Premier épisode | Épisode précédent
Ça y est c'était le grand jour j'attaquais le boulot et les cours. Je me suis levé avec aucune motivation, je pris un café, me changeait et quand j'allais me mettre en route pensant que mon petit chéri dormait, il m'attrapa le bras pour me retenir et m'attirer à lui afin qu'on s'embrasse et qu'on se fasse un câlin.
Je me mis en route direction la fac, par chance Julie commençait le même jour que moi. Nous partîmes et en arrivant, nous nous sommes rendu compte de sa taille.
Nous regardions les salles où nous devions nous rendre et ce fut un amphithéâtre appelé " Mercure " pour moi qui suivait une fac d'histoire, et Julie me dit qu'elle rejoignait le bâtiment " Appolon " pour sa fac de langues. Je passais le matin tranquille en cours jusqu'à ce qu'un mec assis à côté de moi m'aborde.
(le mec) : Salut moi c'est Bryan, et je ne sais pas toi, mais je trouve le vieux en bas un peu barbant
M : Oui, mais bon c'est le premier jour et il a pas l'air tout jeune, plaisantais je, et moi c'est Thomas enchanté.
B : De même
Et le blabla de ce type reprit en contre bas, midi sonnait enfin, nous étions libérés, mais il me fallait me rendre sur mon nouveau lieu de travail, un petit bureau tranquille qui cherchait un standardiste. J'y passai l'après-midi, puis vers 18h je rentrais à notre petite colocation pensant y retrouver ses occupants.
En arrivant pas un bruit, personne n'était là, je me dis qu'ils n'allaient pas tarder et préparai le repas pour tous les quatre.
Je me mis aux fourneaux, je pris des courgettes que je coupais en lamelles très fines, puis les roulais dans des moules à muffin individuel et fis un appareil que je coulais dessus j'enfournais le tout et attaquait alors le découpage des tomates pour faire une sauce maison, je fis revenir un ognon émincé, j'ajoutai les tomates quand j'entendis la porte, je vis Julie passer suivie par mon chéri qui vint me rejoindre dans la cuisine en m'embrassant, je l'enlaçais, content de le retrouver, car il m'avait manqué. Puis me remis à notre Bolognaise maison après qu'il m'ait dit qu'il allait se changer dans la chambre.
Mon portable vibrait c'était Pierre, je répondis
M : Ouais
P : Mec t'es où ? J'ai besoin d'un coup de main, je me suis perdu, je crois.
M : Je te passe Julie t'inquiète elle connait mieux que moi,
J : Allô ?
P : Coucou c'est Pierre et je crois, je suis perdu
J : tu es où ?
P : Vers une espèce de fleuriste ou des pompes funèbres, la devanture est gris bleu
J : À, mais t'es à côté, tu vas tout droit dans le sens de la circulation, la deuxième à droite puis la troisième à gauche et t'es chez nous
P : Merci.
Julie raccrocha et me dit qu'il arrivait, elle me précisa aussi qu'elle cuirait les pâtes si je voulais aller rejoindre mon chéri, chose que bien entendu je ne refusais pas.
Je m'approchais de sa chambre doucement de sorte qu'il ne m'entende pas arriver, j'étais derrière la porte lorsque j'entendis qu'il était au téléphone,
E : Moi aussi tu me manques, mais maintenant que je suis à Paris ce sera plus compliqué de se voir, mais je t'oublie pas t'en fais pas. Je t'aime, bisous.
Mon sang ne fit qu'un tour et se glaça. Je fis demi-tour, prévins Julie que je ressortais faire un tour, elle allait me dire quelque chose, mais elle comprit à mon regard que c'était peine perdue et que mieux valait ne rien dire.
Une fois dehors je marchais, marchais et tombais sur un Coffee Shop, où je rentrais boire un café chaud tranquillement dans un coin.
Je me disais c'est impossible, il n'a pas osé...
Point de vue d'Édouard dans l'appartement
Je sortis de ma chambre pensant retrouver mon homme en cuisine et je tombais sur.... Julie ?
E : Ben il est où Thomas ?
J : Sortie, me dit-elle sans un regard et très froidement
E : Y a un souci ?
J : À toi de me le dire, il est sorti avec son regard sombre qu'il y a longtemps que je n'avais pas vu ! cria-t - elle presque.
P : Eh là, il se passe quoi ? Y a 5 minutes j'ai appelé tout allait bien à priori et où est Thomas ? Demanda Pierre qu'on n'avait pas entendu entrer.
J : Il est sorti après avoir rejoint ton frère dans sa chambre avec un regard, tu sais son regard très sombre des jours vraiment mauvais.
E : Mais il est pas..... Je venais de comprendre ce qui s'est passé.
P : Quoi qu'est ce qu'il y a ?
E : J'étais au téléphone et il a dû entendre que la fin. ..
J & P : Avec qui ?
J : Surtout pour partir comme ça, et t'as dit quoi ?
E : Quel c**, je vous expliquerai faut d'abord que je lui en parle à lui et que je le trouve. Julie une idée d'où il peut être ?
J : Non, mais puis quoi encore ?! Tu le trompes et maintenant faut limite t'aider à finir de lui faire du mal !
E : DIS PAS N'IMPORTE QUOI, J'EN SUIS FOU, TU SAIS RIEN DE QUI ÉTAIT AU TÉLÉPHONE AVEC MOI ! !!!! Criai-je
Je vis au regard de mon frère qu'il avait tout compris et que je pouvais y aller il l'appellerai dès qu'il aurait parlé à Julie, je claquais la porte et filais, espérant le retrouve.
J : il est sérieux, lui !!!?
P : Attends tu sais pas tout et comme il s'est emporté je sais avec qui il était au téléphone
J : Qui ?
P : Mon frère est parrain d'une petite merveille d'enfant, mais qui a un gros handicap et est hospitalisé dans un centre spécial vers chez nous et aujourd'hui c'était son anniversaire, Édouard s'était arrangé avant notre départ pour que l'équipe médicale lui donne son cadeau et il l'a appelé l'air de rien ce soir.
J : J'ai l'air c***e là, mais en même temps vous ne partagez rien avec les gens qui vous aiment, vous aussi, pas évident de deviner tout seul certaines choses.
P : Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, les gens qui " nous " aiment ?
J : Bon faut appeler Thomas
P : OK,
///
Je vis que Julie cherchait à me joindre, je décrochais à la troisième sonnerie,
M : Oui ?
J : Tu vas bien ? Tu es où ?
M : Oui ça va tôt je bois un café là pour me calmer, et je ne veux pas, le voir, maintenant Julie, je suis pas prêt à avoir cette discussion.
Je raccrochai avant qu'elle ne me pose d'autres questions.
Je reçus un SMS de mon......, fin d'Édouard. .. :
" Julie m'a engueulé, m'a limite tué, mais ce n'est pas ce que tu crois, je ne t'ai pas trahi, JE T'AIME, JE NE VEUX QUE TOI ET JE MOURRAI POUR TOI, mais St dis moi où tu es je te cherche partout sans savoir où aller et je t'expliquerai. "
Je ne comprenais rien, il dit ne pas m'avoir trahi, mais ses mots étaient clairs et tournaient dans ma tête : " tu me manques ", " je t'aime ", mais cette fois il ne m'avaient pas été adressés.
Emerick
gaygay434244@yahoo.com
Autres histoires de l'auteur : Colocation