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Premier épisode | Épisode précédent

Hommes de Loi -16

Ici

Plusieurs jours étaient passés après l'assassinat de Stéphane. La sécurisation de l'Hôtel de Police et du Palais de Justice - un comble ! - avait pris plus de temps que prévu. Par choix, j'étais resté à l'hôtel, alors qu'un logement de fonction m'était enfin attribué. Lorsque j'avais reçu l'appel qui me l'annonçait, un voile gris s'était déposé sur les yeux de Clément. Il voulait que je reste. Ainsi, pour que le commissariat n'ait plus à payer ma chambre, il m'avait proposé, avec une délicatesse et une précaution particulièrement amusantes, de le rejoindre dans sa chambre, au dernier étage.

Lorsqu'ils avaient repris l'hôtel, il y a deux ans, les amis et la fratrie avaient fait le choix de rénover le hall, ce qui était une réussite, puis les derniers étages pour continuer à descendre au fur et à mesure. C'est ainsi que je quittais ma chambre médiocre pour rejoindre une superbe suite, installé avec le propriétaire du gîte. Chaque soir, et parfois en journée, j'avais l'occasion d'en apprendre un peu plus sur mon flirt.

Clément Riel, 22 ans. Lorsque j'ai enfin appris son âge, j'avoue avoir eu peur. Entiché d'un commandant de police de sept ans son aîné, je craignais soudainement de n'être qu'un fantasme passager sur un homme plus âgé. Je m'étais trouvé ridicule à ce moment-là, d'avoir pensé ça, tout simplement parce que Clément était allongé contre moi ; et surtout parce qu'il était aussi âgé que moi en réalité. Il a tellement vécu, à l'armée, en reprenant à 20 ans l'hôtel.

Clément était, de ce que j'ai compris, un excellent élève mais n'était obsédé que par l'armée et la liberté. Incompatibles à mes yeux, mais soit. Quelques années sur de lointains théâtres d'opération alors que les garçons de son âge étaient en train de flâner (étudier ?) sur les bancs de la fac ou bien d'éprouver le monde du travail. A son retour, l'occasion d'être libre, indépendant, sans chef, s'est présentée et le voici propulsé à la tête de cet hôtel.

Ces quelques jours ont été l'occasion de rattraper l'avance prise sur le plan intime et sentimental. Plus rationnellement, nous avons échangé nos premiers dîners, nos premières anecdotes et, dans le même temps, nos premières nuits ensemble. J'ai pu faire la connaissance de sa soeur, qui avait bien compris le manège depuis le début, ainsi que ses amis. Bref, nous démarrons une relation sans pour autant avoir encore parlé de couple ou d'amour. Nos corps et nos cerveaux ont déjà été très rapides, nous laissons nos coeurs se reposer pour le moment. Quoi qu'il arrive, je refuserais d'être en couple tant qu'il ne saura pas tout sur moi.

L'intensité de nos échanges compensait le silence morbide qui accompagnait le reste de mes relations. Samuel m'avait prévenu, au moment où le chômage technique s'abattait sur nous, qu'il serait le premier à me rappeler. Encore une fois, je comprends ses envies de solitude. Je suis passé par là. Isabelle était furieuse de se sentir inactive, sans compter la tristesse qui se répandait au fil du temps. Je l'appelle tous les jours, pour la maintenir à flots. Quant au commissaire, il est en lien avec le Ministère pour en savoir plus sur les avancées de l'enquête.

Silence, également, du côté de Thimothée. Il n'est plus connecté sur Grindr, et n'a donc pas vu mon dernier message. Je ne l'ai pas croisé. Clément m'a assuré qu'il avait payé sa chambre pour le mois, sans qu'il n'ait utilisé la note pour le restaurant ou le bar, pour le moment. Je regrettais un peu notre rencontre. Non pas que j'aurais voulu qu'il n'existe pas, au contraire. Je suis quelque peu déçu que nous n'ayons pas pu apprendre à nous connaître.

Ne restent alors que Marc et Favian, qui ont été, tout simplement, formidables. Alors qu'ils étaient de l'autre côté de l'Atlantique, l'un ou l'autre ne cessait de m'envoyer des messages, voire de me proposer un Skype pour qu'ils puissent s'assurer que j'allais bien. Ils sont rentrés ce matin d'ailleurs, et je les attends pour que nous déjeunions ensemble au restaurant de l'hôtel. Evidemment, Clément sera là ... au service. La blague me plaît déjà.

Comme à leur habitude, ils sont tous les deux ponctuels. En revanche, je ne les avais jamais vus en costume. Quel couple !

" Bienvenue chez moi ! ironisai-je en leur tendant la main.

- Julien ! Je suis tellement content de te voir en chair et en os. Tu es en forme ça va, commence Marc en vérifiant que je n'avais pas minci, sa main semblant mesurer ma taille.

- Que veux-tu, on ne se refait pas ! sourit Flavian en m'embrassant. Dans la mode, ils sont obsédés par la taille...

- C'est faux, rougit Marc, je m'inquiétais pour lui.

- De toute l'équipe, c'est moi qui m'en sors le mieux. Samuel est ravagé. Ma procureure est à bout de nerfs et mon chef a peur chaque jour qu'on lui tombe dessus à cause du manque de sécurité. Mais, si vous voulez bien, on va plutôt déjeuner dans la bonne humeur ! "

Le repas se déroule paisiblement, Clément assurant le service et attirant aussi l'attention :

" Vraiment pas mal le serveur, tu dois bien te rincer l'oeil si toute l'équipe est comme ça, dit Favian dans un clin d'oeil.

- Je veux bien l'embaucher pour la boîte ! ajoute Marc hilare, se faisant faussement fusiller du regard par son mari.

- D'ailleurs, pour être si radieux, Clément doit faire des merveilles ! renchérit Favian. Tu nous le présentes quand ?

- Que vous êtes curieux ! Je ne veux pas aller trop vite... "

C'est alors que Clément, sans doute impatient de quitter son tablier pour nous rejoindre, se met à jouer la comédie :

" Excusez-moi Messieurs. Surtout vous Monsieur, dit-il en me pointant. Je vous regarde depuis tout à l'heure, depuis que vous êtes arrivés dans l'hôtel même. Vous êtes charmant, sort-il d'un ton assuré, ravageur.

- Merci jeune homme, c'est flatteur. Vous connaissez le numéro de ma chambre, passez donc me voir si vous voulez, lançai-je dans un clin d'oeil, offusquant mes deux invités.

- Et Clément ? me hurla dessus Marc. Tu as déjà oublié Clément ?!

- On parle de moi ? "

A ces mots, Marc se retourne et tourne au vert. Clément, ce serveur dragueur, était ainsi installé sur la quatrième chaise, en face de moi donc, regardant tout sourire mon couple d'amis. Si Marc était quasiment vexé, Favian manque de s'étouffer de rire.

" Effectivement, tu ne dois pas t'ennuyer ! rajoute-t-il.

- Oui, mais je suis déjà pris, désolé, renchérit Clément en venant m'embrasser sur la joue.

- Et par quel homme, hein ? " ironisai-je.

Pour seule réponse, Clément a enserré ses bras autour de mon cou et de mon torse, insistant sur le plaisir qu'il a de rencontrer mes amis. Marc, sorti de son mutisme, reconnaît que nous allons bien ensemble. Les cafés bus, il était temps pour eux de nous quitter hélas, Favian ayant à rejoindre une école de commerce pour y donner une conférence. Marc y assistera d'ailleurs. Malgré les années de mariage, l'un est toujours passionné par l'autre : Favian ne manquerait jamais, non plus, un défilé de son conjoint.

Clément me propose alors de profiter de ce début d'après-midi pour aller ensemble jeter un oeil aux ventes privées de l'un de ses magasins préférés. Le soleil nous convainquant, nous privilégions la marche jusqu'au centre commercial, nous permettant, sans doute pour l'une des premières fois, encore, de nous afficher ensemble. Rien ne laissait présager que nous étions un couple, sauf peut-être la proximité de nos épaules ainsi que les regards chaleureux. Pour les remarquer, il faudrait s'attarder plusieurs minutes sur nous. C'est donc peu probable.

Je ne m'attendais pas à ça. Le magasin préféré de Clément est en fait dédié à la musique. J'ignorais tout de sa passion pour les instruments. Piano, mais aussi violon, il avait toujours voulu apprendre à en jouer sans jamais oser passer le pas, notamment par manque de temps. Il ne voulait rien acheter, seulement profiter, comme un enfant dans un magasin de jouets. Je saurai me souvenir de ce pêché mignon chez lui.

Sur le chemin du retour, j'ai la vague impression qu'une silhouette familière, croisée à l'aller, nous suit. Saisissant mon téléphone, je précise alors à Clément par SMS mon inquiétude, tout en lui faisant signe de rester discret et naturel. Nous continuons notre discussion, puis tournons dans une ruelle qui faisait un U. La silhouette nous suit à une dizaine de mètres. Je place alors Clément derrière moi, et prends mon arme de service. Je n'aurai pas droit à l'erreur. La dernière fois que je m'en suis servi, c'était sur le parking. Il y a des mois.

L'ombre s'approche et, au bon moment, je tends l'arme contre sa tempe. L'homme se raidit, mais ne bouge plus.

" Je peux savoir pourquoi tu nous suis ? " demandai-je. Il restait silencieux, plutôt paniqué par mon revolver collé contre son visage.

" Je vais être clair. Si tu ne me dis rien, je tire ".

Bravo Julien, excellente idée. Le mec se met à trembler, me tord le bras et tente de s'enfuir. Evidemment que je ne pouvais pas tirer. Merde. Le temps de me relever, je le vois à genoux puis s'écrouler par terre. Levant les yeux, Clément, fier, me lance : " Et moi alors, je sers à quoi ? ". Il lui avait lancé un coup de pied bien placé, le rendant probablement stérile. J'appelle les collègues pour qu'on puisse l'interroger.

Nous restons tous les trois silencieux, lui étant toujours plié en deux au sol. Deux voitures arrivent, et le font s'asseoir à l'arrière. L'un des agents arrivés me demande ce qui lui arrive. Alors que Clément allait répondre, sans doute par orgueil, je lui précise que j'ai du le maîtriser. L'agent s'en va alors.

" Mais pourquoi tu as dit ça ? Sans moi il se serait barré et tu t'attribues les mérites ?! s'emporte Clément.

- Hé ! Doucement, écoute moi ! C'est juste que toi il t'aurait embarqué aussi !

- Ah ouais, et pourquoi ? répond Clément, dubitatif mais calmé.

- Parce que toi tu n'as plus d'uniforme, souris-je.

- C'est vrai. Ca te plairait bien pourtant, me dit-il, lubrique.

- C'est fort probable, adjudant.

- Je ne sais pas ce qui me retient d'enlever ta tenue de civil ".

Un raclement de gorge se fait entendre. L'agent était revenu, un papier à la main. Sans doute gêné, il se met à bafouiller. Je lui arrache des mains, et commence à lire.

" Où avez-vous trouvé ça ?! hurlai-je.

- Dans... dans la ... la poche... essaye-t-il de me dire.

- Celle du taré, là ?! " m'écriai-je.

Clément se saisit du papier, devient blême et me lance, assuré, " vas-y. Vite ". Il a raison, je dois retrouver au plus vite Samuel. J'espère qu'il est chez lui. Je rentre dans la deuxième voiture, les clefs sont sur le contact. Le deuxième agent de police est assis, assoupi. Tant pis, il part avec moi. Je démarre en trombe, toutes sirènes hurlantes. Cet idiot se réveille et tente de prendre son arme, sans doute ayant peur que je ne l'enlève.

" Commandant Daviau, calme-toi mon vieux ".

Il me croit sur parole. Tant mieux, je n'ai pas le temps de batailler. A deux rues de chez Samuel, je retire les sirènes, et me gare au coin de la rue. Mon arme dans mon dos, je ne veux pas prendre de risque. Je marche naturellement, ayant intimé à l'agent de rester là. Alors que j'allais pousser le portail, un mec sort de chez Samuel. Son âge environ, classe mais discret malgré tout. Souriant, détendu, sifflotant même. Calme. Trop calme.

Pétrifié, j'hésite à saisir mon arme et à hurler mes premières sommations. Et si...

" Ah ben, il enchaîne le salaud. Bon coup le mec, je l'ai même pas fait payer. Amuse toi bien !"

JulienW

jw04@gmx.fr

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