Depuis que ma mère m’a accompagné au dispensaire, cette expérience relatée dans un précédent récit, elle a un autre regard sur ma sexualité, qu’elle connaissait en partie, pour m’avoir découvert en charmante compagnie quand j’étais encore chez elle. Avec ce mélange de curiosité et de fierté, celle de me voir désiré par tout homme qui me fréquente. Très investie dans le monde associatif du quartier elle est venue m’en parler hier. J’étais dans le divan en train d’écrire une nouvelle pour Cyrillo. « Damien, sais-tu que sur le chantier au bout de la rue certains ouvriers immigrés vivent dans une roulotte ? Que dirais-tu de m’aider au sein de l’association pour aller leur apporter des vêtements et de la nourriture ? J’imagine qu’ils vont peu apprécier ta collection de strings usagés mais essaie de trouver quelques pulls à ajouter à mes colis de nourriture. Sais-tu y aller ce soir après le dîner ? » Connaissant bien ma mère je devine rapidement qu’elle a une idée derrière la tête, me donner à ces hommes venus de loin et désireux de connaître un peu de bonheur charnel.
Le soir venu je me prépare. Dans la salle de bains je me douche en me caressant mon corps mince et lisse partout. J’ai beau avoir la trentaine mon corps ne change pas beaucoup. Et je ne peux pas me trouver viril. Mais c’est ce qui fait mon charme. Sans prévenir ma mère entre dans la salle de bains. Me voir nu dans la douche en train de me masturber ne la dérange pas le moins du monde. Elle en a vu d’autres et je pense même que cela l’excite de voir son fils adoré aussi sensuel. Avec son regard porté sur mon pubis glabre, qui laisse mon pénis dévoilé.
« Je t’apporte ton string rouge, il devrait leur plaire. Laisse-moi te passer du gel anesthésiant sur ton petit trou. Penche-toi ». Comment résister aux ordres de ma mère ? Je m’exécute, penché en avant contre la paroi de la douche. Je sens ses doigts glisser du gel sur mon œillet et dans ma fente anale. Droite comme un vagin. « Voilà, te voilà prêt petit chou » me dit-elle en me donnant une petite claque sur mes fesses, comme un geste complice. Le colis est prêt, peux-tu aller le livrer ?
Obéissant, je m’habille plutôt légèrement. Même si le soleil est couché la température est encore clémente. Un simple pantalon de toile porté sur mon string, un sweat-shirt sans rien dessous.
Le chantier se situe au bout de la rue, après le terrain vague. Quelque dix minutes de marche. J’avoue que l’endroit est assez glauque le soir. Cette partie du quartier est déserte, ce qui explique ce chantier destiné à accueillir un immeuble d’habitations. Seule trace de vie à cette heure où le chantier est à l’arrêt, la lumière diffusée par une roulotte de chantier. Un conteneur qui sert de logement à quatre ouvriers étrangers. Un Africain et trois maghrébins, des ouvriers qui se déplacent avec les chantiers. Seuls, sans femmes à disposition. Arrivé devant la porte, une musique arabe m’accueille, une conversation à laquelle je ne comprends rien. Je frappe à la porte et un homme m’ouvre, libérant une odeur de mâle puissante et pénétrante. L’homme me sourit et me laisse entrer avec mon colis. Les trois autres sont assis et fument. Sur les lits se trouvent des revues pornos. D’un coup d’œil je remarque que certaines sont des revues gay. Celui qui m’avait ouvert la porte jette un coup d’œil à l’extérieur puis referme la porte à clé. Les autres se sont levés pour se partager le contenu de mon colis. L’Africain revient les rejoindre, tout en me palpant le cul en passant. Il a sans doute senti que je n’avais pas de slip. Je le vois parler aux autres, qui se mettent à rire en me regardant. « Tu es bonne tu sais, nous on a peu de contacts pour du sexe. Avec ton allure de bonne petite salope, tu donnes envie avec ta peau douce et lisse. Ton visage féminin » me dit l’un des ouvriers. Un autre s’est levé et se place derrière moi. D’un geste il me baisse le pantalon avec le string. Puis il fait passer le sweat-shirt au-dessus de mes épaules. Jamais vu quelqu’un me déshabiller si vite. Mon corps nu et glabre les surprend. Comme toujours quand je me retrouve à poil. J’adore créer cet effet en m’épilant partout. La raie, c’est ma mère qui l’épile jusqu’au petit trou.
On me pousse sur l’un des lits.
Et voilà, nous y sommes. La soirée promet d’être chaude, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je n’ai pas fait l’amour depuis trois jours. D’instinct, je me mets sur le ventre, les jambes ouvertes. L’Africain se couche sur moi. Lourd et chaud, son corps m’étouffe et sa main se glisse entre nous pour guider ce gros phallus que je sens contre mes fesses. Puis contre mon petit trou. Serré, il laisse passer tous les calibres en général mais pas facilement. Et ce membre imposant qui me ramone témoigne de ce cliché lié aux sexes des Africains. J’ai l’impression d’avoir un bras enfoncé en moi. Je me sens si femme en cet instant tandis que les trois autres admirent la scène, ce spectacle improbable dans cette misérable cabane. Mon petit corps blanc tressaute sur le lit sous les coups de queue. Je gémis, ma langue humidifie mes lèvres. Un ouvrier me caresse le torse, les seins. Puis baisse son pantalon et me présente son sexe. Moins volumineux que celui de l
’Africain qui m’encule, encore et encore, mais de belle taille. Plus gros que celui de Mohammed, mon proprio. Le bruit des couilles de l’Africain qui frappent contre mes fesses donne ce bruit d’eau caractéristique. Cela m’excite et je mouille. Enfin, mon amant jouit. Un gros jet de foutre jaillit en moi. Lui décule. Laissant la place aux autres. Je me retourne pour changer de position. Je relève mes jambes pour offrir la vue de ma chatte d’où s’écoule un flot de foutre. Ce n’est pas cela qui repousse les autres ouvriers. Désormais culs nus, sexes dressés, prêts à me prendre chacun à son tour. On me tient les bras, j’ouvre la bouche et une queue se glisse au fond de ma gorge pour déverser sa quantité de sperme. On m’encule, on me caresse, on me pince les bourses, aucune partie de mon corps n’est épargnée par ces hommes en quête de plaisir. Puis un bruit venu de l’extérieur, un coup frappé sur la porte.
Surprise, ma mère. Je ne comprends pas tout ce qu’elle dit à l’Africain, encore nu, mais il me semble qu’elle ordonne de me mettre dehors vu l’heure tardive. La porte ouverte, elle me voit à poil dans les bras d’un ouvrier qui continue à se faire plaisir en moi. Une position en levrette qui lui laisse voir mon petit cul bien rempli. L’Africain lance un ordre et l’ouvrier se retire. Je suis essoufflé, en sueur. Nu. Je récupère mes vêtements et j’obéis à l’homme qui me montre la porte dans un sourire. « A bientôt j’espère, reviens quand tu peux » me souffle-t-il en passant. Ma mère me regarde me rhabiller en souriant. Elle a eu ce qu’elle voulait, que je me donne à ces hommes. Une façon de les maintenir calmes et de les garder au sein de son association. Pour elle le sexe fait partie de ce que l’on peut offrir avec les plaisirs de bouche.
En route vers la maison, en marchant à ses côtés, je sens le foutre couler de mon anus. Ma mère me remercie pour ce beau geste offert à ces déracinés. « Ton air efféminé et ton corps fin a dû leur rappeler les femmes laissées au pays. »
Colinot
tonlibertin@netcourrier.com
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