Je prépare ma valise pour aller à ce mariage auquel je suis invité. Au final, je n'ai pas envie d'y aller, je n'aime pas la foule et les jeux stupides des mariages. Mon cousin que je n'ai pas vu depuis longtemps a insisté et la virée que nous allons faire ensemble m'intéresse beaucoup plus. Cela fait tellement longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Il était déjà bien beau dans mes souvenirs, mais il est marié aujourd'hui, il a une famille.
Moi, célibataire, sans copine, et pour cause, les femmes, c'est pas mon truc, mais ça, personne ne le sait, pas plus que pour mes penchants que certains appelleraient perversion. Moi, j'appelle ça soumission, car j'aime les mâles, les vrais, les virils, ceux qui s'imposent à moi et pour qui je suis prêt à obéir au doigt et à l'oeil.
Rien qu'à cette idée, je bande, je délaisse ma valise pour aller me branler devant un porno bien hard sur mon PC et je jouis en couinant, haletant et gémissant de plaisir, m'imaginant à la place de ces mecs qui servent de poupée gonflable à de vrais hommes. Je regarde le sperme dans ma main... Et je l'avale comme je fais toujours, j'aime le gout et pour moi, un soumis doit bouffer son foutre...
J'ai le parfait look " hétéro " qui me permet de bien cacher mon jeu.
Je retourne à ma valise, la termine et quitte ma maison pour prendre la voiture et me rendre chez mon cousin.
Il n'habite pas très loin, en 15 minutes j'arrive devant chez lui, gare ma voiture et prends ma valise.
J'arrive devant la porte, je sonne, j'attends à peine une minute, la porte s'ouvre et je me fige...
Il est là, sourire aux lèvres, crâne rasé, petites lunettes et... chemise bien entreouverte.
Le salaud ! Je vais bander sous peu. Je me souvenais de lui beau gosse, mais là, il est beau mâle. On se fait la bise, il me propose de rentrer boire un verre le temps qu'il finisse sa valise.
Ah, cher cousin, si tu savais combien en te regardant j'ai envie de boire autre chose qu'un verre...
- Installe-toi dans le canapé, je t'apporte une bière. Laisse-moi 5 minutes pour boucler deux-trois choses, et je viens en prendre une avec toi.
Il monte à l'étage et je l'attends. Quelques minutes plus tard, il me rejoint enfin et vient s'installer en face de moi, dans un fauteuil. Nous commençons doucement à nous retrouver. Il nous faudra un peu de temps pour retrouver cette complicité que nous avons perdue. Nous discutons un peu de la tournure de nos vies. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas voir la petite famille, je me risque à poser la question.
- Mais au fait, où sont ta femme et ta fille ? Elles ne viennent pas au mariage ?
- Ah oui, tu ne sais pas, mais nous sommes séparés depuis presque 6 mois. Ma fille vit une semaine avec sa mère, et une semaine chez moi.
- Je suis vraiment désolé d'apprendre ça. Mais tu veux dire définitivement séparés, ou c'est juste provisoire ?
- Non cette fois c'est définitif. Nous ne sommes pas encore officiellement divorcés, mais ce n'est qu'une question de temps.
- Et comment tu le vis ? Tu te sens comment ?
- C'est un peu compliqué, c'est clair, mais c'est surement mieux ainsi. Pour tous les trois.
- Je ne veux pas être indiscret, mais c'est juste l'usure et la routine, ou il s'est passé quelque chose ?
- Hé hé, on ne peut rien te cacher Sherlock Holmes. Il s'est passé quelque chose comme tu dis. Ou plutôt quelque chose, au pluriel. Si tu vois ce que je veux dire.
- Oh merde, tu es allé voir ailleurs et elle l'a su ?
- Oui c'est ça. Je ne suis pas spécialement fier de moi d'avoir foutu en l'air ma famille pour des histoires de cul. Mais finalement, je crois que c'est mieux ainsi. Je crois qu'à la longue, je n'aurais pas réussi à lui mentir plus longtemps. C'est compliqué pour la gamine, mais elle s'habituera.
Nous continuons à discuter quelques instants des conséquences de cette séparation.
- Bon, parlons d'autre chose. Je suis super content de te revoir, et je compte bien qu'on s'amuse ce weekend et toute la semaine. Je vais penser à autre chose. On va rattraper le temps perdu, picoler un peu, se raconter nos histoires de cul aussi, bref passer un moment cool entre hommes. Je crois que c'est exactement ce dont j'ai besoin en ce moment, m'annonce fièrement Alban en se levant.
Nous ramassons nos affaires, chargeons nos valises dans le coffre de sa voiture, et partons.
Nous prenons la route en ce début d'après-midi assez chaud pour la saison. Heureusement la voiture de mon beau cousin possède une clim.
Pendant la première heure, nous discutons de tout et de rien. Puis je m'endors, bercé par les vibrations de la voiture. C'est quand nous faisons un arrêt à la station-service que j'ouvre un oeil et émerge avec difficulté.
- On est arrivés ? Dis-je en bâillant à m'en décrocher la mâchoire ?
- Non, je fais juste le plein et il reste une bonne heure de route.
- OK, je vais pisser alors...
J'ouvre la porte, une vague de chaleur s'engouffre dans le véhicule, je sors péniblement et mes yeux s'ouvrent enfin. Et pour cause... Il fait tellement chaud que de nombreux mâles sont tombés la chemise ou le t-shirt à cette station. Et je passe immédiatement en mode salope, trop attiré par ces mâles si virils.
Je ne calcule plus du tout mon cousin et me dirige vers les toilettes.
Là... Je chasse du regard, je cherche du mâle, je veux de la bite et je veux ma dose. Mes yeux se posent sur des torses, des dos, des chemises mouillées de sueur puis je m'approche des urinoirs et mes yeux sont à l'affut.
Je pisse... Et je n'ai pas longtemps à attendre pour qu'un mâle bien solide et barbu s'installe à côté de moi.
Sans aucune gêne, je le regarde sortir sa bite. Il me regarde, je fixe alternativement sa bite et ses yeux puis je passe ma langue sur mes lèvres.
Il sourit. Il me fait un geste comme s'il demandait s'il pouvait pisser, je fais un léger signe de tête négatif. Il remballe la marchandise et se dirige vers les w.c. cloisonnés, j'identifie la porte et le rejoins 30 secondes plus tard. Je ferme et je tombe direct à genoux, déboutonne sa braguette et gobe sa queue.
Il se soulage alors, déversant sa pisse dans ma gorge, je dois retenir mes couinements de plaisir, le mec me regarde amusé, je lis sur ses lèvres qu'il me traite de salope. Je fais " oui " de la tête...
Il a fini de pisser et va pour remballer le matériel. Je l'arrête et lui fais signe que je veux le sucer.
Il y a beaucoup de monde et c'est excitant de communiquer par signes pour se faire comprendre et surtout ne pas attirer l'attention à l'extérieur.
Il me fait un signe de tête positif, je souris et continue par signes à lui faire comprendre que je veux le sucer et bouffer son sperme.
Il affiche un large sourire et je l'entends dire tout bas " suce bâtard... "
Alors je fais mon boulot de bâtard, celui que j'adore. Je pompe cet inconnu avec vigueur et douceur. Je le sens prendre du plaisir et j'en suis content.
Au bout de quelques minutes, il m'immobilise la tête, il ouvre grand la bouche comme pour crier, mais aucun son ne sort. Ses mains de bucheron canadien serrent fort ma tête, il tremble, j'admire son visage déformé par la jouissance, cette bouche grande ouverte d'où rien ne sort et je reçois un flot dans la gueule... Moi qui suis pourtant habitué, j'ai du mal à avaler assez vite.
Il relâche la pression, il est vidé, je suis heureux. Je lui nettoie bien la queue et lui remets dans son jean.
Il me colle un petite claque sur la gueule et se penche pour me dire un " merci bâtard " puis il sort. J'attends un peu avant de sortir à mon tour. Cette séance m'a un peu calmé mais pas complètement.
De toute façon, côté sexe je ne suis jamais calmé totalement. Je sors et retourne vers la voiture qui n'est plus aux pompes, mais garée devant la station, je pars à la recherche d'Alban, je le retrouve après 5 bonnes minutes à une table à prendre un café.
- Yan, il faut que je te raconte ce que j'ai vu - ou plutôt ce que je n'ai pas vu - aux chiottes
- Tu étais aux chiottes ?
- Oui j'avais envie de pisser. Je me suis dirigé vers les urinoirs, mais ils étaient tous occupés. Du coup je me suis rabattu sur des toilettes fermées. Je commence à pisser tranquille, mais j'entendais des drôles de bruits dans les toilettes à côté de moi. Comme des frottements ou je ne sais pas quoi. Du coup j'ai collé mon oreille contre la cloison pour mieux entendre. Et je te promets, j'ai clairement reconnu des bruits de succion, il y avait un type en train de se faire sucer la bite juste à côté de moi.
- Ah oui, tu es sûr de ce que tu as entendu ?
- Oui, et j'ai parfaitement entendu aussi qu'une première personne est sortie, puis une deuxième trente secondes plus tard.
Je n'ose rien à ajouter, lui par contre, continue son histoire...
- Du coup, savoir qu'un mec se faisait sucer juste à côté de moi, derrière cette petite cloison, ça m'a carrément excité. Faut dire qu'en ce moment, j'ai un gros appétit, si tu vois ce que je veux dire.
Je souris, mais reste peu loquace.
- Putain comment j'aurais adoré me faire sucer comme ça dans les chiottes.
- T'inquiète, tu trouveras surement une nana bien chaude au mariage
- Ce n'était pas une nana dans les chiottes Yan. Ce mec se faisait sucer par un autre mec. Un putain de pédé.
- T'es sûr de toi Alban ?
- Arrête de me mener en bateau Yan, au moment où j'ai ouvert la porte pour sortir, j'ai aperçu le deuxième mec qui s'éloignait comme si de rien n'était. Putain Yan c'était toi. C'est toi qui t'es fait pomper la queue dans les chiottes, c'est ça ?
Je commence à rougir et je ne sais pas comment m'extirper de cette situation plutôt gênante.
- Non Alban, ce n'était pas moi.
- Arrête, le mec était de dos, mais même coiffure que toi et même chemise, allez, tu peux bien me le dire...
Je ne vois pas de moyen de m'en sortir à part redire la même chose, je commence un peu à paniquer.
- Je t'assure que je ne me suis pas fait sucer dans les chiottes Alban...
Au moins, là je sais que je dis la vérité.
- Yan, y a pas de honte à se faire sucer par un pédé tu sais, ils servent un peu à ça non ?
La réflexion me heurte un peu, mais positivement, mon côté bâtard tambourine dans mon corps, oui, je sers à ça et j'aime ça, j'aime être utilisé par un mâle, j'aime qu'on me domine... Je suis prêt à tout lui avouer finalement...
J'ouvre la bouche pour commencer à lui dire que oui, j'étais bien dans les chiottes, mais pas à la place où il m'imaginait. Mais je suis coupé avant même de commencer.
- Ça alors, Alban ! Comment tu vas ? Ça fait tellement longtemps ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Un homme aborde mon cousin et lui serre la main.
- Salut Simon ! Comment vas-tu ? C'est clair que ça fait un bail ! Je suis invité à un mariage ! J'y vais avec mon cousin, je te présente Yan.
L'homme se retourne pour me serrer la main, nous nous figeons tous les deux... Et oui, le beau barbu connait mon cousin...
Je lui serre la main, rouge de honte, il me regarde avec un sourire très amusé.
- On se connait non ? Me dit-il prêt à exploser de rire.
- Votre visage me dit quelque chose oui, mais...
Il se retourne vers Alban.
- Invité à un mariage ? Ne me dis pas que c'est celui de Théo et Laura ?
- Ben si pourquoi ? Toi aussi ?
- Ben oui ! J'y vais avec un jour d'avance, j'ai réservé une chambre dans un hôtel, " Le cabanon ". J'ai envie d'explorer la région après comme je suis en vacances.
Alban le regarde encore plus étonné.
- Pas possible, nous aussi !
Vous y croyez-vous à ce genre de concours de circonstances ? Je suis en panique totale, Alban me présente enfin Simon, qui est son meilleur pote de lycée, ils sont toujours restés en contact, je fais un sourire forcé et Simon voit bien mon inconfort, il a la gentillesse de ne rien évoquer du tout.
Ils discutent ensemble 5 bonnes minutes puis Alban part acheter à boire. Simon se retourne vers moi.
- Yan, c'est ça ?
- Oui...
- Même hôtel, je reste aussi après le mariage quelques jours, t'as pas fini de me vider les couilles petit bâtard...
- Avec plaisir tant que tu n'en parles pas à mon cousin s'il te plait...
- C'était un pur délice aux chiottes, J'ai un appétit féroce en sexe et j'aime humilier les mecs, tu aimes te faire humilier, ça se voit, j'ai bien fait d'amener quelques objets sympas, je comptais aller chasser et finalement tu es tombé dans mes filets sans que je fasse un seul effort. Obéis à tous mes ordres et tout se passera bien... Pédé...
Alban revient tout sourire.
- Allez les gars, on y va, je suis pressé d'arriver à l'hôtel là !
- Et moi donc, t'as pas idée à quel point j'ai envie d'y être, répond Simon en me regardant avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Je suis les 2 hommes et je bande comme un fou, finalement je suis ravi d'aller à ce mariage, je vais me faire tringler et dominer par un superbe mâle bien charpenté, reste à voir comment éviter que mon cousin ne le sache.
Nous arrivons aux voitures et prenons la route pour l'hôtel que nous atteignons une heure plus tard, il est 17h. Les chambres nous sont attribuées, elles sont côte à côte... C'est plus de la coïncidence, c'est le destin !
Alors que je monte les escaliers en suivant Alban, Simon me passe discrètement une main sur les fesses. Si mon cousin n'était pas là, mon côté bâtard aurait provoqué un couinement et j'aurais adoré que son meilleur pote de lycée me baise sauvagement dans l'escalier...
Nous arrivons à nos chambres et convenons de nous retrouver à l'heure du repas, vers 20h en bas. Alban fonce sous la douche et je remarque alors dans ma poche arrière qu'on y a laissé un mot et un numéro de téléphone. Simon n'a pas fait que me caresser les fesses dans l'escalier et le message est clair : " file ton tel salope ".
Yan
ftasm@yahoo.fr
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