Le mystérieux amant

Le mystérieux amant | 8

Vendredi, fin d'après-midi au travail, je dois de nouveau affronter les douches.

Première mauvaise nouvelle, pas moyen de remettre la main sur mon gros douche. J'étais pourtant sûr de l'avoir laissé dans mon casier.

Deuxième mauvaise nouvelle, il y a du monde.

J'ouvre la porte et je tombe sur 9 personnes... Pour 10 douches.

Sam est là. Je me retrouve entre lui et le vigil muet de la dernière fois.

À côté de Sam il y a 2 collègues dont Jean qui le hait cordialement. Du côté du vigil, il y a 5 autres agents de sécurité dont le frère de Zach.

Sam : "encore un rendez vous ?"

Je commence à faire mon shampoing tout en lui répondant par l'affirmative.

On discute un peu de tout et de rien, ça m'aide à faire abstraction du monde autour.

Moi : "tu as du gel douche ?"

Sam : "ah désolé, je viens de le finir."

Et il retourne le flacon pour me le démontrer.

Le frère de Zach m'interpelle : "Nico a un flacon plein à ses pieds."

Il pointe du doigt le mec à l'opposé des douches, je dois passer devant tout le monde.

Bien que gêné, je rigole intérieurement.

Le fameux Nico est un beau gosse tout en muscle, comme ses collègues vigils, cheveux bruns courts, un tatouage tribal sur le pec et le bras droit, des yeux bleus à tomber.

Je rougis au fur et à mesure que je m'approche mais lui semble tout aussi mal à l'aise.

Alors que j'arrive à son niveau, il se décale un peu et je comprends son trouble : le mec bande à fond.

Ses collègues explosent de rire, encore plus quand je me baisse pour ramasser le gel douche et que ma tête se retrouve au niveau de sa queue.

Je me relève et lui fais un clin d'œil.

Moi : "bien foutu tout ça."

Alors que je vais pour repartir, un doute m'assaille.

Je décide de verser une bonne dose dans ma main et de lui tendre le flacon.

Moi : "tu peux me savonner le dos s'il te plaît ?"

Des sifflements fusent. Il est aussi rouge que moi.

Il me savonne le dos pendant que he m'occupe du reste.

Sam : "eh ben, je te croyais plus pudique !"

Moi : "je voulais juste vérifier un truc... Mais non."

Je remercie Nico et je repars sous ma douche.

Je vois le frère de Zach sourire, il a dû comprendre ce que j'essayais de faire.

L'un des vigils se moque gentiment de Nico : "apparament, tu savonnes mal !"

Il rougit de plus bel, je décide de prendre sa défense : "il savonnes très bien, et il est mignon, je suis juste déjà pris."

Sur le côté, Jean balance un "pédale !" à peine audible.

Peu m'importe. Je finis de me rincer et je sors.

Moi : "bon week-end tout le monde."

De nouveaux sifflements. Punaise, je pensais pas que mon cul avait un tel pouvoir sur les mecs.

Alors que je referme la porte, j'entends le frère de Zach : "ben alors Nico, t'as pas pu te retenir ?"

Nico : "ta gueule ! T'as vu ce cul ? J'aurais du tenter ma chance avant lui..."

"chut !"

Je souris. Ok, je commence à comprendre. Je me dis que même la disparition de mon gel douche n'est peut-être pas un hasard.

Je fonce à l'endroit indiqué. C'est un grand parc. J'y suis déjà venu plusieurs fois, il y a de grandes étendues d'herbe ombragées et un petit lac.

À l'heure dite, je pose mon bandeau sur les yeux.

J'espère qu'il ne va pas tarder, je me sens hyper vulnérable là.

Il arrive tout de suite.

Lui : "bonjour Cali !"

Je sens une grande main se refermer dur la mienne et me tirer en douceur.

On marche 5 minutes puis on s'arrête.

Lui : "il va falloir enjamber, puis s'asseoir. T'inquiète pas je te tiens."

Je m'imagine un obstacle que j'enjambe. Mon pied se pose sur une surface à la fois dure et mouvante. Je comprends qu'il s'agit d'une barque.

Je m'assois et lui vient derrière moi, son corps collé au mien.

Voilà déjà le premier sens : son odeur m'envahit. Je me colle encore plus à lui.

Il attrape les rames, je peux sentir ses muscles se tendre sous l'effort.

Au bout d'un moment, il arrête de ramer et le prend dans ses bras.

Il ne dit rien et, peu à peu, j'entends le bruit du vent dans les arbres, le sifflement des oiseaux. Le parc se vidant des humains, il devient le royaume des animaux.

Il s'allonge lentement, moi dans ses bras. Je me blottis contre lui.

Après une bonne heure de câlin, il décide de rompre le silence entre nous, de sa voix grave et douce.

Lui : "alors, tu as pensé quoi de mon coursier ?"

Moi : "tu as pris un sacré risque. Je sais que tu fais parti de la boîte maintenant..."

Lui : "où peut-être que je suis une connaissance de Zach... Peut-être que he suis son frère?"

Je rigole.

Moi : "non ça c'est pas possible, il n'a ni ta voix ni ton odeur."

Le silence s'installe de nouveau.

J'en profite pour passer ma main sous sa chemise et suivre les lignes de son corps.

Moi : "pourquoi ?"

Lui : "pourquoi quoi ?

Moi : "tu es hyper romantique, tu m'aimes, et pourtant tu le laisses coucher avec Zach et tu me demandes même de remercier son frère... Pourquoi ?"

Il reste un moment silencieux.

Lui : "je dois t'avouer un truc... J'aime regarder. Et rien que l'idée de voir mon bébé entre les mains d'un autre homme, ça m'excite un max. Je voulais savoir si ça serait réalisable avec toi."

Moi : "... OK... Si ça peut te procurer du plaisir je veux bien... Mais évite les collègues de travail s'il te plaît, je veux pas mélanger ma vie privée et la vie pro."

Lui : "ah... Yen a qui vont être déçus. Le frère de Zach pour commencer, qui a adoré la pipe que tu lui as fait, et Nico qui a repeint le mur des douches après ton passage... En passant, très intelligent le coups du savonnage du dos pour savoir si c'était moi."

Moi : "j'hallucine, t'étais là ? Où c'est le frère de Zach qui t'a tout raconté ?"

Pas de réponse, le coquin.

On reste un moment là puis il revient vers la berge alors que le froid de la nuit s'installe.

Alors qu'on remet les pieds sur la terre ferme, je l'enlace fort.

Lui : "hey !"

Moi : "je veux rester dans tes bras !"

Il m'enlace à son tour et m'embrasse.

Lui : "si je dors avec toi, je vais pas pouvoir résister, j'ai trop envie de toi."

Comme pour souligner ses propos, il me presse les fesses.

Lui : "je voudrais qu'on se connaisse mieux avant d'en arriver là."

Je love ma tête dans sa nuque. Je sais qu'il a raison. C'est justement ce côté romantique qui me rend fou.

Lui : "mais je sais écouter mon bébé. J'ai appelé un chauffeur pour te ramener. Tu n'es pas obligé de faire quelque chose avec lui, c'est toi qui vois, il est à ton service."

Il le ramène à l'entrée du parc, m'embrasse une dernière fois puis le fait monter dans une voiture.

La voiture part et j'enlève mon bandeau.

Je me retrouve face au frère de Zach.

Moi : "pourquoi je suis pas étonné de te voir ?"

Il rigole.

Lui : "alors, cette soirée ?"

Moi : "merveilleuse !"

Lui : "il paraît que je suis à ta disposition ce soir..."

Moi : "tu veux bien... Que je dorme dans tes bras et soir ?"

Il me sourit en guise de réponse.

On arrive dans l'appartement, direction la chambre. On se déshabille et je me colle à lui. Il referme ses gros bras sur moi.

Lui : "ça va mieux ?"

Moi : "bof, t'as pas son odeur..."

Il rigole et m'embrasse dans la nuque.

Il me dépose délicatement sur le lit, lui entre mes jambes.

Je sens sa queue grossir.

Lui : "tu crois que..."

Moi : "c'est qu'elle est très grosse..."

Lui : "je me cale au fond et je bouge plus."

Je prends sa verge dans ma main. Elle est déjà bien lourde et bien épaisse.

Lui : "tu as du lubrifiant ?"

Je lui montre le tiroir de la table de chevet.

Il y va et sort le lub... Ainsi que mon gode.

Je rougis à fond.

Il enduit le gode et me l'insère en douceur puis revient me câliner.

Lui : "branle moi !"

On reste comme ça une petite demi-heure puis il retire le gode. Je sens son énorme gland pousser ma fleur.

Elle finit par céder dans un gémissement.

Il n'a rentré que le gland et je le sens pourtant déjà rempli.

Pourtant il continue à s'insérer, lentement, tout en me couvrant de bisous.

Arrivé à mi chemin, il s'arrête. Je suis dans tous mes états. Je souffle et je gémis. Jamais ma fleur n'avait été aussi écartée.

Il attend un peu, me caresse les fesses et le bas du dos, puis recommence.

Alors que je commence à gémir fort, je sens ses bourses toucher mes fesses.

Il se bloque au fond. Mon corps convulse, tente de faire de la place à ce corps étrangé imposant.

Lui : "une vraie bite noire. Ça va ?"

Moi, reprenant mon souffle : "han oui..."

Il me relève et le cale à califourchon sur lui.

Il me bécote un moment.

Peu à peu ma douleur disparaît. Mais pas cette sensation de plénitude, dans tous les sens du terme.

Je commence à bouger mes fesses sur son pieu pour bien le sentir en moi. Mes mains parcourent son corps. Je rentre dans une transe propre au sexe.

Lui me mange les lèvres, ses mains me tiennent un peu plus fermement.

Soudain, n'y tenant plus, il me plaque contre le lit et commence à me baiser le cul.

Je gémis comme une femelle en chaleur, resserre mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de sa tête.

Ses mouvements se font plus saccadés et plus violent. Enfin il s'arrête.

Je crie : sa queue grossie puis convulse, tirant une ultime fois sur ma fleur.

Il se retourne sur le dos, toujours avec moi dans ses bras. Sa queue sort d'elle même pendant l'opération.

Alors que je cale ma tête sur son pec, une jambe par dessus les siennes et un bras sur son torse musclé pour passer une bonne nuit, je sens un liquide chaud couler en abondance sur ma fesse.

Il passe un bras sous ma taille, venant caresser mon dos tout en m'attirant contre lui.