Voici un texte qui raconte une histoire que j'ai vécue hier.
N'hésitez pas à m'écrire.
J'ai le goût de toucher le corps d'un homme, de le dévorer de mes yeux, de mes mains, d'y planter mes narines et d'aspirer à quelque chose d'autre. De me blottir sans avoir peur. Je veux être à l'aise avec moi-même, éclater en sanglots, rire, vomir, mais toucher le corps d'un homme. Sentir un frottement, un toucher si faible qu'il est pratiquement imperceptible, mais qui veut pourtant dire tant. Ce toucher ne parle pas, mais il crée quelque chose d'inexplicable. Ce n'est pas érotique. Simplement sensuel. Ça se transforme en un tourbillon enivrant. Je me sens bien. Je me sens libre. Je me sens aimé et je me love dans ce confort. Le contact de la chair avec une autre chair sublime toute autre chose. Une peau douce, poilue ou non, qui m'extasie et me fait oublier ma vie. Un geste, brusque ou tendre, qui me donne vie et me fait soupirer. Je ne veux pas jouir, simplement toucher le corps d'un homme.
Hier, j'ai vécu une expérience hautement émotive pour moi. Ça faisait si longtemps que je ne m'étais pas fait toucher par un homme. Une annonce classée en rubrique " men seeking men " et c'était fait.
Dans l'attente, j'avais le coeur qui transperçait ma peau, les mains glaciales, des fous rires stupides et cette sensation de vouloir explosé d'un inconfort, mais aussi d'une attente qui n'en finissait plus. Je sens encore l'odeur de l'huile de massage. La pièce était sombre, la ville était à nos pieds à la fenêtre.
J'étais installé nu, sur le ventre laissant mon corps à sa merci. Ce corps qui n'avait pas été touché par un homme depuis trop longtemps. Il était en slip et se mit à me masser. Le contact de ses mains était certes bon, voire exquis mais mes mains elles voulaient le toucher, lui. Une pulsion qui m'a surprise par sa véracité et sa férocité... je voulais toucher.
À deux reprises, je me plaçai dans une position où mes mains frottaient son corps. La sensation était si simple mais si bonne. Je sentais une paix monter en moi. Ma main, lorsqu'il massait mon bras, était retenue sous le poids de sa jambe. Je touchais l'intérieur de sa cuisse juste au dessus du genoux. J'aurais aimé pétrir cette peau, ce muscle. Toucher le corps d'un homme. Mais je me retenu. Il me demande se me retourner afin qu'il masse le devant de mon corps. Sans pudeur aucune, je me retournai.
J'attendais avec impatience le toucher de ses mains sur mes jambes. Il massa mes cuisses et à un certain moment déposa de l'huile sur mon pubis. J'eus un sursaut qu'il a certainement perçu. Il massait avec quelques doigts autour de mon sexe. J'ai eu rapidement une érection. Pas timide, mais pas extrême non plus. Je me sentais en confiance et à l'aise, ce qui est rare dans mon cas. Il était maintenant nu. Je l'avais entendu enlever son slip. J'imaginais son sexe et ses fesses. Posté à mes pieds, il se pencha en avant.
Je sentis sa main gauche prendre mon sexe. Sa langue se posa sur ma verge et il l'enfila dans sa bouche. Je ne m'attendais pas à cela. Il commença a me sucer. Pendant ce temps, je pris sa main droite qui était sur le lit à ma gauche et je la tenais et la caressait. Il me laissait faire. Cette sensation de connexion était tout aussi forte que le fait qu'il tenait ma bite dans sa bouche. Je lui dit que j'allais venir et il masturba ma bite pour terminer le tout. Je tenais encore sa main à ce moment.
J'ai éjaculé sur mon ventre. Je n'ai jamais été un jouisseur qui crie son extase, mais hier j'ai tout de même extirper des sons de ma bouche.
C'était bon et incontrôlé.
Sthiv
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