Premier épisode | Épisode précédent
Théo m'appelle, il a préparé à manger, un repas simple mais l'activité physique m'a bien donné faim.
Je me pose sur la terrasse, il amène 2 bières et nous commençons à boire tranquillement avant de passer au repas.
Théo est toujours torse nu, j'ai du mal à me contenir et à ne pas regarder la bête massive surtout qu'il est assis en face de moi.
- T'as bien bossé ce matin Yan.
- Bah c'est normal, je suis venu pour aider. Sandra m'avait bien dit que ça te ferait plaisir. Enfin ça m'a fait rire la façon dont elle l'a dit, elle a dit :"ça va lui faire plaisir et je suis sure qu'il trouvera un moyen de t'utiliser." C'est drôle non? Te dis-je en souriant d'un air tellement naïf que c'en est touchant.
Théo me regarde en buvant une gorgée de bière.
- Ouais...Ta soeur a raison.
- Alors je suis content si ça te fait plaisir et donc, comme l'a dit Sandra, tu peux m'utiliser ! Dis-je en riant de nouveau.
Théo ne rit pas, il me détaille, le regard est perçant, inquisiteur, il prend une nouvelle gorgée de bière.
- Ouais Yan... Je vais t'utiliser...
- Attention beau-frère, je pourrais croire que tu as des vues sur moi ! Dis-je en plaisantant.
J'ai beau rire, je vois bien que lui reste très sérieux. Je connais bien son côté bourru et ours mais là j'ai l'impression que je l'énerve...
- Je plaisantais Théo, le prends pas mal hein.
- Je le prends pas mal mais contrairement à toi, je suis pas pédé.
Je marque un temps d'arrêt, étonné de la remarque...
- Tu... T'es au courant pour moi ?
- Ouais...
Je rougis un peu de honte...
- Tu sais d'autres choses peut-être ? Dis-je en riant un peu jaune.
- Ouais...
Nouvelle gorgée de bière... J'en prends une aussi, je commence à m'inquiéter...
- Je sais que t'es un pédé, un bâtard et que tu prends ton pied quand un vrai mec sait te dresser.
Je reste la bouche ouverte, je ne sais plus quoi dire, les mots m'ont bien marqué, j'ai aimé ce qu'il vient de dire mais je me sens mal à l'aise, j'ai envie de nier parce que la honte m'envahit.
- Qui t'a raconté des conneries pareilles ? Dis-je en esquissant un sourire.
- Ta soeur.
- Pourquoi aurait-elle dit ce genre de chose sur moi ? C'est n'importe quoi !
- Ta soeur ne ment pas, tout comme elle t'a pas menti en te disant que j'allais t'utiliser, elle savait très bien ce qu'elle faisait, je suis peut-être pas un pédé comme toi mais je suis bi mon p'tit Yan...
- T'es... T'es sérieux là?
- T'es un bâtard oui ou merde ?
Il pose sa bouteille de bière assez lourdement sur la table, le ton est devenu très sec. J'aime cet excès d'autorité, ça me conditionne immédiatement.
- Oui Théo...
- Ben voilà, c'était pas difficile alors voilà comment ça va se passer... Tu vas aller prendre ta douche et tu vas ensuite me rejoindre au sous-sol, une fois là-bas je t'expliquerai la suite des évènements...
Je me lève sans dire un mot, monte au premier et prends une douche, je la prends intégrale cela va sans dire, je bande comme un fou et pourtant j'ai honte et peur, je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe.
Je repense à ma conversation avec ma soeur, elle qui sait tout de moi, je n'ai aucune pudeur avec elle quand je lui raconte mes aventures. Elle sait que je suis un bâtard, que je trouve mon plaisir en portant des chaînes, me faisant insulter, étant au service d'un mâle dominant...
Je m'immobilise... Je repense à une de ses réflexions il n'y a pas si longtemps :"j'adorerais te voir subir ce genre de situation...". Je lui avais répondu que les mâles qui me baisent ne seraient pas du genre à accepter sa présence... "Il suffira d'en trouver un" avait-elle répondu... Et comme je peux rien lui refuser, j'avais dit "ok".
C'est ma jumelle, nous sommes tellement proche que ça ne me gênait pas de me retrouver dans cette situation et sa phrase fait sens à présent :"je suis sure qu'il saura t'utiliser"...
Les connexions se font, je termine ma longue douche, me sèche, je rhabille et, au moment de sortir de la salle de bains, mon téléphone sonne... Ma soeur.
- Oui Sandra ?
- On va bientôt avoir ce qu'on voulait d'après ce que vient de me dire Théo ?
Je commence à rougir de honte...
- Je crois que je viens de tout comprendre oui...
Elle rit, elle semble contente. Moi je suis gêné, je ne comprends pas pourquoi.
- C'est génial p'tit frère, tu vas réaliser ton fantasme d'être un prisonnier pendant 1 mois et moi celui de voir mon mari adoré dresser un bâtard.
Je n'en crois pas mes oreilles, Sandra a bien retenu le fantasme que je lui avais raconté un jour et elle a raison...
- T'as tout planifié, c'est ça ?
- Oui Yan, ça fait un moment qu'on en parle avec Théo, tu lui appartiens pour toute la durée de ton séjour, il a carte blanche. Il doit juste s'assurer que tu ne coures aucun danger. Pour le reste, tu lui obéis, je viendrai de temps en temps admirer mon homme au travail mais je n'interviendrai jamais dans ses choix ni la façon dont il te traite, je serai simple spectatrice.
- Ok soeurette, je m'y attendais pas à celle-là.
- C'est mon cadeau Yan, et au moins, avec Théo, je sais que tu ne risques rien même s'il sait être très autoritaire avec les mecs. Aller, va lui te livrer à lui, à genoux et donne-lui ton téléphone, c'est le signe convenu entre nous pour être sûr que tout le monde est d'accord, il va te dresser. Mais attention, si tu commences, tu vas jusqu'au bout...
Sandra raccroche, c'est surréaliste. Je suis tombé dans un piège mais il semble délicieux ce piège...
Je descends à la cave, Théo y est, bière à la main, il me regarde arriver devant lui. Je baisse les yeux, me mets à genoux, prends mon téléphone et le lui tends...
- Bien, on va pouvoir commencer le dressage, t'es ici pour travailler, me vider les couilles ou celles de qui je veux et ton seul devoir est celui d'obéir. Tu vas être traité en prisonnier sans aucun droit et tu me mets ton corps à disposition. Compris ?
- Compris...
Je prends une gifle.
- Compris qui ?
- Compris Théo.
- Parfait yan... Fous-toi à poils.
Je me lève, me mets entièrement nu, Théo jette au sol un cockring en cuir avec un anneau métallique que j'installe sans dire un mot puis il me tend un jean que j'enfile, il est troué à l'arrière. Il me tend alors des bracelets métalliques pour poignets et chevilles, je les prends, les installe, j'entends des "clics", je regarde si je peux les enlever... Bien sûr que non...
- Parfait, à genoux maintenant p'tit pédé.
Théo me pose un collier métallique autour de mon cou, j'entends encore un "clic"... Il se recule.
- Excellent. C'est ta tenue pour toute la durée de ton séjour ici. Si tu dois bosser en extérieur, t'auras juste le droit à des chaussures. Qu'il y ait du monde ou pas je m'en fous, tu ne changes pas de tenue. Si j'estime que t'as pas à être vu, tu seras enchaîné ici et c'est ta chambre ici maintenant.
Je fais le tour de la pièce rapidement du regard : un lit, un canapé, une petite armoire, rien de bien particulier, une chambre banale dans un sous-sol.
- Il y a une salle de bains avec wc au fond, comme conditions de détention, tu es quasiment dans du luxe...
Je ne réponds pas, je baisse la tête, la situation est surréaliste, je me suis déjà offert à des hommes l'espace d'une nuit mais là, je prends conscience que je suis ici pour 1 mois et que je vais être traité ainsi pendant toute cette durée...
- Je vais aller faire des courses, avant cela, tu vas déjà réaliser l'un de mes plus grands fantasmes bâtard...
Je vois Théo baisser sa braguette et sortir sa queue lentement, elle est belle, bien proportionnée par rapport à sa taille, encore molle, je ne sais pas de combien sera sa taille en pleine action mais je crois que je vais le savoir bien assez tôt.
Théo s'approche de moi, j'ouvre la gueule, c'est presque un réflexe chez moi quand une bite passe à portée, il l'installe bien dans ma gueule et je commence à sucer pour la faire grossir.
Je prends une gifle.
- Je t'ai pas dit de sucer !
Je m'immobilise totalement déconcerté et quelques secondes plus tard, je comprends pourquoi. Ne m'y attendant pas, je dois faire un effort pour ne pas reculer quand je sens un flot chaud envahir ma gueule, mes réflexes reviennent vite, j'avale le tout au fur et à mesure et Théo pousse un énorme soupir de soulagement.
- La bière c'est bon mais t'en bois une, t'en pisses 2... Tu auras cette fonction ici, je te veux bâtard urinoir.
Je ne peux répondre " oui " ou " non " et de toute façon, je n'ai pas le choix, il termine tranquillement son affaire et se retire, je prends une petite caresse sur les cheveux puisque je viens de réaliser un de ses fantasmes. Rapidement, sa main attrape mes cheveux et tire vers le haut, signe que je dois me mettre debout, je suis le mouvement.
Théo se dirige vers la petite armoire, il en sort une chaîne et quelques petits cadenas, il m'indique du doigt le centre de la pièce, je visualise alors un anneau métallique ancré dans le sol. Je viens me mettre au-dessus, Théo se baisse, va fouiller dans mon jean pour faire ressortir l'anneau de mon cockring, il y cadenasse la chaîne, la passe dans l'anneau au sol et règle la longueur avant de cadenasser de nouveau la chaîne. La longueur est réglée pour que je puisse me tenir debout mais je ne peux en aucun cas faire un pas. Je suis tenu par les couilles et relié au sol.
Théo me prend les bras qu'il me met dans le dos, j'entends un petit clic, mes poignets ont été cadenassés dans mon dos...
Il retourne vers l'armoire et en sort un bâillon en cuir, avec un plug intégré.
Il me le présente, j'ouvre la gueule sans sourciller, il l'installe, le règle bien pour que ça reste confortable puis le fixe avec le scratch intégré.
Mon beau-frère se recule et admire son oeuvre, je le vois sortir son téléphone et prendre une photo.
- Pour ta soeur... Elle pourra pas venir souvent... Et peut-être aussi pour te mettre sur un site et voir combien voudront te baiser...
Théo se marre, je suis totalement humilié mais le pire, c'est que j'aime ça.
- Je pars faire des courses, j'en ai pour 2 bonnes heures, inutile de te dire de ne pas bouger, de toute façon tu ne peux pas. A mon retour tu feras la cuisine. Si tu te poses la question, la réponse est " non ", je ne te baiserai pas aujourd'hui et sans doute pas demain non plus...
Je suis étonné par cette remarque mais je le vois s'éloigner, remonter les escaliers et la lumière disparaît, juste la lumière du jour qui passe à travers une toute petite fenêtre au ras du sol.
Quelques minutes plus tard j'entends la porte se fermer, la voiture démarrer et s'éloigner.
Le silence, un lourd silence, un léger cliquetis métallique si je bouge un peu mais le silence... Je suis enchaîné, bâillonné dans un sous-sol et seul.
Mon esprit refait le tour de ce qu'il s'est passé depuis mon arrivée, j'ai encore du mal à y croire, je suis à la fois excité et un peu inquiet mais mes inquiétudes s'envolent vite. J'ai déjà fait pire et j'aime ça. Je tourne la tête lentement pour regarder ma nouvelle demeure, je m'y sens bien, à ma place et cette attente ainsi enchaîné commence à m'exciter, je sens ma queue se gonfler...
Yan
ftasm@yahoo.fr
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