Parti de ma campagne à plus de 100 kilomètres, je me retrouve perdu dans une grande ville pour suivre une première année de littérature à la fac. Emménagé dans un studio, je dois gérer courses, ménage, ma lessive et autres tâches en plus de mes cours. Quelle plaie me dis-je souvent. Mais c’est le prix à payer pour mon indépendance. J’adore ma famille mais là-bas, je ne peux pas être moi-même. Seule la ville peut m’offrir cette opportunité.
Au fait, j’ai 22 ans, homo depuis toujours mais pas encore assumé pleinement. Je n’ai eu que des flirtes hétéros pour l’instant, mais rien de plus. Petit avec mon 1m65 et mes 60 kilos, je parais beaucoup plus jeune. Mes cheveux sont blonds coupés courts et j’entretiens un semblant de barbe pour tenter de me vieillir. Timide maladif, je me refugie dans les livres à chaque occasion. Déjà au collège, je prenais asile au CDI à chaque temps libre pour fuir les homophobes qui pullulaient dans la cour. Les passions que je m’autorise sont seulement des fantasmes que je puise dans une consommation de films pornos.
Pendant les premiers mois, ce ne sont que Cours / Studios / Weekend chez mes parents. Le temps passe sans relief. Je n’entretiens pas de relations particulières avec ma promo, seuls quelques mots échangés agrémentent ma journée. Je pense que j’ai toujours sur le dos le poids du harcèlement vécu pendant des années. Je remarque quelques mecs du coin de l’œil, mais je ne m’autorise pas plus. De toute façon, je suis transparent.
Entre les cours, je restais le maximum de temps à la bibliothèque parce que je m’y sentais bien et aussi pour utiliser les ordinateurs indispensables pour les travaux à rendre. J’avoue que ne pas avoir internet dans mon studio me manque, surtout pour consulter les sites pornos pendant mes longues soirées.
Je finis par évoquer à mes parents la nécessité d’avoir internet chez moi. Ils tiquent tout d’abord mais acceptent. Pour le PC, je récupère le portable de la maison que j’étais le seul à utiliser. Je prends rendez-vous auprès d’un célèbre fournisseur et un rendez-vous est rapidement pris la semaine suivante.
Le jour-J, je n’ai pas cours et j’attends l’installateur qui doit venir entre 8h et 14H. Je fais les 100 pas dans mon studio de 20 m2 aménagé simplement. Mon lit dans un angle transformé en canapé, le petit coin cuisine, la TV, une table basse et une commode. Rien de bien évolué, mais j’aime bien mon cocoon.
L’installateur sonne vers 11h. Je lui laisse la porte entre-ouverte et va vers la cuisine commencer un semblant de repas. Concentré, je l’entends frapper à la porte et s’annoncer. Sa voix m’électrise. Viril, grave, forte. Je me retourne et me trouve face à un homme habillé aux couleurs de l’opérateur téléphonique, sourire aux lèvres. Il doit avoir entre 25 et 26, grand, brun, cheveux mi longs attachés, barbe bien épaisse. Il est solide sans être massif. Il me semble repérer un ventre qui lui va plutôt bien.
— Bonjour, je suis Franck.
Je le salue à mon tour et lui indique l’emplacement de l’installation. Il pose ses affaires et commence son boulot. Installé sur le lit, je ne peux m’empêcher de le regarder. Dos à moi, je remarque que son cul est super bombé et semble-t-il ferme. En se baissant, je vois le haut de son boxer et constate aussi qu’il a le bas du dos très poilu. Je suis tellement hypnotisé que je ne l’entends pas me demander d’éteindre la TV et de la rallumer. Quand il se retourne, je redescends sur terre et m’exécute. J’espère qu’il n’a rien remarqué. Après 15-20 min, ma ligne est opérationnelle. J’ai hâte de surfer sur le net tant mon installateur m’échauffe les sens.
Je le reconduits à l’entrée et en guise d’au-revoir, il me tend sa main épaisse et la serre autour de la mienne. Elle est chaude. Cette proximité me trouble. Il le voit, je le sais.
Le soir même je consulte mes sites pornos favoris et passe une nuit solitaire très animée. Le lendemain, je n’ai toujours pas cours. Je projette d’aller me balader dans le centre. Je me force de sortir pour voir autre chose que mes murs. En début d’après-midi, je m’oblige à aller prendre ma douche lorsqu’on sonne à la porte. J’ouvre en caleçon. C’est l’installateur.
— Bonjour, excusez-moi, mais je crois avoir oublié un outil chez vous. Pourrais-je regarder ?
— Bien sûr, je vous en prie. Mais je crains que vous vous trompiez.
Effectivement, il cherche partout et ne trouve rien. Il se rend alors dans l’armoire technique du couloir et revient quelques minutes après chez moi avec un outil :
— J’ai trouvé, puis-je utiliser vos toilettes ?
Je lui indique l’endroit. Je trouve qu’il s’impose beaucoup. C’est une attitude que je n’apprécie guère à l’ordinaire mais, bizarrement, venant de sa part, ça ne me dérange pas. Je décide de passer un t-shirt pour être plus présentable.
Au bout de 5 min, il ressort et va se nettoyer les mains dans la salle de bain. Il veut prendre une douche maintenant, me dis-je agacé. Je le rejoins et le regarde se savonner. Je le trouve vraiment très charmant. Pas d’une beauté parfaite, ça n’existe pas, mais je le trouve singulier. Un homme vers qui on se retourne. Mains séchées, on retourne dans la pièce principale.
— J’aime beaucoup chez toi, me dit-il en me tutoyant.
— Au merci, c’est tout petit. Mes parents règlent une partie du loyer et je mets le reste avec l’aide de mes bourses.
— Ah d’accord, tu es étudiant ?
Je lui réponds que oui et détaille un peu plus mes études et mes projets. Je suis étonné de son intérêt.
— Tu vas pouvoir profiter ici, loin de chez tes parents, sortir, voir du monde, coucher avec qui tu veux, me dit-il avec entrain.
— Oh tu sais, je suis timide, je ne suis pas encore à l’aise ici.
— Dommage, me répond-il en m’embrassant furieusement.
Je le repousse direct. Je ne comprends pas pourquoi il me fait ça.
— Pardon, excuse moi j’ai cru comprendre que tu pouvais être intéressé et comme tu me plais, balbutie-t-il.
J’appuie son regard. Qu’est-ce qu’il est beau. Mon sexe commence à se redresser. Je mets mes mains devant pour qu’il ne voie rien. Trop tard, il a remarqué et s’approche. Il pose ses lèvres sur les miennes. Je me laisse faire. Je tente de lui dire que je n’ai jamais rien fait mais sa langue dans ma bouche ne me laisse pas le temps de parler.
En un tour de main, il ôte mon t-shirt et me pousse sur le lit. Il se dresse face à moi. Il retire sa veste de travail, son t-shirt. Il est superbe. Comme je le pensais, son torse est volumineux, très poilu et petit ventre ferme. Debout, il caresse mon corps, descend sur ma queue qu’il sort et branle doucement. Je pousse des soupirs. Il se met à genoux et embrasse mon gland. Sa barbe me chatouille mais c’est bon. D’un coup, il commence une fellation, ma première fellation. Il alterne douceur, rapidité et gorges profondes.
— Putain c’est bon ! dis-je, la main sur ma bouche.
Il se redresse en me soulevant presque. Face à lui, il m’embrasse et se deshabille complément. Son sexe enfin libre se colle contre moi. Il est très poilu, j’adore ! Il s’assoie sur le lit et me place à genoux entre ses jambes.
Je pose mes lèvres sur son torse, lui lèche ses aisselles poilues ce qui le surprend mais je sens qu’il apprécie. Je descends sur son ventre que je caresse. « Oui, désolé, j’ai toujours eu du ventre » me dit-il. Je lui réponds que je trouve ça sexy. Il me lance un sourire et appuie sa tête sur mes oreillers. Je continue mon exploration. Je passe ma langue dans son entrecuisse, et descends le long de sa jambe jusqu’à ses pieds, autant poilus que le reste. Je les embrasse, les masses. Je découvre un fantasme inconnu. Je me laisse guider et ses agréables.
Franck semble aimer. Il ferme les yeux et se caresse la queue qui prend de l’ampleur. Je me mets à genoux et entreprend de la prendre en bouche pour la première fois. Je passe ma langue sur son gland déjà humide. Ma bouche s’adapte et je commence un va-et-vient aidé de ma main tandis que l’autre s’occupe de ses couilles poilues. Il pousse un soupir de plaisir. Il aime et j’en suis flatté. Tout en le branlant, je lui embrasse ses poils avec fougue.
A ce moment il se couche davantage et lève ses jambes, me présentant son anus rose et très poilu. De ses mains, il écarte bien ses fesses. J’approche ma langue et commence à lui titiller comme j’ai pu voir dans les films. C’est agréable et chaud. Ses poils me chatouillent le nez. De sa main, il plaque ma tête entre ses fesses. J’enfonce davantage ma langue, me prenant au jeu. Je m’éloigne, remplaçant ma langue par moi doigt. Que c’est délicieux. La superbe queue de Franck est dure, comme la mienne. Il se redresse brusquement et me tire sur lui.
Nous nous embrassons avec fougue pendant qu’il me caresse les fesses. Ses doigts viennent sur mon anus. Je le sens appuyer. J’ai peur. Que vais-je sentir ? Mais je crois qu’à cet instant, je m’en fous. Franck me mets sur le ventre et passe au-dessus de moi. Il écarte mes fesses et s’engouffre. A la seconde, je sens la chaleur m’envahir. C’est si agréable. Chaud. Il alterne doigt et langue. Je souffle dans mon oreiller.
Je le sens se relever, soulève mon bassin légèrement et commence à plaquer son gland sur mon anus échauffé. « Je suis vierge » lui dis-je paniqué. Il se couche sur moi, me plaquant avec son ventre, et me rassure à l’oreille qu’il ira doucement. Que même s’il en a l’allure, ce n’est pas un bourrin.
Pas forcément rassuré, je me remets en place. Les premiers centimètres me font souffrir. Il le sent, me caresser pour me détendre. Que c’est gros. Il doit faire 16 cm mais c’est très épais et le gland est énorme. Brusquement, je sens mon trou s’ouvrir et le gland rentre. Il s’arrête et continue la progression lorsque tout d’un coup, il se couche sur moi. Il est entièrement en moi. Les va-et-vient débutent. Doucement d’abord puis plus saccadés. Son poids m’empêche de bouger mais je prends un plaisir immense. Sa bouche dans ma nuque m’embrasse. Je suis à lui. Mon premier.
Après 10 min, il se retire et se lève. Il me retourne, place mes jambes de chaque côté de sa tête et reprend la pénétration. Je le regarde, l’admire. Quel bel homme. Je caresse son torse, passe ma main dans ses poils. Il prend mes mains et les portent à ses lèvres. La cadence s’accélère et j’accompagne ses mouvements. Je suis un pantin entre ses mains.
Il ralentit et m’embrasse subitement, se redresse et reprend la baise plus intensément. Mes souffles se font de plus en plus bruyants. Ma fenêtre est entre-ouverte, on va m’entendre. Fanck me plie les genoux et place mon pied droit sur ton torse et amène l’autre à ses lèvres, il l’embrasse tout en continuant de me pénétrer. Je le sens sortir sa queue et la rentrer d’un coup sec plusieurs fois de suite. Je ne peux plus retenir mes cris. Il me met sa main sur la bouche pour que je me contienne mais ça ne fait que m’exciter davantage.
En action depuis plus de 20 min, nous sommes trempés de sueur. Ma queue est raide de plaisir. Franck accélère la cadence et brusquement pousse un râle en se plaquant sur moi. Il vient d’éjaculer. Je sens le sperme se répondre et couler le long de sa queue encore en moi. Il m’embrasse tendrement. Je vis un rêve éveillé. Il se redresse, totalement trempé et se retire. Le sperme coule le long de mes draps. Pas grave, je vais en changer… Ou pas, ça me fera un souvenir.
Mon bel installateur me regarde, passe sa main sur moi et descend jusque ma queue. Il me branle doucement pendant que son autre main me caresse les couilles et mon anus ouvert. Cet homme est un dieu. Je le laisse faire en soutenant son regard. Quelques minutes après, j’éjacule abondement. Sa main est pleine de sperme et cela ne semble pas le déranger.
Il se lève et se dirige vers la salle de bain, la queue en demi-molle. Pendant que j’entends l’eau couler, je récupère une serviette dans ma commode pour m’essuyer et la passer autour de ma taille. Que doit-on faire après ? Se dire au revoir ? Merci pour le moment ? Rien du tout ? J’aimerais le revoir, mais il ne faut pas rêver. Il sort de la salle de bain et se rhabille sans me regarder. Gêné, je m’assoie sur le lit. Chaussures mises, il se dirige vers moi. Je me lève et il m’embrasse sur la joue :
— C’était cool, à plus peut-être ! Il se retourne et part.
— A plus peut-être… dis-je à voix haute.
Quel con. J’ai passé un bon moment mais ça me fait étranger d’avoir été utilisé. Je vais à la salle de bain me laver, je m’habille et pars en ville.
Les jours suivants se passent sans événements particuliers. Franck continue de me hanter. J’ai adoré ma première fois mais je suis aussi frustré de n’avoir été qu’un plan cul pour lui. La semaine suivante, les partiels du semestre me permettent heureusement d’oublier mon installateur. Après le dernier, je refuse la proposition de sortie d’un groupe de ma promo et rentre chez moi. Musique dans les oreilles, je pense à Franck. Merde, il faut que je l’oublie. Arrivé au pied de l’immeuble, je vois un mec appuyé contre le mur. Il lève sa tête en me voyant. C’est Franck :
— Je t’attendais. Tu m’as manqué, me dit-il.
Lui souriant, je le fais rentrer dans mon immeuble. Il passe en premier et je ne peux m’empêcher d’admirer son cul.
Ange-02
angeday02@gmail.com
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