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Nouvelle donne et nouveau jeu.
Ca m'a pris un an pour le faire changer d'avis mais ca y est, mon homme m'autorise à me faire opérée pour que l'on me pose des implants mammaires. Il a craqué parce que j'ai menacé de le quitter. Je sais que je peux être indépendante, Lisa, qui est devenue ma meilleure amie, est prête à m'aider si besoin et je commence à me tisser un réseau, certes plutôt libertin, assez conséquent. Patrick le sait et je le suspecte d'ailleurs, de me chercher un remplaçant suite à mon ultimatum. La sonnette me tire de mes pensées, il s'agit de Lisa justement. J'empoigne mon sac de voyage où j'ai rassemblé quelques affaires puis je quitte le studio.
" Bonjour ma chérie, tu es ravissante ! " me dit-elle quand je monte à bord du taxi.
" Merci d'être là ! " lui réponds-je en lui faisant la bise.
" Ne t'inquiètes pas, je suis là pour toi. J'ai déjà préparé ta chambre pour ta convalescence à la maison ".
Je serre sa main dans la mienne pour me donner du courage pendant le trajet jusqu'à la clinique. Demain, j'aurai une nouvelle poitrine d'un bonnet C, je serai femme, un peu plus. Le chirurgien m'accueille et me rassure lui aussi une dernière fois. Deux jours plus tard, c'est avec fierté qu'il me dévoile mes nouveaux attributs. Il inspecte une dernière fois les deux petites cicatrices à la base de mes seins, le travail est splendide et c'est avec précaution que je touche ceux-ci. La sensation de ces masses sur ma poitrine est perturbante. Pendant qu'il signe mon autorisation de sortie, une infirmière se charge de refaire mon bandage autour du buste que je pourrai retirer demain.
J'ai du mal à me remettre les idées en place quand je me réveille le lendemain dans une chambre que je ne connais pas et il me faut quelques minutes pour me souvenir de Lisa venant me chercher à la clinique, de la coupe de champagne. Avec les antibiotiques, je m'étais effondrée très rapidement.
" Lisa ! " appelle-je n'osant pas retirer le bandage après m'être redressée dans le lit.
" Ca y est, tu es réveillée. Tout va bien ? " s'enquiert-elle en pénétrant dans la pièce.
" Oui. Tu peux m'enlever ca ? " demande-je en pointant le bandage.
" Bien sûr ! Ca ne te fait plus mal ? ".
" Non. J'ai envie de voir ".
" Oh chérie...c'est splendide ! " constate-t-elle.
C'est vrai. J'ose poser mes mains dessus et je commence à les caresser, à en apprécier leur volume. Je remarque que mes tétons sont étonnement sensibles et qu'ils se mettent déjà à pointer. J'invite Lisa à les toucher elle-aussi, je désire avoir son avis. Avec douceur, ses doigts en décrivent les courbes, en caressent les rondeurs avant d'en pincer les tétons. La tirant vers moi, j'applique ma main sur sa tête pour l'attirer sur mes seins. Sa langue m'électrise cette nouvelle zone érogène pour moi, des frissons me parcourent le dos jusqu'aux fesses.
" Maintenant tu es parfaite, des seins et des cheveux longs, tu as tout d'une femme et même un peu plus !" s'exclame-t-elle.
" Baise-moi, j'ai envie de fêter ca ! " implore-je.
" Non, tu sais ce qu'a dit le chirurgien : rien avant trois jours " me rappelle-t-elle.
" Tu m'as excitée, tu sais bien que je suis qu'une petite salope en chaleur ! ".
Encore trois jours à attendre, je me morfonds comme une enfant capricieuse ce qui a le don de faire rire Lisa aux éclats. Je passe le temps en essayant les quelques vêtements que j'ai emporté dans mon sac, surtout les soutiens-gorge, qui ont maintenant quelque chose à soutenir. J'observe mon profil dans un miroir, nue ou habillée, j'ai enfin le corps d'une femme.
Le lendemain après-midi, je décide de passer au studio afin de récupérer d'autres ensembles que j'ai envie d'essayer, Lisa est sortie pour quelques heures aussi je m'y rends seule. Une surprise m'attend, alors que je m'approche de la porte j'entends des bruits explicites quant à leur origine, ce que je découvre dépasse mes craintes. Mon homme se fait sauvagement sodomisé par un jeune lascar déchainé, les yeux fermés, il gémit de douleur.
" Hn !...hn !...hn ! Oh putain !... Haa !".
" Prends ma queue, vieux pédé ! Je te défonce, sa mèèèère ! " souffle son jeune amant.
" Ha !...ah ! Aie ! Doucement ! Ca fait mal " supplie mon homme.
" Ta gueule sale pute ! ".
" Je dérange ? " demande-je, stoppant net les deux protagonistes.
" Oh merde ! C'est ta meuf ? ".
" Hein ? Mais qu'est-ce que tu fais là, salope ? Je croyais que tu rentrais dans deux jours seulement " bredouille Patrick en constatant ma présence.
" Oh pardon ! Excuses-moi de passer chez moi sans prévenir ! ".
" Oh la ferme ! C'est à moi ici ! ".
" Et c'est comme ca que j'apprends que tu aimes te faire baiser ? Tu ne crois pas que tu aurais pu m'en parler ? ".
" Tu n'as qu'à te barrer si ca ne te plait pas, je ne te retiens pas si tu penses pouvoir t'en sortir sans moi ! " tente-t-il de m'impressionner au bluff.
"T'inquiètes pas pour moi. Je passerai récupérer mes affaires demain et après, ciao ! ".
Le lendemain, Mike et Lisa m'accompagnent cette fois et nous remplissons quatre valises de vêtements et deux gros sacs de chaussures. Je suis quelque part déçue que ca se termine comme ca, mais les derniers temps étaient devenus tendus entre nous deux et la perspective de mettre un terme à notre relation était devenue de plus en plus évidente. Deux fois trompée dans les mêmes circonstances, j'ai maintenant besoin de penser à moi, de réellement commencer une nouvelle vie.
Lisa me propose de rester chez elle, le temps que je trouve un nouvel appartement, ce que j'accepte volontiers. Après une nuit au calme, elle me propose de sortir le soir même en boite afin de me changer les idées, sa copine se joindra à nous. Nous passons l'après-midi à m'habiller, me déshabiller puis me rhabiller à nouveau. Ses mains m'électrisent tantôt en effleurant ma peau, tantôt en me saisissant fermement les seins ou les fesses. Le résultat des essayages comble mes envies. Une petite jupe noire plissée, des bas et un bustier assorti qui laisse deviner ma lingerie et fait surtout ressortir ma poitrine, et chaussée d'une paire de bottes noires elles-aussi.
" Julia, permets-moi de te présenter Nadia " m'annonce Lisa en tenant cette magnifique beauté slave aux yeux bleus par la taille, sur le trottoir devant la boite.
" Enchantée de te rencontrer " réponds-je en lui faisant la bise.
" Moi-aussi, enfin je te rencontre ! Excuses mon français, mais je suis tchèque ".
" Elle parle très bien français, elle veut se faire mousser ! Allez, on entre les filles! " interrompt Lisa.
Nous investissons la piste et je sens que rapidement notre trio ne passe pas inaperçu, des hommes se rapprochent de nous. Les filles mettent les choses au clair dans un long baiser langoureux, tandis que je me laisse séduire par un athlète plus jeune que moi mais incroyablement bien bâti. Ses pas se font de plus en proches, enfin il pose sa main, juste entre ma taille et le haut de ma fesse. Je passe mes bras autour de son cou et je viens l'embrasser, moi-aussi j'ai envie de mettre les choses au clair. Sous le prétexte d'une danse, il se place dans mon dos puis il s'approche de mon oreille.
" Tu me fais grave bander, j'ai trop envie de toi, là et maintenant ! ".
Il est vrai que je sens sa queue qui déforme son pantalon venir se caler dans ma raie alors que sa main est remontée sur mon sein. Sa proposition me plait bien, j'ai envie de baiser après plusieurs jours d'abstinence forcée, mais j'ai envie de m'amuser un peu en le déstabilisant.
" Vas-y ! Je monte dans tes bras et tu me prends là, au milieu de tout le monde ! ".
" Heu, tu préfères pas aller aux chiottes ? " répond-il un peu embarrassé.
" Je plaisante, je te suis ! ".
" Par contre, je la veux uniquement dans le cul ! " rajoute-je en entrant dans une cabine inoccupée.
" Oh t'es une vraie salope toi ! ".
" Tu n'as pas idée mon joli".
Je relève ma jupe puis après avoir écarté mon string sur une de mes fesses, je prends appui sur le réservoir. Sa queue compense sa taille par sa raideur, je sens que son empressement est trop rapide et qu'il ne va pas me laisser le temps de jouir moi-aussi. Malgré mes remarques, le rythme ne faiblit pas et mes espoirs d'extase s'envolent quand il me saisit fortement par les hanches et pousse un râle de vainqueur.
" Alors ca t'a plu, salope ? On remet ca quand tu veux !" me déclare-t-il fièrement.
"Alors, dans l'ordre, non et non. Apprends d'abord à baiser dans la durée si t'as encore envie de baiser dans ta vie " lui claque-je à la figure.
Je remonte rejoindre les filles et leur raconte la suite de ce qu'elle avaient vu commencer sur la piste. Nadia me prend dans ses bras pour danser mais aussi pour me réconforter de cet échec. Plus que jamais, j'ai envie de prendre mon pied mais je réalise que tous les hommes sont plutôt de jeunes étudiants, il me faut un mâle, un vrai. Lisa m'ayant confiée une clé, je prétexte une fatigue pour m'éclipser. J'hèle un taxi et lui demande de m'amener près de la Seine et de mon ancien studio, j'ai envie de vérifier si Patrick y est.
" Hé chérie, ca t'intéresse ? " me demande soudain un homme, tapis devant une porte cochère.
" Je suis un peu trop b... ".
"...trop bien pour ca ? " continue-t-il.
L'homme aux cheveux gris tient fièrement sa queue dans sa main, non seulement il me rappelle Patrick physiquement mais son sexe est colossal. Je subis une telle attraction que, sans un mot, je m'accroupis devant cet inconnu afin de le prendre en bouche.
" Oh t'es une petite bourge salope toi dis-donc ! " commente-t-il.
Il a raison, la vue d'une belle bite me fait mouiller et je la désire aussitôt en moi, fouillant mes entrailles. En plus d'un an, je ne pourrai dire combien de partenaires j'ai eu, ni combien d'orgasmes ils m'ont procuré, en tout cas bien plus que dans ma vie entière d'hétéro.
" Prends-moi par le cul comme une pute contre le mur ! ".
" Penches-toi un peu que je te la mette ! " m'ordonne-t-il.
" Ha ! Oooooooh oui ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Ooooooh oui bien à fond ! " exhorte-je.
" ah petite chienne, tu mouilles jusque sur mes couilles ! ".
" Oh oui baises-moi ! Oh oui, oui, oui, oui...ooooooooui ! ".
" T'aimes ca... Hé, mais t'es un trans ? " remarque-t-il en plaquant ma joue contre le mur.
" Et alors ? Je suis plus chaude que pas mal de filles. T'as vu comme je mouille ".
" Alors ?... je vais te défoncer si t'es en chaleur ".
Il m'emporte alors dans un orgasme si puissant qu'il doit mettre sa main devant ma bouche pour ne pas trop attirer l'attention. Ses coups de rein agitent ma poitrine de bas en haut, je m'émerveille de cette vision doublée de la sensation pour une fois. Le jeune de la boite est décidément allé bien trop vite pour que je m'en rende compte. Je gémis en sourdine dans cette main qui sent un peu la pisse, je jouis enfin et pleinement.
" Tournes-toi salope que je t'arrose la gueule ! ".
" Vas-y donne ! ".
Je sens mon portable vibrer dans mon sac, cela doit être Lisa qui doit être arrivée chez elle et ne m'y trouve pas. L'homme repart rapidement et après m'être essuyée, je trouve facilement un taxi pour rentrer dans lequel je consulte le texto. Colette m'invite au domaine pour un week-end le mois prochain. Elle m'en avait parlé lors de notre première rencontre mais cela ne s'était jamais concrétisé jusque là...
Bearhand
bearhand@hotmail.fr
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