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Premier épisode | Épisode précédent

L'homme aux air max 2016 -10

La Boite aux lettres débordait, je triais les publicités que je mis au recyclage, inutile de se charger pour rien. Une odeur de renfermé empestait l'appartement, j'ouvris en grand les fenêtres, le temps de rassembler l'ensemble des choses de la liste de Ruben. Ce furent deux gros cartons que je descendis, ça n'allait pas être simple à l'hôpital, je compatissais à son handicap provisoire.
Je glissai aussi, entre la première et la deuxième feuille de son carnet une lettre écrite pour lui cette nuit, je voudrai qu'il la lise sans lui dire où elle est.
J'arrivai dans sa chambre, le trouvant endormi, je l'ai machinalement embrassé sur la bouche, signe que j'avais encore de l'affection pour lui, et que malgré ma colère, son accident m'avait fait réfléchir. Oui, la vie ne tenait pas à grand-chose en fin de compte, mais la douleur d'une trahison efface les sentiments, si beaux soient-ils.

- Salut le dormeur, je te réveille ?

- Non !!! j'dormais pas.

- Ah bon, ça fait trois fois que j'viens avec tes cartons et tout, tu t'aperçois seulement que je suis là.

- Mes cartons, mais...

- Oui, la liste infernale que tu m'as donnée hier !

- Merci Justin, tu me sauves la vie, j'en ai marre des blouses en papier de l'hosto ! j'ai tout le temps froid avec ça sur le dos.

Je l'aidais à mettre des vêtements chauds, découvrant les traces d'ecchymoses qu'il avait encore sur le torse, mes mains ne purent s'empêcher de toucher ce corps qui me manque tant.

- Merci Justin de m'aider.

- Normal, enfin, ... bref, ... , tu...

- Je te quoi, Justin, je te quoi ?

- Tu m'as fait peur avec ton accident, rien de plus.

Bien sûr qu'il y avait plus, mais tout cela était marqué dans la lettre, je ne voulais pas me mettre à nu devant lui.

- Justin, merci pour m'avoir embrassé.

- Tu as rêvé là...

- Mais bien sûr, petit menteur !

Comment, il ne dormait pas quand je l'ai embrassé, zut, démentir absolument, trouver une excuse, vite, vite...

- Comment ça se passe pour les toilettes et tout ?

- C'est spartiate, une infirmière, une aide-soignante, un coup de gant à droite, un à gauche, le plus gênant, c'est les parties intimes surtout peu après le réveil.

- J'aimerai voir leur tête quand elles voient ton sexe bandé.

- Une vraie torture pour moi...

Torture... mon oeil oui, il était bien content de baiser Aurélien avec...
Une chose puis l'autre, et voilà qu'il était temps pour moi de rentrer, fermer les fenêtres de l'appart de Ruben, puis rentrer chez moi, ayant fait ma bonne action.
Durant la soirée, je reçu encore un sms de Ruben " Merci pour ton baiser, je n'ai pas rêvé quoi que tu en dises, merci pour les affaires que tu m'as rapportées, merci d'avoir passé du temps avec moi, viens me voir si tu peux dans la semaine, merci d'être un ami, je t'embrasse Justin ". Je n'ai pas répondu avant plusieurs heures et finalement " De rien Ruben, te laisser seul et dans l'embarras n'est pas bon, repose-toi, soigne-toi, et reviens-moi, je t'embrasse aussi. "
La semaine au bureau se passa normalement jusqu'au mercredi soir. Je m'aperçus alors que Ruben avait essayé de me téléphoner, ce qui est rare, on a toujours privilégié les sms. Je profite du retour pour écouter son message, mais le son haché rendait le message incompréhensible. Je le lui indiquai et reçu un retour " Merci pour ta lettre, on en parlera samedi, tu viens samedi ? "
Oui j'irai le voir samedi, bien sûr, maintenant qu'il a lu ma lettre : " Ruben, mon cher Ruben, Te voir cet après-midi dans ton lit, à moitié cassé m'a fait mal, très mal, j'ai peur de ne plus pouvoir poser mes doigts sur ton corps si tu me reviens un jour, j'ai peur de t'avoir perdu quand l'autre m'a annoncé que tu étais à l'hôpital, j'ai imaginé les pires scénarios, suicide, accident de travail avec un camion de livraison, ... Mon sang s'est glacé. Mais te téléphoner, puis venir te voir n'ont pas été simple pour autant, je ne savais pas à quoi m'attendre, l'appréhension d'être près de toi, mais aussi celle de ne pas savoir comment tu allais, si physiquement tu étais entier... j'ai eu très très peur. Mais quitte à te pardonner, là, il y a beaucoup de chemin à parcourir. Ton silence après que j'aie claqué la porte chez toi a été pire que tout, tu n'as rien dit, j'espérais tous les jours avoir enfin un geste de ta part, un mot, une visite qui nous aurait permis de parler, de peut-être crier l'un sur l'autre, mais le silence a régné... Un silence pesant, usant, fatigant, et qui n'a rien fait de bon entre nous, sinon nous éloigné. Je t'en veux terriblement d'avoir trahi mon affection, ma confiance, mon bonheur, d'avoir brisé ce lien avec lequel j'avais espoir de vivre une belle histoire, sinon ma vie avec celui qui la partageait. Mais te voir sur ce lit, j'ai réfléchi, peut-être suis-je aussi moins en colère maintenant, mais j'ai envie de faire un geste vers toi pour t'encourager à guérir physiquement, à me guérir moralement pour te faire pardonner. Ce pardon que tu veux sur la liste d'affaires, cette lettre doit te faire comprendre qu'il est possible, mais il ne dépend que de toi, de toi seul. J'ai passé un merveilleux séjour au Mont St Michel, je l'ai payé le prix fort deux jours après, le pardon s'inscrit dans la confiance, tu as maintenant toutes les cartes en main pour que moi aussi, je te retrouve. J'ai tellement envie de me mettre dans tes bras certains soirs que je suis inconsolable, tu es entré dans mon coeur, pas simplement pour ton physique, mais pour tout ce qui faisait que je trouvais le maximum de temps pour te faire des surprises, et passer du temps avec toi, parce que je le voulais. J'espère que tu prendras les bonnes routes pour me faire revenir vers toi, du fond du coeur, je l'espère. Bon rétablissement Ruben, je t'embrasse. Justin. "
La fin de semaine arriva très vite, j'avais hâte de voir demain Ruben. Il m'avertit que les radios étaient bonnes, et que la durée de son séjour à l'hôpital ne serait pas prolongé au-delà des estimations initiales, ouf ! Et enfin, samedi arriva, passage pour récupérer son courrier, et me voici devant la porte de sa chambre.
J'entrai, m'approcha de lui, et lui fit un baiser, un vrai baiser, nos langues tournèrent un bon moment...

- Bonjour Ruben

- Bonjour Justin, merci pour ce baiser, plus long que la semaine dernière, avoue que tu m'as embrassé...

- Bon d'accord, oui je t'ai embrassé sur les lèvres, j'en avais envie.

- Oui comme toucher mon torse pendant que je m'habillais, style j'dis rien, mais j'en profite, coquin...

- Et alors, dis que tu n'as pas aimé Ruben !

- Au contraire, et j'comprends encore mieux avec la lettre que tu as glissé entre les 2 feuilles.

Il me tendit une enveloppe en me disant " tu liras ça chez toi " ; et une poignée d'enveloppes remplie de papiers pour les différentes administrations, le courrier des semaines dernières !!! Merci facteur !
Je restai tout l'après-midi avec lui, pensant à sa lettre, et n'ayant d'autre choix que de la lire seul, je la mis dans ma sacoche pour la lire ce soir.
Arriva alors le moment ou je devais quitter cette chambre qui, je dois bien l'admettre, me rendait chaque instant un peu plus coupable de le laisser seul, le temps de sa convalescence.

- Justin, tu me donnes ta main s'il te plait ?

- Pourquoi Ruben, j'vais partir mon grand, je reviendrai demain après-midi, tu es seul toute la semaine.

- Aller, te fais pas prier, donne-moi ta main.

Je lui donnai quand même, et il la saisit pour mettre ses doigts dans les miens. Je ressentis alors toute sa chaleur, une certaine force refusant que je le lâche, et je dois bien avouer que cette sensation étrange me faisait chaud au coeur.

- Merci Justin, merci, ça m'aide beaucoup, merci.

- Ça va aller Ruben.

Je l'embrassais comme à mon arrivée, le coeur soulagé de savoir que peut-être, tout n'était pas perdu, et qu'il semblait prêt à faire des efforts pour se faire pardonner. Quitter sa main, je dois admettre que ce fut difficile, comme si la joie de ce geste devait être éternelle. Il était clair pour moi alors que mes sentiments étaient là pour lui, mais je lui en voulais encore, le pardon n'est pas facile à donner, et la faute, même si elle se dissipe, elle ne disparait jamais. Aurai-je encore la force de croire en sa sincérité et arriverai-je à lui faire à nouveau confiance ?
Je fis quelques détours avant de rentrer dans mon appartement, et alors que je me reposais, je reçus un SMS de Ruben " Justin, j'espère que ma lettre t'aura permis de me comprendre. J'ai des torts, des défauts, néanmoins, sache encore une fois que je tiens fort à toi, et que tes visites toujours trop courtes alors que tu viens me voir au maximum. Merci de m'avoir donné ta main avant de partir, mettre mes doigts entre les tiens m'a fait un bien énorme au moral, je suis sûr que tu tiens encore à moi maintenant, et que tu ne me rejettes pas quand je tends la main vers toi. Passe une bonne soirée, Ruben. " Je répondis " je n'ai pas encore lu ta lettre, mais déjà, merci pour ce message, bonne nuit aussi, je t'embrasse. "
Je mangeai, et ouvrit enfin lette lettre... 4 pages noircies, en étant hospitalisé, ce n'est pas étonnant.
La lecture me prit une bonne partie de la nuit, 4 pages où Ruben me livrait son amertume quant à ses actes avec Aurélien, et son regret profond je m'avoir blessé, trahi et humilié. Il avait dû pleurer en écrivant, les pages avaient été humidifiées, l'encre un peu délavée. J'ai pleuré aussi en lisant certains passages " mon Justin, je suis coupable de ton malheur, mais jamais je n'aurais pensé souffrir autant moralement et physiquement de ton absence, tu t'es donné à fond pour nous, je m'en rends compte encore avec les cartons que tu m'as rapportés, la surprise que j'ai gâchée, et ton sourire et tes bras me manquent, ça me fait un mal dans la poitrine, ... " ou encore "... j'aurai préféré que les secours n'arrivent pas, mourir dans cette carcasse de voiture, et enfin te libérer de moi qui ne suis pas digne de partager ta vie, tes rêves, et savoir te donner le bonheur dont tu sais si bien faire profiter ceux qui t'entourent. "
Ma nuit fût courte, ses mots violents, la lettre lue plusieurs fois, les cauchemars liés à ses mots, bref, je n'ai pas fermé l'oeil.
Je partis donc le voir, très tôt, et m'expliquer avec lui...

Carolito

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