(Histoire courte)
Les premiers beaux jours d'avril étaient arrivés. J'avais décidé de faire mentir le dicton qui dit qu'en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil et je m'étais installé, à l'abri des regards dans mon jardin, nu au soleil allongé dans l'herbe sur une serviette. J'étais heureux d'offrir ma peau à la caresse du soleil et je dois avouer qu'il ne fallut pas beaucoup de temps pour que mon pénis devienne plus ferme. Je ne bandais pas, mais j'étais dans cet état ou l'on sent monter lentement l'excitation. Des images me venaient à l'esprit, mais contrairement à mes habitudes. Je n'avais pas envie de vivre une situation comme Patrick aimait me les faire connaître. Mes pensées virevoltaient, voyaient des bites dressées, des sexes turgescents, des bouches ouvertes, des fesses écartées, voire écartelées. J'avais envie de sexe paisible et n'avais nullement l'intention, ni le désir, de me précipiter au sauna pour assouvir cet envie qui me tiraillé bas-ventre.
J'étais bien au soleil dans mes pensées et mes fantasmes les yeux fermés vivant la tension de mon sexe. C'est en entre-ouvrant une paupière que je vis à la fenêtre du premier étage de la maison d'à côté, une tête qui se recula avec précipitation. Ce fût comme un éclair. Je refermais les yeux et entre les cils je tentais d'observer si cette tête allait revenir. J'attendis un bon moment avant de voir réapparaître la tête d'un monsieur apparemment de mon âge, Les tempes grisonnantes le teint légèrement hâlé. J'ouvris franchement les yeux et la tête disparut. Je retournais dans mes rêves de bite lorsque j'entendis du bruit de l'autre côté de la haie. Je me fis glisser légèrement et sans bruit sur le côté pour pouvoir observer plus à loisir.
Je devinais une ombre de l'autre côté, c'était indéniable. Je tentais d'imaginer la scène de l'autre côté de la haie et je me dis que pour mater, moi, j'écarterais lentement quelques branches afin de donner un meilleur accès au coup d'oeil. Mon attention était donc portée aux mouvements imperceptibles des branchages. J'avais raison, à peu près au milieu de la haie quelques branches bougeaient et ce ne pouvait être par la sollicitation du vent.
Je ne faisais un plaisir de m'offrir au regard de cet inconnu. Je me caressais à présent franchement le sexe qui prit des proportions raisonnables et pointait vers les rares nuages du ciel. Il me plaisait d'imaginer l'excitation de mon mateur.
Que faisait-il ? S'il me voyait, moi je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait bien faire. Je l'imaginais nu, ma main caressant sa poitrine et jouant avec les poils blancs de son torse, mes doigts venant titiller le bout de ses seins. Ma langue parcourant son pubis pour lui lécher la racine de la verge et plus bas absorber ses couilles poilues. J'étais de plus en plus excité. Ma main, à présent, procédait à des vas et viens sur la hampe de ma bite et avec mon prépuce caressait mon gland. J'avais envie de crier : " je veux une bite ", mais ma réputation dans le quartier m'empêchait cet excès. Cette fois le bruit dans la haie se faisait de plus en plus entendre. Il y avait bien une tentative de franchir l'obstacle. Comme c'était totalement impossible, j'en déduis que la personne à côté avait atteint un seuil d'excitation qui lui faisait perdre tout contrôle. Je me levais et me diriger vers l'endroit où je le supposais qu'il fût. Entre les branches, je l'aperçu, nu, des yeux d'un bleu à la limite de la transparence. Il tenait son sexe dans la main. Seul sortait un gland magnifique. Je me saisis de l'échelle double et la passais au-dessus de la haie en criant vient ! En quelques secondes l'homme était dans mes bras. Nos bouches se réunirent avec fougue, ma main prit son sexe et en m'agenouillant le conduisit à ma bouche. Je le suçais avec délice et avec passion. Il s'était allongé sur ma serviette il pivota pour se mettre en position 69 et à son tour happa ma bite. Nous avons passé une bonne demi-heure à nous caresser, à nous embrasser à pleine bouche, à pleine bave. Pour enfin me mettre à quatre pattes et lui demander de me prendre. Il le fit avec tact, avec douceur et vigueur mélangé. Je sentis son désir venir et lui demandais de me le servir dans la bouche. Quant à moi je giclais comme un jeune homme sur ses cuisses.
Il m'embrassa longuement en partant et récupéra sur mes lèvres une partie de son sperme. Il repassa la haie par l'échelle sans un autre mot. C'était un après-midi d'avril, il faisait chaud, le soleil était revenu.....et j'avais décidé de me mettre au soleil...
Eric
ericgirod34@gmail.com
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