Une quinzaine de jours après mon aventure au Sauna, j'étais de nouveau l'objet du désir de rencontrer un homme.
Ce désir était un peu comme une vague qui monte lentement et qui peu à peu devenait incontrôlable par sa puissance. L'envie et aussi le plaisir de jouir avec un homme, avec le sexe d'un homme dominait mes pensées. Cette jouissance obtenue une première fois dans un sauna gay entretenait le désir de recommencer, de retrouver ces sensations si fortes et nouvelles pour moi.
Je n'avais pas envie de retourner au Sauna, mais, habitant Montpellier pas très loin de la plage de l'Espiguette dans le Gard et ayant eu connaissance par le net que cette plage naturiste était aussi le rendez-vous des gays, que je décidais de m'y rendre.
Ce n'était pas très malin car lorsqu'on n'est pas initié, on ne remet pas un mode d'emploi à celui qui veut faire des rencontres. Il fallait donc que je me débrouille tout seul. Cette plage, si elle est agréable pour se baigner, n'est pas très facile à pratiquer pour des rencontres sexuelles. Encore faut-il savoir où aller connaître les habitudes comment on se rencontre. Trouver tout cela la première fois sans en avoir été informé, n'est pas chose facile. J'ai longé la plage " textile " et peu à peu j'ai constaté que les gens devenaient de plus en plus dénudés, beaucoup de couples et de tous les âges. Mon côté hétéro prenant le dessus, je reconnais que derrière mes lunettes mes yeux étaient davantage fixés sur les chattes, parfois entrouvertes, que sur les bites.
En continuant de marcher, les éléments féminins de la plage étaient de plus en plus rares. Il y avait encore des couples....mais uniquement d'hommes. J'ai marché comme ça une bonne demi-heure. La densité devenait plus faible et je décidais de poser ma serviette sur le bord des dunes face à la mer. Je sentais en moi une certaine tension, celle que l'on ressent face à l'inconnu et qui génère un stress positif sous l'effet de l'adrénaline.
La serviette posée, je me déshabillais et nu, je me risquais, en haut des dunes, afin d' observer le paysage, et repérer l'endroit. Derrière cette rangée, une autre rangée à l'horizon est dans l'espace, une quantité de pins et d'arbustes veinés de chemins de de sable.
Ayant compris le décor, je retournais m'allonger sur ma serviette. Nu, sur le ventre, j'offrais mon corps à la caresse du soleil. Je crois bien que j'ai dû m'assoupir. Je ne sais durant combien de temps ? Suffisamment pour que, à mon réveil, je constatais qu'un type avait posé sa serviette à 3 mètres de la mienne. J'étais prêt râler et lui faire le reproche de poser sa serviette à côté de moi alors que la plage s'étend sur plus de 14 km, quand mes yeux se posèrent sur sa bite. Il ne bandait pas mais je crois que son sexe en avait bien l'intention !! La vision de cette verge déclencha immédiatement un désir dans mon bas ventre qui stoppa toutes velléités. Elle était belle est de bonne proportion. Raide, elle devrait être sans doute sublime.
Il se redressa et assis, me fixa et me sourit. Moi je repiquais la tête dans ma serviette étant honteux d'avoir été surpris en flagrant délit de voyeurisme.
Un peu plus tard, Je sentis qu'il bougeait plus que je ne le vis et au travers de mes paupières je tentais d'observer ce qui se passait.
En fait mon voisin s'était redressé et à présent, il remontait lentement la dune. Là, il s'arrêta, se retourna face à la mer et jeta un regard panoramique. J'avais franchement ouvert les yeux il était pas mal foutu, la cinquantaine, tempe grises, pas de ventre, une belle musculature des cuisses, les jambes légèrement écartées, bien ancré sur le sol. Nos regards se croisèrent. Le sien était insistant, Il sourit de nouveau et d'un coup, de tête presque imperceptible m'invita à le suivre, c'est du moins ce que j'ai cru comprendre.
Mon coeur bâtit immédiatement plus vite dans ma poitrine. Que faire ? Il disparut de l'autre côté des dunes. Je pris mon temps pour me redresser. Je me disais : on va bien voir et j'empruntais le même chemin.
En haut de la dune je l'aperçu de nouveau. Il était à une bonne cinquantaine de mètres, sur un petit chemin de sable, à l'orée des pins et des arbustes. Il s'était arrêté et manifestement, attendait de connaître ma réaction. Sans doute rassuré de ma décision, il me fit à nouveau un léger signe de la tête et s'enfonça alors dans la forêt de pins.
Je réglais vite le conflit avec moi-même en me disant que j'étais là pour l'aventure ? Que j'étais même venu spécialement pour ça et Je pris sa direction. Arrivé sous les arbres le chemin derrière un buisson se divisait en deux. D'instinct je pris sur la droite et continuais une bonne trentaine de mètres. Je ne le voyais plus, il avait disparu ; j 'allais rebrousser chemin pour reprendre l'autre voie quant dans un bosquet j'aperçu une forme. En m'approchant je distinguais mieux, ii était là, dans une sorte de petite clairière au sein du bosquet, protégé par la végétation, jambes écartées, dans la même position que tout à l'heure, mais la bite dans la main il s'activait vigoureusement. Je continuais mon approche en sentant que de mon côté ma bite se redressait avec avantage. Sans un mot, il tendit sa main et me prit mon sexe. J'en profitais pour faire de même et je constatais que je ne m'étais pas trompé tout à l'heure, il avait effectivement une très belle bite. Sa chaleur et sa douceur m'était agréable.
Je ne l'ai pas eu longtemps dans la main car de suite il s'agenouilla et enfourna mon sexe jusqu'au fond de sa gorge. Je sentais mon gland heurter le fond et descendre dans son oesophage .Je crois que s'il avait pu me l'avaler il l'aurait fait !
Quel plaisir, quelle jouissance, à la fois de douceur, de chaleur avec une langue qui connaissait son travail et qui accompagnait savamment les mouvements de va et bien qu'il pratiquait. Je me sentais durcir de plus en plus et me concentrer sur ce plaisir incroyable avec la volonté de ne pas jouir pour que ça dure longtemps. Je contractais mon périnée et respirais lentement et profondément. D'un seul coup il s'arrêta, il recouvrit mon sexe d'une capote qu'il déroula avec sa bouche. Puis, se retournant il me présenta ses fesses en me disant : encule moi. Il avait un cul d'enfer, des fesses bien galbées sur des cuisses fermes. Je n'eus pas de mal à le pénétrer et je commençais d'abord lentement à travailler son cul. Je l'entendais geindre de plaisir et cela m'encouragea à accélérer mon rythme. J'avais mes deux mains posées sur ses fesses et je le pistonnais à présent comme un dément.
Mes dents étaient serrées, ma respiration haletante. Je crois avoir durant 10 bonnes minutes labouré son cul m'arrêtant parfois lorsque je sentais monter la jouissance retardant l'instant sublime de l'éjaculation ; Je lui dis : je vais venir, il se retira alors, se retourna, en quelques secondes il m'avait ôté le préservatif, juste avant mon éjaculation qu'il voulait sur le visage. Un puissant jet gicla, J'étais, vu mon âge, moi-même étonné de la puissance de ce jet il le prit sur le nez et sur l'oeil. Un second jet arriva, moins puissant, qui se termina sur le menton. Il frottait ma bite sur sa joue et me lécher les couilles alors que du sperme s'écoulait encore lentement de ma verge. Cela dura encore quelques instants puis il se releva, me donna une petite claque sur les fesses en me disant : merci, c'était super. Il partit, du sperme encore sur le visage, comme un voleur !!
Je n'ai même pas eu le temps de lui dire que moi aussi j'avais aimé et pris un grand plaisir, qu'il avait disparu.
Je me retrouvais un peu bête, sans kleenex Je fis de mon mieux pour essuyer ma bite qui gouttait encore, je ne savais plus très bien où j'étais tant le plaisir ressenti fut intense. Je commençais à trouver que ses expériences homos étaient trop tardives et que j'aurais pu ne pas attendre 66 ans pour m'y mettre !!
Lorsque je regagnais ma serviette, mon inconnu n'était plus là. J'aurais bien aimé échanger un peu avec lui, ne serait- ce que mon n° de téléphone. Mais personne à droite personne à gauche Heureusement que ma bite gouttait encore car j'aurais pu penser que j'avais rêvé. N'ayant plus rien à faire sur cette plage, je me rhabillais et rentrais en me disant que je commençais à avoir une petite expérience gay. Sur le chemin du retour, j'ai regardé les chattes avec moins d'insistance...
Eric
ericgirod34@gmail.com
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