Le sexshop / Cyrillo / 2016

Le sexshop

Lorsque je suis rentré chez moi visiblement mon visage devait trahir la fatigue, car j'ai eu droit à : " Tu as une drôle de tête "
J'ai prétexté que les magasins et surtout la FNAC me fatiguait beaucoup mais j'exhibais mon achat (alibi). Et je n'eus plus de questions
C'est vrai que j'étais fatigué et mon rectum encore plus !!
Je n'avais jamais été sensible à cela auparavant mais   je ressentais la présence de mon rectum entre mes fesses. Comme s'il pesait.
Je n'osais pas aller regarder l'état de mon anus mais c'est vrai qu'il brulait un peu.
Le lendemain, tout avait disparu, je ne ressentais plus aucune traces de cette aventure si ce n'est dans mon esprit   et curieusement j'en gardé la nostalgie. Je dois reconnaître que me faire enculer m'a fait plaisir   Il faut donc que je cesse de me cacher l'évidence : j'aime les bites dans mes fesses et dans ma bouche.
Partant, j'avais l'impression de tomber dans un gouffre dont je ne pourrais plus jamais sortir. La recherche de nouveaux plaisirs est comme une spirale infernale.
J'étais en train de devenir spectateur de ma vie. Je vivais à côté d'un autre moi-même, celui qui était entreprenant, sans réserve, sans timidité, un autre qui osait !
J'étais à présent envahi par une obsession celle de ressentir l'adrénaline de l'interdit, celle de la recherche du battement de coeur et de la respiration courte.
Depuis ma rencontre avec Patrick ma sexualité avait changé.
J'éprouve désormais des besoins impérieux de sexe, et plus le temps passe plus ça devient important. Je    ressens ces désirs   monter en moi et alors plus rien ne compte que ma recherche du plaisir. Je me rappelle de cette phrase " bite qui bande n'a pas de conscience " le problème c'est que ma bite bande de plus en plus !!
Je suis donc désormais de plus en plus sur mon ordinateur dans les rubriques sexes
à la recherche de tous les lieux possibles de rencontres. Je regarde aussi, ce que je n'avais jamais cru bon faire, les godes et divers plugs sur le marché. Mais il faut bien le dire, ce qui m'excite le plus à présent c'est de penser à des bites de chair !

Ce n'est que quelques jours plus tard que je reçu un texto de Patrick.
" Tu vas te rendre au Sexe shop REX. Tu vas payer ton entrée. Tu verras une porte coulissante. Tu rentres et tu vas te retrouver dans un couloir sombre. Tu vas tout au bout de ce couloir. Au bout tu verras des toilettes je t'attends là à 13 h 30 "
Une chance incroyable, ma femme ce jour- là allait déjeuner avec une copine. J'étais donc libre.
Vite sur mon ordi je recherche sexe shop REX et j'obtiens l'adresse.
L'idée d'une nouvelle aventure avec Patrick m'excitait. Que va-t-il me montrer cette fois ?
J'étais, bien sûr, avant 13 h 30 au Rex. J'avais attendu un peu dans la voiture, mais ni pouvant plus, j'étais rentré.
C'était facile, tout était bien comme Patrick me l'avait décrit, à la différence que c'était moi
qui attendait Patrick, assis dans l'obscurité sur une banquette, devant la porte des
Toilettes.
Je n'ai pas attendu longtemps, placé où j'étais je l'ai vu arriver par la porte coulissante, tâtonner pour s'habituer à l'obscurité. Il s'est approché de moi et a été très étonné de me voir déjà là. Lorsqu'il m'a reconnu il m'a embrassé sur la bouche et j'ai senti la fraicheur de sa langue

- Déshabille toi me dit- il.
- Tu es fou pas ici
- Déshabille toi répéta-t-il d'une voix ferme

Comme je protestais il me dit qu'il n'y avait pas de problème. Qu'il garderait soigneusement mes affaires dans un sac qu'il avait apporté et qu'il me montra.
Je me suis donc déshabillé. Une fois nu il attacha sur mes yeux un bandeau.
J'étais à présent totalement nu et... aveugle !
Reste là me dit-il et attends.
Je l'ai entendu s'éloigner et j'avoue que j'étais effrayé.
J'ai attendu assez longtemps comme ça, nu, sans savoir qui était là. Tout à coup une main s'est posée sur mes fesses machinalement et sans doute par réflexe je me suis écarté.
La main est devenue caressante et j'ai ressenti un souffle dans mon cou, puis des lèvres se poser sur ma nuque et descendre le long de mon dos. Elles me donnaient le frisson et mon sexe commençait à gonfler Une autre personne se plaça devant moi et mon sexe fut happé par une main experte. Je commençais à comprendre le jeu dans lequel Patrick m'avait entraîné ; il m'offrait comme un objet au plaisir des autres.
Je ressentais qu'il y avait de plus en plus de monde auprès de moi. Mes mains tâtonnaient au hasard et ne rencontraient que des hommes habillés. Cela m'excitais d'être une proie, je bandais à présent correctement. Une autre bouche s'empara de ma bite. Des tas de mains me touchaient, me caressaient. Un doigt s'infiltra entre mes fesses et pénétra mon anus. Il fut rapidement suivi par un deuxième. Mes seins étaient entre les mains d'un sauvage qui croyait me faire plaisir et les pinçant fortement comme je manifestais mon mécontentement il remplaça ses doigts par sa bouche ce qui était nettement plus agréable.
Je ne sais combien d'hommes étaient autour de moi.
Les doigts avaient quitté mon anus et je sentais quelque chose de plus gros se présenter. Rapidement de ma main je tâtais la chose. Il s'agissait d'un très gros gode dont l'utilisateur avait pris soin de recouvrir d'un préservatif lubrifié.
Pas habitué, l'objet me faisait mal ....une bouche s'empara de mes lèvres. Ce baiser me fit bander encore plus fort. L'homme embrassait bien c'était d'une extrême saveur et en cet instant j'oubliais la douleur de mon anus qui se dilatait sous la pression du gode. Je ne sais combien d'hommes s'affairaient sur mon corps mais toutes les zones dites érogènes étaient titillaient par des mains ou des bouches.

Le travail sur mes seins me faisait tirer quelques grognements de satisfaction. J'avais à présent le gode totalement enfoncé dans l'anus et l'homme l'activait d'un va et vient nerveux qui trahissait sa propres satisfaction de me savoir " sa chose " Tout à coup je reçu quelque chose de chaud sur l'abdomen. Un type avait dû jouir sur mon corps. Je ressentais ce liquide chaud glissait lentement. Une langue le lapa et je ne savais pas si c'était mon éjaculateur ou une autre personne qui récupérait cette semence. C'est à cet instant que mon sexe lâcha son sperme dans la bouche de mon fellateur. Je pensais immédiatement à ce que Patrick fait dans ce cas et j'ouvrais la bouche, mais cet homme n'avait pas la même habitude. Ayant éjaculé, mon envie se calma immédiatement. Je n'eus pas besoin de faire cesser ce jeu, Patrick s'en chargea. J'avais toujours le gode dans les fesses. Il le retira lentement et le redit à son utilisateur.
Il me retira alors le bandeau et pris mes lèvres. Je ne le repoussais pas. Puis il se chargea avec sa bouche de nettoyer toutes traces de sperme sur ma bite. Enfin il me tendit une à une mes affaires. Je me rhabillais rapidement en sortant je lui demandais pourquoi ce jeu ? Quel plaisir il en retirait de ça. ?
Il me dit que me voir à la merci d'autres hommes le rendais très excité, qu'il s'était branlé sur moi. C'était donc lui l'éjaculateur sur mon abdomen. Après lui avoir dit que j'avais pris un plaisir fou et tout à fait nouveau. Je lui dis que je recommencerais volontiers.

Il m'accompagna jusqu'à ma voiture. Avant que je démarre il me dit : J'aime te pervertir !!