Épisode précédent
Soumis d'Yvan
Partie 2
Très rapidement, je devins accroc à nos rendez-vous. Dès le second, je compris qu'il ne fallait pas que je réclame quoi que ce soit. Yvan s'était posé une fois pour toute comme mon seigneur et maître et il décidait de tout. J'avais juste le droit d'obéir. Je devais :
- Être à l'heure et surtout pas en retard
- Le tenir informé de mon emploi du temps sitôt la rentrée universitaire effectuée
- Ne parler que s'il m'y invitait s'il y avait quelqu'un chez lui
- Être à l'écoute du moindre de ses désirs sexuels matérialisé par des ordres
Tout manquement m'exposait à une punition. Le mot était lâché mais je ne savais pas vraiment à quoi il correspondait. La seule chose qui m'importait était de lui faire plaisir afin qu'il ne me largue pas. Je supposais qu'il avait eu des dizaines de petits amis et que, franchement, je ne faisais pas le poids.
J'ai été très flatté lorsqu'il m'invita à l'improviste pour un dîner en semaine pour me présenter Laurent. Ce dernier était son meilleur ami et j'en avais déjà entendu parler. Nous "étions ensemble" depuis environs trois semaine lorsque cela se produisit. Ca me faisait d'autant plus plaisir que cette ébauche de relation m'avait un peu coupé de tous mes copains de l'été. Je me rendais compte qu'Yvan désapprouvait que je les fréquente sans son autorisation. Je m'y étais plié de bonne grâce mais, avec mes parents dans l'hémisphère sud, mes frères à Paris, je me sentais un peu isolé. Ce dîner tombait à pic. En plus, ce n'était que le début de l'année universitaire et je suivais très bien sans trop me forcer. Je pouvais donc m'accorder cette récréation.
Je m'habillai très correctement et sautai dans le métro. J'espérais un peu qu'une fois le dîner fini, Yvan me proposerait de rester dormir. J'arrivai à l'heure comme toujours et il me fit rentrer. Laurent était déjà là. Un peu plus jeune que lui, il avait un peu le même style, grand, brun costaud mais pas de barbe. Très sympa, il vit tout de suite que j'étais timide et me fis participer à la conversation en me posant des question. Ma gène semblait amuser Yvan plus que d'habitude. Il m'ordonna d'aller mettre la table dans la salle à manger. Je savais où tout se trouvait donc je filai comme l'éclair. Là, une conversation entre les deux copains commença :
- Tu as vu son âge ? Il est gentil et intelligent mais tu espère quoi ?
- J'espère le formater. Il est très malléable ce qui n'est pas le cas avec les mecs plus vieux et puis il est mignon. Je vais l'initier à toutes les formes de baise. Il est open. J'ai très envie de le pousser pour qu'on fasse du SM. Ca me manque.
- Tu crois que ça ne va pas le traumatiser?
- Il fera bien ce que je voudrais.
J'avais terminé mon travail et entendu la totalité de la conversation. Je savais comment était Yvan mais le SM me faisait peur. Pour me rassurer, je me dis que ce n'était que le prolongement logique de notre relation. Le repas se déroula dans une ambiance sympathique. Je me risquai même à accepter un verre de vin alors qu'à l'époque, je ne buvais pas d'alcool du tout.
Mes attentes furent récompensées car lorsque Laurent eut pris congé, Yvan me jeta par terre et m'arracha mes vêtement. Il m'enfonça sa bite au fond de la gorge en me disant que j'allais morfler (une de ses expressions favorites). Puis il me déshabilla en soulignant le fait que pour ce genre de dîner, je n'avais aucun besoin de sous-vêtements. Il me chargea sur son épaule lorsque nous fûmes nus comme des vers et me jeta sur le lit comme l'aurait fait un homme de cro-magnon. J'adorais ça. Il commença à me bouffer le cul car il savait qu'après ça il pourrait entrer en moi facilement. J'étais à quatre pattes sur le lit, la tête enfoncée dans les coussins lorsqu'il me pénétra sans gel, sans capote (nous avions passé ce stade même si ça me faisait encore peur) et commença à me défoncer sans aucun ménagement. Quand il sentit le sperme monter, il lâcha mes mains pour m'autoriser à me masturber. J'avais peur d'éjaculer sur le lit et de me faire engueuler mais il m'y obligea et déchargea en moi. Il resta un moment allongé sur moi, le sexe encore raide puis se dégagea, jeta le couvre-lit par terre et me fit m'enfoncer dans la couette à ses côtés. Je me dis que j'étais très amoureux. Il me dit sèchement qu'il y avait une clef pour moi dans la cuisine car il devait partir tôt le lendemain. Je fus même autorisé à faire comme chez moi.
Le lendemain matin, lorsque je m'éveillais, il était déjà parti. La chambre était en ordre. J'avais du avoir un sommeil un peu lourd car je n'avais rien entendu. Dans la cuisine, le café m'attendait dans le four à micro-ondes ainsi qu'un croissant et la clé dont il m'avait parlé. A côté de la clé se trouvait une petite revue d'annonce SM appelée Markus. Je suis certain qu'il l'avait laissé là pour que je vois ce qui m'attendait dans les prochaines semaines. Je la feuilletai avec nervosité et excitation.
Lorsque je repartis pour me changer chez moi, j'avais une impression curieuse. Le sentiment d'appartenir à Yvan et de ne pouvoir, quoi qu'il arrive, plus jamais m'échapper.
C'est courant octobre qu'Yvan me proposa d'emménager chez lui. De deux rendez-vous par semaine, nous sommes passés à quatre. J'avoue avoir été content car j'avais de plus en plus de mal à me passer de lui. Certes, il était autoritaire et pas souvent gentil avec moi mais je suis accroc à sa peau et à ce qu'il me fait. Nous avions passé de nombreuses nuits ensemble et je me sens prêt. Bien sûr, là encore, il y avait des règles. Je devais obéir en tout point. C'est donc un samedi matin qu'il débarqua chez mes parents pour m'aider à faire mon sac. Il m'a averti qu'il allait choisir chaque jour ce que j'allais porter. S'il ne trouvait pas pas ce qui lui convenait, il m'achèterait des vêtements car il était hors de question que ce soit moi qui décide. Je trouvais l'idée un peu saugrenue mais pourquoi pas finalement. Il arriva donc sur le coup des sept heures. J'ai eu envie de lui tout de suite. Il était en survêtement. Son corps et ses muscles massifs étaient particulièrement en valeur. Il sentait le gel douche. Il s'approcha de moi avec un air pas commode et me roula une pelle. Il fouilla le placard et la commode de ma chambre et choisit jean, tee shirts, pulls, blousons, boxer et chaussettes. Il m'autorisa a emmener avec moi deux paires de baskets et un peignoir en éponge. Mon sac terminé, il jeta un oeil pour voir s'il n'oubliait rien.
Il avisa mon sac et trouva qu'il était mal rangé.
- Tu sais ce que ça signifie. Tu as menti, quand nous serons à la maison tu vas être puni.
Je ne répliquais pas du tout. Je savais qu'il attendait un faux pas de ma part pour me coller une fessée ou pire. J'étais seulement content qu'il ne me plante pas là avec toutes mes affaires et qu'il ne tourne pas les talons. Je tremblais. Nous nous sommes mis en route, avons repris le métro et sommes montés à l'appartement. Il ne disait rien. Il avait juste un air menaçant. Je me souviens avoir regardé ses paluches et m'être dit qu'il allait me casser en deux.
Aussitôt arrivé dans l'appart il m'ordonna de baisser mon pantalon et m'attira sur ses genoux. J'avais peur mais je me disais que la fessée était le moindre mal. Je m'exécutait. Je baissais mon jean et m'installait en travers de ses genoux. Le contact du tissus de son pantalon sur mon ventre, mon sexe et le haut de mes cuisses était désagréable, je glissais mais il me maintenait avec sa main sur ma nuque. Il commença à me frapper avec son autre main.
Il me faisait rougir les fesses. Elles me cuisaient. Je faisais un effort pour ne pas remuer. J'étais un peu excité bizarrement. Je savais qu'il ne fallait pas que je bande car il n'allait pas apprécier.
Il tapait fort. Ses mains avaient la puissance du reste de son corps. J'étais totalement à sa merci et je le savais. Je comprenais aussi que c'était les prémices de ce que j'allais vivre.
Je me souviens l'avoir trouvé attirant encore davantage dans cette situation. C'était un réel macho mais j'aimais ça. Mes fesses me cuisaient lorsqu'il me libéra. J'aurais souhaité qu'il me fasse sucer son sexe mais il n'en fit rien. Je l'avais pourtant senti qui durcissait quand il me corrigeait. Il m'ordonna de ranger mes affaires. Je me rhabillais et obéissait en utilisant les deux placards de la chambre d'amis.
- J'espère que ça te servira de leçon. Je ne veux aucun manquement à la discipline. Tu dois obéir !
- Oui Yvan, c'est promis.
Mon seigneur et maître alla préparer le petit déjeuner comme si de rien n'était. J'étais tremblant et le cul endolori lorsque je rangeais scrupuleusement mes vêtements.
Etienne
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