Je n’ai jamais aimé travailler le vendredi en présentiel. Les bureaux vides voisins du mien ne me retirent pas de ma flemme. Bien au contraire. J’avoue que j’ai fait le strict minimum aujourd’hui, en reportant à lundi les dossiers les plus urgents. A 16h, j’entends les premiers départs en weekend. Quinze minutes plus tard, le couloir est silencieux.
Me retrouver seul ne me motive pas davantage. Pourtant, je décide mollement de photocopier un dossier pour la semaine prochaine, plus pour me dégourdir les jambes que par amour pour le boulot. Impression lancée, je regarde les feuilles défiler assis sur une table lorsque l’ouverture brutale de la porte me fait sursauter.
— Au pardon, je me pensais seul.
— Ce n’est pas grave, lui réponds-je amusé en récupérant mes documents.
Avant de quitter la pièce, je me retourne et ne matte Thomas, un CDD embauché il y a quelques jours.
— Tu fais du zèle ? Je te pensais déjà en weekend.
— Je prends de l’avance, me dit-il avec un sourire, j’aime bien bosser quand il n’y a personne.
— Alors, je ferais en sorte de ne pas te déranger, lui rétorquais-je en sortant.
Qu’est-ce qu’il est mignon. Environ 25 ans, il a la beauté désinvolte. Beaucoup plus grand que moi avec son 1m80, il a une corpulence normale, blond aux cheveux coupés courts. Ce sont surtout sa bouille et ses yeux clairs qui séduisent directement. De surcroit, il est charmant, d’une humeur toujours égale, serviable et en prime il a un cul d’enfer. Que des qualités.
De retour dans mon bureau, je me plonge dans mon portable. J’attends 17h pour partir, ce qui m’ennuie particulièrement. L’arrivé de Thomas quelques minutes plus tard me réveille.
— Peux-tu venir pour m’expliquer une procédure ?
Je me lève et le suis jusqu’à son bureau. Il est vraiment mignon me dis-je. Il ne doit pas me trouver à son goût. Petit et trapu, je passe facilement inaperçu même si on me reconnait un certain charme. Gay assumé, j’évite de faire trop étalage de ma vie privée au travail. Même si les mœurs sont davantage ouvertes, je suis encore dans un usage archaïque de ne pas choquer la morale.
Arrivé à son bureau, il s’installe devant son PC et je me place derrière lui. Mes explications ne semblent pas l’intéresser tant il paraît dans la lune. Je n’y prête pas attention et je continue. Je profite de cette proximité pour le détailler. Ses lèvres m’attirent particulièrement. De fil en aiguille, la conversation dévie progressivement sur d’autres sujets. Son avenir est évidement abordé.
— Je ne souhaite pas me fixer. J’ai la chance d’enchainer les CDD. Pour l’instant cela me convient.
— J’admire ta liberté. Elle fait envie. Moi, tu vois, je suis empêtré dans un quotidien sans savoir si cela me convient, lui dis-je penaud.
— Il n’est pas trop tard pour reprendre ta liberté. Tu n’es pas encore âgé ! Me dit-il en riant.
— Je te remercie du compliment.
Assis à son bureau et moi sur un bureau face à lui, nous poursuivons les échanges un long moment. Tous les sujets sont abordés jusqu’à celui de la sexualité. Alors que je lui mentionne mon homosexualité, il m’avoue sans détour qu’il est pansexuel, c’est-à-dire attiré par un individu de n’importe quel sexe ou genre. Information intéressante me dis-je.
— Je couche avec la personne qui me plait. Ça évite les prises de tête, me dit-il en s’approchant de moi.
En quelques secondes, son visage est face au mien.
— Qu’est ce qui te prend, lui dis-je en le repoussant.
— Ne me dis pas que tu n’en as pas envie !
— Ce n’est pas la question, nous ne sommes peut-être pas seul.
— Et alors, me répond-il en m’embrassant à pleine bouche.
En quelques secondes, nous voilà torses nus. Il m’embrasse dans le cou avant de s’en prendre à mes tétons qu’il mordille et lèche avec plaisir. Mes bras lui tenant sa tête, je ne cache pas mon plaisir. Il se relève et me fait descendre du bureau. Tout en prenant ma langue dans sa bouche, il déboutonne mon pantalon et se met à genoux.
Désormais nu, il prend mes 18 cm déjà raide en bouche. Alternant branles puissantes, léchages du gland et gorges profondes, je suis aux anges. Lui maintenant la tête, j’entreprends des mouvements de bassin de plus en plus appuyés. Je lui baise littéralement la bouche et il encaisse. Qu’est-ce que c’est que ce mec fait pour le sexe. Pendant ce temps, il a sorti sa queue qu’il branle doucement. Tout en me masturbant, il me jette un regard vicieux pendant qu’il passe sa langue sur mes couilles et remonte le long de ma queue.
N’en pouvant plus, je le relève brusquement et le plaque sur le bureau, cul offert. Je me place derrière, lui retire pantalon, boxer et chaussures et lui bouffe le cul. Il ne demande pas son reste et s’abandonne totalement. Ses fesses écartées, j’ai une vue plongeant sur son anus rose bordé de poils blonds. Je lèche le pourtour, lui faisant monter sa frustration.
Au comble du plaisir, je colle brusquement ma bouche dessus, lui rentrant ma langue au plus profond. Que c’est bon. Je sens son anus s’ouvrir et se boursoufler d’excitation. Il doit être habitué, c’est flagrant. Mon premier doigt rentre sans problème en lui, puis le deuxième et le troisième. Thomas écarte davantage ses fesses et accompagne la pénétration avec des mouvements de bassin. Après un léchage de ses couilles et de son gland, je me relève et lui tapote ses fesses avec ma queue.
— Défonce-moi, me souffle-t-il, j’en ai tellement envie.
Excité, je le pénètre d’un coup sec sans réelle difficulté. Pourtant, la grosseur de mon gland pose habituellement quelques problèmes mais en quelques coups de rein, me voilà au maximum du plaisir. Totalement en lui, je le baise doucement. Bras écartés et couché sur le bureau, Thomas, pousse des petits cris qu’il réprime autant que possible.
Mains sur ses hanches, j’accélère le mouvement brutalement ce qui ne fait qu’amplifier ses cris. C’est si bon. Il est totalement soumis à mes coups de reins. Je ralentis, sors ma queue pour la rentrer direct sans aucun ménagement. Thomas se mord la main pour se contrôler. Il est vrai que nous ne sommes peut-être pas encore totalement seuls et la porte est entrouverte.
Je me retire pour admirer le tableau. L’anus de Thomas est totalement ouvert et humide. J’y enfonce trois doigts tout en me branlant. Ça rentre sans problème. Je tente les deux derniers doigts et voilà ma main presque dans son cul. Quel gouffre. Je ne suis pas amateur de fist mais je dois dire que ce cul y est prédisposé. Je lui fais part de mon admiration pour sa souplesse.
— J’ai de l’entraînement, me souffle-t-il. Continue, j’aime ça !
Je fais de léger va-et-vient, tournant ma main doucement tout en écartant mes doigts. Ne voulant pas aller plus loin, je commence à me retirer mais Thomas ne l’entend pas ainsi. Avec sa main droite, il me maintient de force en lui et rapproche son bassin pour que je m’enfonce encore plus. Je sens son anus s’ouvrir à chaque à-coup. Il fait tellement de bruit que je lui mets ma main libre sur la bouche. Ce geste ne fait que décupler son excitation. Après quelques secondes, je le libère et m’assois sur le fauteuil du bureau pour le regarder.
Queue à la main, je lui demande de continuer à s’ouvrir. Thomas, toujours à plat ventre, obéit et enfonce ses doigts dans son cul tout en poussant des gémissements de plaisir. Cette scène inédite pour moi ne calme pas mon érection qui est au maximum. Néanmoins, je ralentie ma masturbation. Je veux faire durer les choses, d’autant qu’à mon avis, mon CDD a l’habitude de baise intense. Je dois être à la hauteur de ses envies.
Me voyant toujours raide, il se lève et me rejoint. A genoux, il prend ma queue au plus profond de sa gorge et débute une fellation. La sensation est si intense que je perds pied. Tête dans mes mains, je lui fais accélérer et le bloque quand il est en fond de gorge avant de le libérer. Mais Thomas la reprend en boucher direct et enchaine les gorges profondes. Je ne veux pas jouir maintenant. Je l’éloigne de force. La bouche pleine de bave, Thomas reprend son souffle difficilement, ce qui ne l’empêche pas de me branler en léchant mes couilles. Décidément, ce mec est insatiable.
Je le lève et le met sur mes genoux, jambes écartées face à moi. Nos langues se rejoignent et jouent ensembles. Blotti dans mes bras, il se donne totalement. D’un coup, je sens sa main sur ma queue qu’il guide vers son anus. D’un mouvement de bassin, me voilà en lui. Maître de son désir, il reprend la pénétration à un rythme soutenu. J’aide le passage en lui écartant les fesses et en mettant un doigt dans son cul en plus de ma queue. Il souffle de satisfaction dans ma bouche.
Je sens que je vais jouir. J’ai beau tenter de ralentir la baise pour faire durer mais Thomas ne s’arrête pas et va toujours de plus en plus rapidement. A la limite de la jouissance, je le bloque à mi-hauteur et baise son cul le plus rapidement possible. Il me libère la bouche et répond à mes à-coups. Je veux éjaculer sur sa gueule mais trop tard. Bloqué au fond de son cul, je lâche plusieurs jets de sperme que je sens couler le long de ma queue. En sueur dans mes bras, Thomas semble assouvi. Il se précipite sur ma bouche et me donne un baiser avec une tendresse que je ne lui connaissais pas. Quelle baise intense !
Après quelques minutes de repos, il se lève et me montre sa queue en érection avec un sourire. Je l’empoigne et commence une branle avant de la prendre en bouche. Je joue avec son gland, embrasse ses couilles, succède gorges profondes et masturbations. Je vois les jambes de Thomas fléchir. Il me prend la tête et me baise la gueule. J’essaye de maintenir la cadence, mais je n’ai pas son savoir-faire. Il se retire de ma bouche et se branle sur queue sur mes lèvres. En quelques secondes, il éjacule sur mon visage. Sa queue en main, je la remets dans ma bouche pour gouter à son jus et lui nettoyer.
Fourbu, je m’écroule sur le dossier du fauteuil et reprends mes esprits. Thomas face à moi, s’est appuyé contre le bureau totalement essoufflé.
— Quelle baise ! C’était super ! Me dit-il.
— Je te remercie, mais je n’ai pas ton expérience.
— Quelle expérience ? En baise, nous sommes tous égaux. Si la baise est mauvaise c’est que les partenaires ne savent pas communiquer. Le plaisir est à la portée de tous. Et je pense que nous avons été plutôt bons.
Je ne suis pas totalement d’accord avec son point de vue. Mais je ne peux que sourire devant cette philosophie, surtout avec nos queues demi-molles encore humides.
Un bruit sourd venant de l’ascenseur nous fait sursauter. Je regarde l’heure. Il est plus de 19h.
— Les femmes de ménage arrivent. Je n’ai pas vu le temps passer.
Nous nous rhabillons précipitamment et rangeons le bureau à la va-vite. En quelques secondes, nous quittons les lieux et on se sépare quelques mètres plus loin, en s’échangeant un baiser encore prometteur.
Le lundi matin, en passant devant le bureau de Thomas, je jette un œil à l’intérieur. Personne. Il ne travaille peut-être pas aujourd’hui. En fin de matinée, j’entends sa responsable pousser des cris de colère. Intrigué, je la rejoins.
— Regarde l’état du sol ! Que s’est-il passé ici ? Qu’est-ce que Thomas a bien pu faire ? Me lance-t-elle furieuse.
En baissant mes yeux, je constate effectivement des tâches blanchâtres au sol, sur le bureau et sur le fauteuil. Les reliques d’hier soir, me dis-je intérieurement.
— Les femmes de ménage ont signalé l’état du bureau. C’est au-delà de ce que je pensais. Il va m’entendre.
Je ne commente pas davantage. Personne ne sait à quelle heure je suis parti. Je souhaite conserver cette discrétion. Je n’ai pas revu Thomas. Il a démissionné quelques jours plus tard sans donner de détails. Je suis un coup parmi d’autres me dis-je.
Cette histoire oubliée, quelques mois plus tard, pour faire passer le temps pendant ma pause, je scrolle les profils sur Grindr lorsque je reçois un message accompagné d’une photo d’un cul que je reconnais de suite : « Salut, ta main me manque » … Echauffé, je like le message de l’ex CDD.
Ange-02
angeday02@gmail.com
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