide brésilienne au teint hâlé tient une pancarte de notre société entre ses mains, son accent nous souhaite, dans un français parfait, une bienvenue charmante à la sonorité locale. Elle a la trentaine environ, se prénomme Yolanda et les pointes de sa longue chevelure dorée viennent couvrir sa poitrine saillante sur son débardeur d'un rouge vif. Grâce à sa taille fine, l'élargissement de son bassin retient aisément son léger panta-court en coton blanc. Elle porte des Havaianas noires, claquettes typiquement brésiliennes, un de ses orteils est cerclé d'une bague. Ses yeux verts finissent de me charmer totalement alors que je ne prête pas attention à ses explications sur notre séjour. Elle nous mène vers l'extérieur et un minibus qui, une fois chargé, nous conduit vers l'hôtel en prenant soin de nous dévoiler les lieux typiques de Rio : Coppacabana, le pain de sucre, le Christ Rédempteur, les favelas sur lesquelles notre guide insiste peu. J'imagine une consigne du ministère chargé du tourisme, ne pas montrer le revers de la médaille. D'un autre coté, comment ne pas le voir ?
Enfin, le véhicule se gare devant l'entrée d'un somptueux hôtel dont Yolanda nous rappelle la chance d'y séjourner en cette période d'évènement mondial. Nous ne sommes pas surpris des moyens mis en oeuvre par notre société, et à vrai dire, le contraire nous aurait vraiment surpris. Aucun des râleurs n'en fait la remarque d'ailleurs considérant la situation comme normale, je n'ai pas envie que notre charmante guide m'assimile à leur étroitesse d'esprit et ne me prenne pour un plouc comme ils le sont.
A la remise de nos clés de chambre, le concierge a la bonne idée de héler nos patronymes et nos numéros de chambre. C'est parfait. Aussitôt, Virginie fait allusion au bien fondé de mon nom de famille, sous le ricanement de mes compagnons. Elle se permet même de le faire comprendre à Yolanda. Bravo. Par dépit, j'ai envie d'applaudir. Une fois ma chambre gagnée, je me jette sur le lit dans un profond soupir de dépit. Je n'ai vraiment pas envie de voir Virginie pour le moment et aussi j'ignore ses appels contre ma porte. Le décalage horaire me rattrape et je m'assoupis sans m'en rendre compte.
Je suis réveillé par des coups sur ma porte, il s'agit de Virginie suivie par Bertrand. J'ai l'impression d'être au beau milieu de ma nuit, je ne pourrai pas dire si l'on est le soir ou déjà le matin suivant. Ils ont l'air d'être impatients.
" Alors, tu dormais ou quoi ? " a-t-elle la présence d'esprit de me demander.
" A ton avis ? Il se passe quoi, là ? " tout en espérant pouvoir regagner mon lit sous peu.
" T'as rien écouté de ce qu'a dit Yolanda toi à notre arrivée. Tout le monde se retrouve dans le grand salon de l'hôtel, on va pouvoir rencontrer nos collègues du monde entier ! " s'exclame-t-elle.
" Dépêche-toi, on va nous remettre nos pass pour les accès au stade. Au fait, Yolanda voulait de voir mais tu n'as pas répondu " rajoute Bertrand.
Au moment où je rentre dans ce grand salon, un grand tableau précise les matchs auxquels nous allons assister. Ils se déroulent tous au stade de Rio, le mythique Maracaña, sûrement pour des raisons de simplicité dans l'organisation d'un tel regroupement. Ainsi, je découvre que nous verrons Espagne/Chili, Belgique/Russie et Equateur/France.
" Yes, on va voir la France ! " commente Bertrand.
" En plus au Maracaña, c'est trop fort ! " j'ajoute avant de m'orienter vers le bar.
Une grande baie vitrée laisse deviner une terrasse éclairée ça et là, sûrement un jardin car des silhouettes d'arbres se découpent sur les lumières de la ville située en contrebas. La cinquantaine de collègues remplit presque totalement la pièce, si bien qu'il devient nécessaire de s'excuser tout en se frayant un chemin. J'engage quelques rapides conversations, toutes en anglais forcément, et rencontre différents horizons. Plusieurs me tentent d'ailleurs, comme ce puissant sénégalais de Dakar ou bien ce jeune allemand de Hambourg, ou bien encore cette grande blonde de New York. Les différents cocktails qui nous sont servis, de prime abord inoffensifs, se révèlent efficaces pour nouer les contacts et délier les plus inhibés. Je surprends même des sourires sur le visage de râleurs. Je remarque un petit groupe, un peu à l'écart, dans lequel figure Yolanda. Je comprends qu'il doit s'agir des différents guides de chaque groupe comme le nôtre. Elle m'aperçoit et, s'excusant brièvement auprès de son interlocuteur, vient me rejoindre. Son français est impeccable, son accent le rend lumineux.
" Alors ? Je t'ai cherché tout à l'heure, je voulais être sûre que tout le monde était bien installé ".
" Ca va, tout est parfait jusqu'à présent. C'est très bien "
Alors que nous trinquons, le passage d'un homme pousse Yolanda vers moi qui saisit ma hanche pour se rattraper. Tandis que je sens sa poitrine s'écraser contre mon torse, son genou remonte le long de l'intérieur de ma cuisse et s'arrête sur son objectif avoué.
" Viens avec moi sur la terrasse, on a tous les deux quelque chose à voir " me chuchote-t-elle à l'oreille.
Passant ses doigts dans les miens, elle m'entraine vers un coin de la terrasse qui en l'absence d'éclairage baignait dans la pénombre. La vue est simplement spectaculaire. Les immeubles illuminent la baie de Rio, tandis que les lumières des favelas imitent un champ de lucioles. Isolé dans la nuit, un écrin de lumière entoure le Christ Rédempteur. Yolanda n'a pas attendu et m'ayant adossé à une pile de transats, elle s'agenouille devant moi et embouche aussitôt mon sexe.
" C'est vrai que tu es monsieur grosse bite " dit-elle en délaissant un instant mon engin.
Je souris à sa remarque si innocente, étant plus en colère vis-à-vis du concierge maladroit mais surtout vis-à-vis de Virginie. Sa fellation est divine si bien que je n'aperçois les lumières que par intermittence maintenant. Des frissons me parcourent le dos et me font tressaillir. Mon plaisir est intense, des vagues de chaleur m'envahissent et je sens que je ne vais pas pouvoir résister plus longtemps. Au même instant, Yolanda relâche son étreinte.
" Attends. Du monde sort. Viens, on va dans ta chambre pour finir " m'intime-t-elle tout en me rhabillant.
Esquivant les nouveaux venus admirer la vue, nous nous dirigeons vers ma chambre et alors que nous pénétrons dans l'ascenseur, nous sommes rejoints par Virginie.
" Qu'est-ce que tu viens faire là ? " peu soucieux, sur l'instant, de sa réponse.
" Pimenter la soirée " répond-elle calmement avant de venir embrasser Yolanda qui, un instant décontenancée, le lui rend avec passion.
Maintenant enlacées, poitrines serrées l'une contre l'autre, je m'immisce entre elles et commence à caresser chaque fessier. Alors que mes doigts veulent se faire plus inquisiteurs, la porte s'ouvre sur le couloir.
Nous gagnons rapidement ma chambre et, me poussant sur le lit, Virginie vient m'embrasser tandis que Yolanda reprend mon sexe en bouche. Ayant ouvert son chemisier, la première me présente tour à tour chacun de ses seins que je finis par mordiller après en avoir lécher les tétons du bout de ma langue. Yolanda déroule un préservatif sur ma verge et ne tarde pas à venir s'empaler dessus. Aussitôt elle me chevauche tel un étalon sauvage dont elle jouit de la fougue, la cadence de ses mouvements agite ses seins que j'essaye de saisir. C'est alors que Virginie, dorénavant nue elle aussi, s'assoit sur mon visage et ne me laisse que le cunnilingus comme option. Je déchaine ma langue sur ses lèvres, sur son clitoris et dans son vagin. Mes mains écartent ses fesses et les pétrissent puissamment. Face à face, les deux filles reprennent le baiser interrompu lorsque l'ascenseur avait ouvert ses portes. Puis, tour à tour, elles prolongent ce baiser sur les seins de l'autre. Mes râles et leurs gémissements emplissent la chambre, le plaisir se partage, se passe à l'autre et revient encore plus fort.
" Je veux en profiter moi aussi ! " demande Virginie délaissant mon visage.
" Vas-y ma chérie, c'est du bon cet homme " répond simplement Yolanda esquissant un sourire.
" Prends-moi tout de suite par le cul, c'est là que je préfère " m'ordonne Virginie alors qu'elle se met à quatre pattes sur le lit.
Je suis debout au pied du lit maintenant, je l'ai ramené vers moi et je présente mon sexe sur son petit bouton. Retirant le doigt qu'elle s'y était inséré, celui-ci s'entrouvre et semble appeler mon sexe. Sans avoir trop à pousser, mon gland passe son sphincter et s'établit dans ses entrailles. Allongée sur ses seins, Virginie s'extasie de la plénitude de sa jouissance qui lui fait fouiller les draps de ses mains qu'elle tend devant elle. Yolanda n'est pas en reste et vient bientôt se placer assise vers la tête du lit, les jambes écartées et présente son sexe à Virginie. Celle-ci dévore littéralement l'entrejambe de sa partenaire qui ne tarde pas à exprimer son plaisir en caressant ses seins, ses yeux sont captivés par le spectacle. Mais cela ne semble pas étancher leur soif sexuelle et je reprends la sodomie une fois que celles-ci s'engagent dans un 69 endiablé, Virginie étant maintenant sur le dos.
" Oh putain je vais jouir ! " alors que je sens la sève monter.
" Attends, je veux tout ! " répond Yolanda qui s'empresse de retirer mon armure de latex.
Nouant mes doigts dans sa chevelure dorée, je bascule sa tête en arrière alors qu'elle ouvre sa bouche. De longues giclées s'écrasent sur son visage, certaines pénètrent sa bouche. Mais très rapidement, elle reprend son étreinte avec Virginie qui, elle, n'avait pas arrêté son labeur. Je prends place sur un fauteuil tandis que je prends plaisir de la sensualité et de la jouissance offertes par la beauté de ces deux corps. Je préfère leur laisser un peu d'intimité à la vue de cette passion naissante et il me faut me rafraichir dans la salle de bain de toute façon. A mon retour, leur ébat a cessé et elles s'échangent de petits baisers, enlacées et allongées sur le lit. Je reforme notre trio et vient m'étendre dans le dos de Yolanda qui saisit ma fesse de sa main droite, je ne tarde pas à m'endormir, épuisé par une journée tronquée dans sa durée mais tellement remplie. Au réveil, je suis seul dans le lit.
Bearhand
bearhand@hotmail.fr
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