Ça a commencé quand j'avais 18 ans, au début de l'été 1955. Mon père était mort à la guerre, juste avant ma naissance. J'ai deux frères aînés, Robert ou Robby qui avait 20 ans et Pierre, aussi appelé "le grand" avait 23 ans. Moi, je m'appelle Jean mais tout le monde me disait Jeannot ou "le p'tit". Nous vivions dans une petite ferme très isolée en pleine campagne. Au lendemain de la guerre, notre mère avait embauché un garçon de ferme nommé Pablo. C'était un orphelin réfugié espagnol qui devait avoir dans les 30 ans. Il suffisait bien pour s'occuper de nos trois vaches, nos deux chèvres ainsi que des quelques champs autour de la maison. Notre mère s'était réservé les volailles et le jardin.
A cette époque, il n'y avait pas beaucoup de distractions pour une famille de pauvres paysans. La radio et le journal étaient les seules choses qui nous reliaient au reste du monde. Mais dans ce milieu, on cessait très vite de croire à la cigogne, à la rose et au chou. Les animaux ne se gênant pas pour copuler au moment où ils en ont envie, quels que soient le lieu et les spectateurs. Pour ma part, je venais à peine de comprendre que la manipulation de mon sexe me procurait un certain plaisir. Cette découverte m'amenait à m'isoler pour me toucher plusieurs fois dans la journée. Un jour que j'étais seul dans la grange, je me suis mis à me caresser la queue sous ma braguette. Elle est vite devenue raide. Ensuite je me suis frotté à travers ma salopette contre ce que je trouvais.
La sensation de la toile qui me frottait la tige m'excitait terriblement. J'aimais me mettre à califourchon sur la roue d'une machine agricole pour m'écraser la base de la queue et les couilles. Une impression d'extrême excitation envahissait mon bas-ventre. J'étais trop occupé pour me rendre compte que Robert était entré à son tour. Je ne sais pas pendant combien de temps il m'a regardé mais il m'a fait sursauter en me demandant :
- Tu fais quoi comme ça?
Le choc m'avait coupé la voix et je n'ai pu sortir que quelques borborygmes. Mon frère avait l'air amusé autant que surpris. Il m'a regardé de haut en bas sans manquer de remarquer le renflement au niveau de ma braguette. Il m'a laissé retrouver ma respiration avant de me demander :
- C'est comme ça qu'tu t'branles ?
Le sens réel de ce mot m'était inconnu. Je l'avais bien entendu dans la bouche de mes frères et de Pablo mais j'avais compris que ça avait un sens péjoratif. J'ai regardé Robert sans savoir que lui répondre. Avec un petit sourire en coin, il m'a dit :
- Avec la main c'est quand même plus pratique. Tu veux essayer ?
J'ai répondu avec un signe de tête. Le fait qu'il ne se fâche et qu'il ne se moque pas de moi m'a mis en confiance. Robert m'a demandé de le suivre dans un coin reculé de la grange où la lumière du soleil passait entre les planches de la paroi. Il a ouvert sa salopette et j'ai vu la silhouette de sa bite. En voyant mon regard, Robert a écarté fièrement les bords de sa braguette pour me faire voir une belle queue semi-bandée.
Nous ne portions pas de sous-vêtements, ma mère trouvait que ça faisait de la lessive inutile. Il faut dire qu'à cette époque dans les campagnes reculées, l'hygiène corporelle était un luxe. Nous n'avions pas de douches, ni de bain. Le matin on se passait rapidement de l'eau sur le visage pour se réveiller et le soir on se mettait la tête sous la fontaine pour se débarrasser de la poussière et de la sueur de la journée. Le reste du corps n'était lavé qu'une seule fois dans la semaine, chacun son tour devant une bassine d'eau chaude dans la cuisine.
Robert m'a demandé de sortir la mienne qui était toute dure et arquée comme une banane. Il a pris sa bite en main et m'a dit de l'imiter. Puis il a commencé à se caresser la hampe. Sa queue est devenue de plus en plus dure. Je voyais les veines gonflées qui parcouraient sa tige. Contrairement à la mienne qui était très arquée, la sienne était toute droite. Je l'imitais en ressentant tout le plaisir que cette caresse me procurait. Je voyais Robert, les jambes écartées, le bassin rejeté en avant pendant que sa main parcourait sa hampe sur toute sa longueur. Nous avons caressé nos queues pendant un moment. Je sentais la mienne devenir de plus en plus dure. Robert a grommelé:
- Mmmm ça vient!
J'ai fixé son gland devenu tout violet et luisant. Soudain une série de jets en on jailli pendant que Robert retenait sa respiration. Il était bien campé sur ses jambes écartées le dos rond, le bassin agité de petits coups secs, les yeux clos et se mordant la lèvre inférieure. Ce spectacle m'a mis hors de moi, mon coeur battait à se rompre et le sang battait dans mes tempes. Ma queue est devenue dure comme du bois et une crampe m'a saisi le bas-ventre. Avec surprise, j'ai senti
mes couilles se resserrer à la base de ma queue et une sorte de brûlure traverser ma queue. Trois jets clairs en sont sortis en provoquant une contraction de tout mon bas-ventre, pendant que mon corps
tremblait. A peine j'avais repris mes esprits que mon frère m'a demandé:
- C'est quand même mieux comme ça, non?
Dans un souffle je lui ai répondu que c'était le première fois que ça giclait de ma queue. Avec étonnement Robert a découvert que son petit frère venait de jouir pour la première fois et devant lui. Comme il me questionnait et que j'avais toute confiance en lui, je lui ai dit qu'avant je sentais bien cette sorte de crampe naître dans mes couilles mais, comme j'ignorais les conséquences, ça me faisait peur et que j'arrêtais tout. Il a bien ri et m'a dit que maintenant je pourrais me faire plaisir sans crainte et que nous pourrions même nous retrouver pour une bonne branlée à deux.
Inutile de dire que j'ai peu dormi la nuit suivante. Robert, avec qui je partageais la chambre, a dormi comme un loir. Le lendemain je me suis réveillé avec de grand cernes sous le yeux et la mère me harcelait de questions pour savoir si je n'étais pas malade.
- Arrête, c'est d'son âge ! a grogné Pierre tout en faisant un clin d'oeil à Robert.
N'hésitez pas à m'envoyer vos réactions, une suite prochainement si ça vous a plût.
Luthéco
lukyluc95@hotmail.fr
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