Tout avait commencé il y a presque un an: cette simple idée d'oubli. Une petite graine qui avait germé dans le terreau fertile de son esprit, qui s'y était solidement enraciné. Elle était devenu avec le temps une envie, un besoin jusqu'à être une obsession qui à présent occupait son quotidien et l'ensorcelait d'une voix de sirène.
Sylvan avait la trentaine depuis peu, il était le genre d'homme que l'on remarque pour sa discrétion. Grand brun aux cheveux court avec une légère barbe, il avait le genre de physique agréable qui attire l'oeil. Peut-être était-ce à cause de son éternel sourire, de ses yeux bleus insondables ou encore de sa capacité au silence, il ne savait pas exactement pourquoi, mais toujours est-il que Sylvan inspirait malgré lui la confidence et avait fini par devenir le dépositaire des états d'âme de tout son entourage. Aux yeux de tous Sylvan avait tout pour être heureux: un travail stable, une vie de couple épanouie. En apparence tout semblait aller pour le mieux dans sa vie, mais en apparence seulement.
Personne ne se doutait que le calme de Sylvan dissimulait une profonde envie de hurler, que son sourire était devenu un bouclier dressé comme un rempart contre la peine qu'on venait sans cesse lui poser sur les épaules.
Il n'avait aucun ami sincère à qui se confier. Alors il gardait le silence sur emploi, tout d'abord, qui lui pesait chaque jour d'avantage et le vampirisait mais qu'il gardait pour de basses raisons financières. Sur le fait qu'il se sentait devenir de plus en plus mécanique et surtout de moins en moins vivant. Impossible aussi de parler de la jalousie et des mesquineries de Warren, son conjoint, qui avaient transformés les petits instants et plaisirs qu'il s'accordait pour se prouver qu'il lui restait un espace personnel en actes coupables et honteux. Un jour après l'autre le quotidien devenait plus inconfortable et les avait transformés en deux étrangers. Le froid avait envahi leur vie conjugale ne laissant à Sylvan qu'une impression douloureuse d'enfermement, d'incompréhension et de solitude. Il regardait son couple se désagréger lentement sans trouver la force et le courage de s'avouer que le voyage touchait à sa fin?
Bien sûr au fond de lui il savait qu'il faudrait affronter ce dilemme tôt ou tard mais pour l'heure fermer les yeux était plus simple. C'est ainsi qu'avait naquis son idée d'oublier ce présent trop pesant et d'être oublié du monde et des hommes pendant un jour, une heure, une minute...
Le hasard ou le destin lui avait fait découvrir un ouvrage traitant des rites d'un ancien culte porche de la nature. En parcourant les pages de ce livre il comprit qu'il tenait entre ses mains la clé de la liberté et de la sérénité qu'il avait perdue depuis longtemps. Patiemment il avait appris tout ce qu'il pouvait et avait réunis certains éléments indispensables à sa renaissance. Le matin du 30 avril en ouvrant les yeux une inexplicable sensation dans ses tripes lui fit comprendre que le jour était venu. Sans un mot, sans une d'explication il rassembla quelques affaires dans un sac de cuir noir et quitta son domicile. Il prit sa voiture et roula suffisamment longtemps pour quitter la ville, le bruit et l'agitation humaine. Sylvan se gara à proximité d'une forêt et son sac à l'épaule, il s'aventura dans la végétation. Il marcha un moment entre les arbres, son esprit vagabondant, il laissa les parfums de la nature réveiller ses sens en observant les jeux d'ombres et de lumières. La matinée touchait à sa fin quand il arriva dans une clairière, à cette seconde précise il sut qu'il avait trouvé le bon endroit.
Après avoir pris plusieurs longues inspirations il se sentit prêt, il se déchaussa et savoura le contact des brins d'herbe sous ses pieds. Il prit le temps de s'habituer à cette nouvelle sensation puis il enleva sa chemise recevant avec plaisir la caresse du vent sur son torse nu. Pour finir il déboutonna son pantalon et l'ôta complètement, offrant son corps au tendre baiser du soleil. Il était à présent totalement nu, pour tout vêtement il ne portait à chaque poignet et à chaque cheville qu'un mince lien de cuir où se balançaient des grelots de bois qu'il avait lui-même fabriqués. Sylvan s'avança timidement vers le centre de la clairière, un peu mal à l'aise, il commença à réunir les branches mortes tombées çà et là. Lorsque la quantité de bois lui parut suffisante il rassembla quelques feuilles sèches afin d'assembler un petit feu au centre d'un cercle de pierre. Chaque minute qui s'écoulait dans le calme de cette forêt le rendait plus sûr de lui, sa nudité avait cessé de le gêner, son pas était devenu plus assuré et ses mouvement plus fluides. A la fin de l'après-midi Sylvan respirait plus librement, accueillant en lui la puissance de la nature.
La lumière déclinait quand il eut terminé ces préparatifs. De son sac il tira trois pommes qu'il déposa dans l'herbe. Il prit également une bourse contenant de petites graines avec lesquelles il dessina un immense cercle dans la clairière, à l'intérieur de cet espace il alluma le feu, se redressa recula de trois pas. A l'instant où le dernier rayon de soleil disparu Sylvan commença à onduler lentement, il dessina dans l'air des courbes et des arabesques. Les clochettes tintaient au rythme de ses mouvements produisant une mélodie envoûtante. Ses mouvements étaient devenus une danse lascive et sensuelle, la fumée émise par le brasier paru réagir. Elle s'épaissie et s'amoncela autour Sylvan en suivant gracieusement ses mouvements. Des rubans d'une brume diaphane se mêlèrent à cette danse, enfin une brise se leva dans la forêt, sifflant dans les branches, elle détacha des feuilles qui vinrent s'y ajouter. Sylvan joua avec ces éléments : tantôt en les laissant l'étreindre, tantôt en les repoussant un peu. Il en forma un long serpent qu'il laissait courir le long de ses bras et de son corps et qui finit par se rassembler en un nuage très dense face à lui. Un frisson parcouru Sylvan qui les yeux fermés se laissa guider par la magie, il sculpta la fumée pour lui donner une apparence humaine. De seconde en seconde la forme se faisait plus solide, les contours plus précis et la couleur de la vie se répandit au sein de cette silhouette. Quand soudainement une branche craqua dans le feu, Sylvan ouvrit les yeux et vit disparaître le voile de brume : à la place se tenait un homme.
Tout en lui transpirait la force et la virilité : il dépassait Sylvan de plusieurs centimètres, il avait le teint mat, son corps était musculeux et son torse couvert d'une fine toison brune. Il avait le visage calme, le menton droit et une barbe sombre et soignée ornait ses joues. Ses lèvres esquissaient l'ombre d'un sourire, ses yeux avaient le vert tendre des jeunes bourgeons et dans son regard dansait une lueur animale. Sa chevelure sombre cascadait librement sur épaules puissantes jusqu'au milieu de son dos, et tout comme Sylvan il était totalement nu.
Ils s'assirent en tailleur dans l'herbe. L'un en face de l'autre, Sylvan reprenait son souffle en contemplant la douce lumière du feu qui dansait sur les muscles de son compagnon. Quand il fut tout à fait calme il s'empara d'une des pommes qu'il tendit au colosse en face de lui. Avec une douceur surprenante pour un homme de ce gabarit, il lui saisit le poignet et porta le fruit à sa bouche pour en prendre une bouchée. A son tour Sylvan mordit dans la chair du fruit défendu en savourant son gout à la fois acide et sucré. Ils partagèrent ainsi deux pommes puis l'inconnu posa sa main sur la cuisse de son camarade qu'il commença à caresser tendrement. Son regard se fit plus intense et ses caresses devinrent peu à peu plus appuyées et plus sensuelles. Le corps de Sylvan ne tarda pas à réagir: entre ses cuisses son sexe commençait à se tendre réclamant sa part de caresse. Le sourire du beau sauvage s'élargit quand il remarqua cette queue bandée. Il se redressa et s'installa confortablement à genoux les cuisses bien écartées et Sylvan pu à son tour admirer son anatomie, son membre encore au repos était déjà impressionnant et reposait sur une bourse bien lourde. Il posa sa puissante main sur l'épaule de Sylvan et l'attira lentement contre lui. Lorsque leurs visages se frôlèrent Sylvan l'embrassa. Son complice ouvrit largement ses lèvres pour recevoir ce baiser, leurs langues s'emmêlèrent fiévreusement mélangeant leurs salives et leurs souffles, il profita de ce moment pour l'étreindre complètement. Quand le baiser pris fin il allongea Sylvan sur le dos sur un lit de feuille et le couvrit de son corps musclé. Sylvan savoura le poids de son amant sur lui, son parfum végétal et les mouvements de son bassin contre le sien. Il pouvait sentir ses muscles qui roulaient sous sa peau et le sexe de ce mâle parfait durcir contre le sien. L'un contre l'autre ne formant plus qu'un seul corps ils s'embrassèrent et se caressèrent longuement explorant du bout des doigts les zones sensibles de l'épiderme et laissant le désir les posséder.
Sylvan fit tendrement basculer son amant sur le dos, durant quelques secondes il plongea son regard dans le sien tout en caressant son torse athlétique. Très rapidement ses lèvres remplacèrent ses mains pour explorer son buste, il embrassa un de ses tétons pour finir par le mordiller se délectant des élancements qui agitaient le corps de son compagnon. Du bout de sa langue il suivit la ligne de ses abdos et fini par enfouir son nez dans sa toison pubienne en s'enivrant de son odeur de forêt et de mâle en rut. L'inconnu posa sa main massive sur la joue de Sylvan qui releva les yeux vers lui, il lut dans son regard une profonde douceur et un désir puissant.
Sylvan couvrit alors de baiser le sexe gonflé de sang de son amant, il posa délicatement ses lèvres sur son gland brûlant où brillait une première goutte de liquide. Sans prévenir il avala sa queue dure comme le bois, elle était trop imposante pour qu'il puisse la prendre en entier dans sa bouche, mais il fit de son mieux pour la recevoir au maximum. Dans un hoquet de surprise et de plaisir son complice se redressa et regarda Sylvan qui, à quatre pattes entre ses cuisses, commençai à le sucer langoureusement. Il savoura un moment le plaisir que lui procurait cette bouche avide, puis il prit le crâne de Sylvan entre ses mains et le guida lentement pour que sa bite y entre entièrement. Sylvan s'étouffa d'abord, sa salive ruisselant le long du membre dressé et sur les couilles de ce parfait étalon, enfin sa gorge se détendit pour le recevoir complètement. Au moment où les lèvres de Sylvan atteignirent la base de sa queue le colosse rejeta la tête en arrière et poussa un premier râle de plaisir, pendant un moment, il continua à guider le mouvement en maintenant son emprise sur la tête de Sylvan. Il émanait de lui un mélange de force brut et d'infinie douceur qui incitait Sylvan à s'abandonner toujours plus au plaisir qui parcourait leurs deux corps.
Après de longues minutes, il relâcha son étreinte, rendant à son tendre compagnon la liberté de ses mouvements. Il se pencha d'avantage sur lui et caressa son dos le parcourant des épaules jusqu'à la naissance de ses fesses. Sylvan lui reprenait son souffle en tétant le gland de son amant, savourant chaque goutte qui débordait de ce pilier de chair. Lorsque la source sembla se tarir, il se redressa pour embrasser passionnément son complice et fini par se mettre debout face à lui. Si proche qu'il pouvait sentir son souffle sur sa queue tendue par l'excitation, il ne put retenir un cri de surprise quand des mains puissantes se refermèrent sur ses fesses et l'attirèrent toujours plus prêt. Son gland butta contre les lèvres closes de son amant, ce dernier les entrouvrit légèrement pour accueillir lentement la bite de Sylvan dans sa bouche affamée, lui arrachant au passage un long gémissement. Il ne s'arrêta qu'au moment où il en atteint la base et où Sylvan glissa ses mains dans sa chevelure fougueuse pour maintenir son membre au fond de sa gorge quelques instants. Puis il laissa son compagnon le sucer doucement savourant la caresse de sa langue experte sur son gland et l'étreinte de ses lèvres le long de son manche rigide. Il sentait aussi ses doigts puissants s'insinuer entre ses fesses et partir à la rencontre de son trou. Ses râles de satisfaction semblaient rendre le mâle assis face à lui encore plus audacieux, il se dévouait entièrement au délice qu'il lui offrait. Sylvan perdit la notion de temps pour n'être plus qu'un mélange de sensations délicieuses.
Après avoir longuement exploré sa rondelle du bout de ses doigts, le colosse lâcha la bite de Sylvan pour le faire se retourner. Il déposa un baiser entre ses fesses rondes, puis il les écarta pour mieux y plonger son visage. Le contact de sa barbe rêche et son souffle chaud sur sa rondelle palpitante l'électrisa, et quand il commença à explorer son trou du bout de sa langue Sylvan défaillit, ses jambes plièrent sous cette vague de plaisir et il se retrouva à quatre pattes devant son compagnon. Celui-ci repartit aussitôt à l'assaut de son anus, le léchant longuement pour l'enduire de salive et pour l'assouplir. Il ne tarda pas à s'ouvrir si bien que le bel inconnu put l'explorer plus profondément avec sa langue agile. De sa main gauche il gardait bien ouvert le cul de son partenaire tandis que d'une pression de sa main droite il le força à se cambrer encore plus. Sylvan avait le visage et les épaules plaquées au sol, sa rondelle totalement offerte aux soins de son amant, il ne retenait plus ses gémissements de plaisir. Bientôt sa langue ne fut plus suffisante et le colosse la remplaça par son index qui entra sans la moindre résistance, il y ajouta son majeur ce qui fit pousser à Sylvan un nouveau râle. Il joua un moment avec sa rondelle, la pénétrant lentement, la massant avec ses pouces, si bien que les soupirs de Sylvan sonnaient comme des suppliques à ses oreilles, il comprit que le moment était venu.
Le puissant étalon se redressa derrière Sylvan tout admirant le résultat de ses efforts. Il posa son gland débordant de liquide sur contre la rondelle affamée. Il cracha à plusieurs reprises sur sa verge laissant languir son amant, et lorsque sa bite fut luisante de mouille et de salive, il saisit les hanches de Sylvan qu'il pénétra d'un lent mouvement du bassin. Il laissa chaque centimètre de sa bite brûlante prendre possession de son trou et il s'immobilisa quelques instants au moment où les fesses de Sylvan touchèrent sa toison pubienne pour savourer la sensation de cette cavité chaude et humide qui l'accueillait. Il raffermit sa prise et asséna un dernier coup de rein brutal pour planter sa queue plus profond encore.
Sylvan cria surpris par cette intrusion un peu douloureuse. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits le colosse entama un va et vient ample et fluide en se servant de toute la longueur de son membre pour fouiller son intimité. Petit à petit le cri de Sylvan se mua en soupirs auxquels se mélangeaient les râles du mâle puissant qui le dominait. A quatre pattes, les yeux fixés sur les flammes qui dansaient devant lui, Sylvan savourait les caresses puissantes que son amant lui prodiguait le long de son dos et de ses flancs, il pouvait sentir la force et le désir dans ses mains. Ce dernier accélérait la cadence et à chacun de ses assauts son bassin et ses couilles venait claquer contre les fesses de Sylvan. Unis en un mélange de sensations intense, aucun des deux hommes n'aurait pu identifier la frontière de son propre corps et de son propre plaisir. Le bel étranger posa une main sur son épaule et força son camarade à se redresser, il enserra son torse tout en continuant à onduler derrière lui comme un serpent musculeux. Sylvan sentit la poigne implacable de son amant se refermer sur ses hanches, il se délectait de cette queue inflexible qui lui travaillait les entrailles et qui semblait continuer grossir. Il se laissa guider, à chaque coup de boutoir, sa bite tendue dansait entre ses cuisses. Les mouvements se firent de plus en plus brutaux alors que l'extase menaçait de les emporter. Il ressentait en détail le relief des veines qui gonflaient ce membre rigide à l'extrême. Dans un grognement bestial le colosse jouit, pendant que le jus de son amant le remplissait, Sylvan ferma les yeux et perdit la notion de son propre corps. Il eut l'impression que toute la vie contenue sur cette terre se fondait en un immense flot qui semblait ne jamais vouloir finir de se répandre en lui.
La dernière saccade de jouissance passée il rouvrit les paupières, dans son dos son amant lui enlaçait fermement le torse. Ce dernier lui inclina la tête en arrière pour l'embrasser passionnément. Tandis que le baiser se prolongeait, Sylvan senti la main droite de son compagnon quitter sa gorge pour aller explorer son buste et venir saisir son membre tendu à craquer. Le puissant étalon relâcha ses lèvres et commença à le branler doucement. Le plaisir affluait par vague et venait se concentrer dans les bourses de Sylvan, la queue de son camarade toujours raide en lui venait buter contre sa prostate à chaque va et vient. Il se mit à bouger son bassin pour amplifier le mouvement et les sensations. Sa bite durcit d'avantage et le colosse plaça sa main gauche pour recueillir le sperme qui s'apprêtait à en jaillir. Sylvan gémissait de plus en plus fort et quelques secondes plus tard il explosa: la première giclée fut tellement violente qu'elle termina dans le feu où elle grésilla, les autres jets s'accumulèrent dans la paume de son amant.
Quand il eut reçu la dernière goutte, le beau sauvage porta sa main aux lèvres de Sylvan qui en savoura le goût son propre sperme salé, chaud et gluant. Son amant retira sa main pour boire l'autre moitié de ce précieux liquide, léchant jusqu'au moindre vestige le long de ses doigts. Il continua à étreindre Sylvan le temps qu'il retrouve son souffle et ses esprits, il ne put retenir un petit cri lorsque la queue de son compagnon quitta son intimité chaude et accueillante en lui laissant une immense impression de vide. Il laissa cet homme de rêve l'allonger sur un lit d'herbe et de feuille prêt du feu et le couvrir de son corps musculeux. L'odeur suave et virile de son corps après l'effort, les doux sons qu'il émettait comme le ronronnement d'un magnifique félin et les baisers dont il le couvrit bercèrent Sylvan et l'entrainèrent vers l'oubli tant désiré.
L'aube éclairait le ciel quand Sylvan se réveilla, dans la clairière le feu s'était éteint et son compagnon magique avait totalement disparu le laissant seul. Il se leva et s'étira, entre ses cuisses son sexe se dressait fièrement. Il commença à caresser son corps et ce contact fit échos au souvenir de la nuit passé. Sylvan savoura chaque sensation charnelle qu'il s'offrait comme si il les découvrait pour la première fois. Soupirant en se pinçant la pointe d'un téton ou frissonnant en se massant lascivement les couilles. Il contempla sa bite qui pulsait de désir son gland rouge qui laissait déborder une première goutte brillante. Sylvan étala ce liquide le long de son frein et la décharge de plaisir lui coupa les jambes, il tomba à genoux sans cesser de caresser son membre raide. Il saisit fermement sa tige pour se branler lentement, ses bourses s'agitaient à chaque passage et son gland mouillait tellement qu'un bruit humide se joint à ses soupirs de satisfaction. Tout en continuant à titiller un de ses tétons, il accéléra la cadence des va et vient le long de sa bite toujours plus dure. Très rapidement sa respiration s'emballa et il ne put contenir son orgasme plus longtemps. Dans un cri puissant sa queue déversa une importante quantité de jus devant lui. A bout de souffle Sylvan s'assit et dévora la dernière pomme en regardant les premiers rayons de soleil faire briller les gouttes blanches de son sperme au milieu de la rosée.
Son repas terminé Sylvan se leva, à regret, il rassembla ses affaires, il retrouva ses vêtements et s'habilla, il savait que le moment était venu de quitter cette forêt paisible où il avait goutté au bonheur, pour retrouver le monde des hommes, son quotidien et ses habitudes. Bien trop souvent, le vernis que l'on appelle "bonheur conjugal" se cache une vérité moins éclatante: un mensonge, une trahison, une immense solitude, un profond mépris ou une douleur infinie. Sur le chemin qui le ramenait à son domicile, au matin du 1er mai, Sylvan sentait un feu nouveau lui dévorer les entrailles, il savait que l'heure était venue de briser ses chaines et d'affronter ce qui dissimulait sous le masque. Le prix à payer serait lourd...
Voici un nouveau texte très différent de ma précédente série. Ma boite mail est ouverte vous pouvez me laisser vos commentaires, vos avis, vos impressions je prends le temps de répondre à chacun.
Reyson
Autres histoires de l'auteur : Invocation | Mon maître