Premier épisode | Épisode précédent
Les jours ont passé... Léo est de plus en plus libre dans l'appart. Il se balade à poil presque tout le temps, de mon côté je ne ferme plus la porte lorsque je suis dans ma chambre où aux toilettes, je me trimbale aussi très souvent à poil. Il n'y a pas de gêne entre nous, pas de sous-entendu... enfin pas vraiment, car il m'attire vraiment beaucoup. Je prends mon petit-déj à poil dans la cuisine lorsqu'il arrive nu et complètement bandé de ces érections du matin, je lui tournais le dos lorsqu'il a voulu me faire un bisou dans le cou pour me dire bonjour.
Le premier contact ressenti fut celui de son gland contre mes fesses, ce qui me fit sursauter et pousser un petit cri.
- Hé relax ! me dit-il, je vais pas t'enculer ! Je voulais juste te dire bonjour !
- Heu... Oui bonjour ! Tu as l'air d'avoir une grande forme !
- Ouaip c'est la gaule du matin... d'ailleurs elle commence à dégonfler me dit il en secouant négligemment sa queue devenue plus molle, alors que la mienne aurait eu tendance à gonfler...
- Aujourd'hui, me dit-il, c'est relax, shopping et puis je vais passer voir Antoine au bar ce soir... et toi ?
- Ben, un peu de sport et révision pour septembre... mes exams à repasser... tu sais...
- Pas de bol mec.
Nous continuâmes sur des banalités puis partîmes chacun de notre côté vaquer à nos occupations de la journée....
Vers 20 heures je reçois un coup de fil sur la ligne fixe, plus personne ne s'en sert pourtant,
- Allô ?
- Allo, bonjour, ici E. V. de la planification des vols chez Air***. Vous êtes Léo R. ?
- Non je suis son propriétaire (terme moins équivoque que colocataire) il est absent. Puis-je prendre un message ?
- Oui il ne répond pas à son portable, nous avons un besoin urgent de lui demain après midi pour un Tokyo !!! Il doit nous rappeler le plus vitre possible.
- OK, je lui transmets dès que je le vois.
- Oui, dites-lui que cela sera TRÈS apprécié !
- Je n'y manquerai pas.
Je note le tout sur un post-it, je mets sur le frigo... et repars mater un film naze à la télé. L'appel me préoccupe, je me dis que cela pourrait être super important... Je me décide donc de l'appeler sur son portable, mais pas de réponse non plus. Je me rappelle qu'il devait passer au bar d'Antoine " le Contact ", juste à côté de la maison... " C'est l'occasion d'aller voir ce qui se passe dans ces petits troquets à pédés ! " me dis-je. Je me sape un peu, rectifie ma coiffure et je me rends d'un pas décidé vers le lieu de travail d'Antoine.
C'est à 5 minutes à pied, mais je n'y étais jamais passé auparavant ; ce qui me choque c'est qu'il n'y a pas de vitres, tout au plus de la musique qui s'échappe du lieu, la devanture est opaque. À l'entrée une sonnette... j'y vais ou pas ???? C'est quoi cet endroit, le nom est correct, c'est là que travaille Antoine, et Léo doit y être... Allez courage... je sonne.
La porte s'ouvre sur une espèce de petit sas, un mec " normal " me tend un sac poubelle et me demande xx €.
- Je viens voir Antoine, le serveur.
- Il est en bas et pour le voir il faut payer l'entrée jeune homme.
- Ok... voilà...
- Ah, et toutes tes fringues, tu les mets dans ce sac poubelle pour les mettre en consigne au bar. Voilà tu as deux tickets de conso... Bonne soirée...
Décidément je ne comprends pas. Je passe un rideau et je bascule dans la 5eme dimension ! Tous les mecs présents, et il y en a au moins trente, sont à poil ; uniquement en baskets ! Tous a poil, certains jeunes, d'autres moins, des grosses queues, d'autre pas... mais tous sont à poil...
J'ai eu envie de faire demi-tour... mais bon j'avais payé l'entrée, et puis ce n'était pas parce que j'étais ici dénudé avec d'autres mecs que j'étais obligé de me faire violer... j'ai donc décidé de me déshabiller sous le regard de certains clients... J'ai donc joué les habitués en prenant l'air le plus dégagé possible... mais cela devait se voir comme le nez au milieu du visage, j'étais un puceau.
J'échangeai mon sac de fringues contre un ticket et demandais au superbe mec en maillot de bain (bizarre) qui officiait derrière le bar si il avait vu Antoine ?
- Oh il est en bas, il va pas tarder à remonter !
- Ah... fis-je déconfit.
- Première fois ?
- Oui, fis-je timidement.
- Ok, tu veux que je te fasse visiter ? Hé Erwann remplace-moi s'il te plait !
D'un geste il enlève son maillot moulant et libère une belle queue imberbe... Tout de suite cette apparition commence à me chatouiller le gland et ma queue durcit un peu ! Je suis super gêné !
- Eh mec ! sois pas gêné ! Ici on est tous là pour bander alors laisse toi aller !
- Oui, mais quand même !
- Je m'appelle Michaël, allez viens !
En disant cela il passe une main douce sur ma queue à moitié bandée, le contact m'électrise... ça y est je bande complètement ! Ma queue s'est complètement redressée !
- Woah ! quelle queue ! il la retouche cette fois-ci un peu plus longtemps... je suis super énervé ! lui ne bande pas en revanche...
Il m'entraîne à la cave, un espace plutôt grand et sombre ou différentes salles et labyrinthes plus ou moins noirs se succèdent. Ici il y a des mecs à poil qui bandent, qui se touchent, se sucent, s'enculent devant les autres, dans une espèce d'excitation générale... Je suis super excité, je ne cache plus mon érection, complètement décomplexé, je frôle des corps dans les couloirs étroits, des mains s'égarent sur moi, sur ma queue, mes couilles et mes fesses, je les repousse gentiment pour la forme en suivant Michael au plus près... À un moment nous sommes coincés par un embouteillage... j'en profite pour me coller à Michael, qui ne réagit pas du tout... Décidément j'ai pas de chance avec les mecs !!! Enfin au bout de quelques minutes Michaël me désigne une petite alcôve protégée d'un rideau type treillis militaire, on y voit par transparence. Antoine se faire enculer par un gros black à la queue monstrueuse. Je l'entends crier, non je dirais même couiner !
Michael se retourne vers moi, et me dit :
- Je crois que ton copain va être fatigué !
- Oh tu sais c'est pas mon copain, c'est le copain d'un copain.
- Oh dans ce cas... et sans rien rajouter ni prévenir il se penche vers moi, m'embrasse le cou, descend très vite vers ma queue, et commence à lécher le gland... je vais pour résister, mais... je ne peux pas. J'en ai envie, Michael est super beau mec et en fait j'en ai envie... il commence à me pomper vraiment vraiment bien, sa langue joue avec mes couilles, ma hampe tressaille de bonheur... à un moment je le sens trifouiller quelque chose dans sa chaussette, je me rends compte qu'il met du gel sur ses doigts lesquels ne vont pas tarder à essayer de pénétrer mon cul... je me laisse faire, tous mes tabous d'hétéro sont partis, je ne pense pas à Sophie, je ne pense qu'à ce que ce mec me fait. Il enfonce un doigt puis deux dans mon cul, tout en me suçant la queue divinement ! C'est extra ordinaire ! Vraiment... ma première se fait dans un sous sol glauque à partouze, où des mecs baisent tout autour de moi et... et J'ADORE CA ! J'applique mes mains sur le crane de Michael, je sens que je vais jouir...
- Michael pour le bar, STP ! annonce un hautparleur...
Michael stoppe immédiatement son geste, relève la tête, se lève, me roule une pelle au gout de precum.
- Désolé mec, ta queue de puceau est délicieuse, mais il faut que j'y aille ! Te sauve pas pour autant !
Et il se barre, avant que je puisse dire quoique ce soit !
MERDE, MERDE, MERDE ! j'ai envie de pleurer ! Que des coups merdiques, pas de chance, jamais, et pendant ce temps là Antoine se fait défoncer par le Black.
J'ai toujours la gaule, et je décide d'aller pisser. Je me rends aux toilettes, et là un type d'une cinquantaine d'années accroupi par terre me dit :
- Pisse-moi dessus ! Pisse-moi dessus !
J'en ai tellement marre, je suis tellement dégoûté, que oui, je vais te pisser dessus ! Toi et tes potes qui m'allument, qui sont à deux doigts de me faire jouir, de me faire découvrir le plaisir, sans jamais aller au bout des choses... OUI je leur pisse dessus !
Je me lâche en une interminable séance de pisse dans la gueule de ce pauvre mec implorant mes déjections. Cela ne me fait rien du tout. Je suis tellement en colère que je lui aurai bien chié à la gueule si il me l'avait réclamé !
- Merci ! oh merci ! Eh toi, dit-il à un autre mec, pisse-moi dessus !!!
Je quitte les toilettes, pour retourner en bas retrouver Antoine. Il n'a toujours pas terminé, il est à présent avec deux blacks.
Je m'appuie sur un coin de mur en matant le spectacle, sans bander, je n'ai plus envie de bander... Parfois un mec passe, laisse négligemment trainer une main sur mon cul ou ma bite, je ne relève pas, j'écarte tout au plus les mecs qui insistent. Antoine feule à présent, il semble insatiable...
Puis quelque chose dans l'air semble changer, un je ne sais quoi de sucré dans cet air saturé de transpiration et d'odeur de mâles en rut... Soudain je sens dans mon dos quelque chose qui me touche... je sursaute sans bouger... c'est une queue, une queue bien bandée... je devrais bouger, mais je n'en fais rien.
Des pectoraux puissants se collent à moi dans mon dos... et un souffle chaud me caresse le cou... Je me contracte... c'est...
- Que fais-tu là, petit hétéro ? dit-il d'une voix chaude et enveloppante, en me posant un bisou tout doux dans le cou.
- Je te cherchais... répondis-je sans me retourner.
- Ah oui ?
- Oui, ta boite a appelé, ils te veulent pour demain.
- Ce sont les seuls qui me veulent ?
À présent ses mains m'entourent et me caressent le torse.
- Je ne sais pas... on verra bien...
- Ah oui ?
- Oui, cela fait des semaines que j'en ai envie, et rien... alors tu comprendras.
- Tu n'étais pas prêt.
- Prêt à quoi ? À faire d...
- Chut ! Laisse toi faire...
Ses mains se font velours, elles viennent vers ma queue flaccide et lui redonnent de la vigueur... Il m'embrasse dans le cou, cela me fait bander encore plus fort qu'avant ! Je sens ses mains couvrir chaque centimètre carré de mon torse et sa queue sur mon cul. Le tout est d'une incroyable douceur alors que nous sommes entourés de mecs en train de copuler sauvagement. Il tente de me retourner pour que je lui fasse face. Je résiste, au contraire je ferme les yeux et me laisse faire... je bouge mon cul contre sa queue, il insiste pour venir me sucer...
- Non reste comme ça, ou plutôt non, prends ça lui, dis-je en lui tendant une capote planquée dans ma chaussette...
- Tu es sûr ?
- Chuut !!!! continue....
Son corps bouge un peu et soudain je sens au bord de mon cul une présence, puis une lourdeur, puis une douleur sourde... Je crie... il s'arrête inquiet...
- Continue, continue Léo, mais promets-moi de ne pas t'arrêter ! Promets-moi !
- Je te le promets...
Et il s'enfonce interminablement en moi. J'ai l'impression de sentir les veines de sa queue dans mon cul, la douleur s'estompe pour laisser place à une forme de plaisir... Je contrôle les va-et - vient puis je m'abandonne... j'enlève ses mains de ma queue qui me branle et les pose sur mes hanches. Je prends appui sur le mur et lui dis :
- Léo, défonce-moi, encule-moi... fort !
Ce qu'il fit. Je suis sur un nuage, je crie, je souffle, je transpire, j'ai mal, j'ai du plaisir, je ne sais pas où j'en suis... des mecs s'arrêtent pour le voir m'enculer, avec une curiosité qui se mélange à l'envie. Le plaisir monte en moi, d'une main je me branle, de l'autre je m'appuie au mur de cette cave... et enfin je le sens exploser dans mon cul, dans un râle bruyant...
Il se retire, je me retourne, et enfin je le vois rouge de l'effort, l'oeil brillant du désir comblé, et là il se met à genoux pour me sucer ; deux trois va-et-vient et je jouis fort, interminablement dans sa bouche, il en bave de ce liquide blanc et odorant... Il se relève, il en a partout du sperme ; je l'embrasse tendrement, suavement, et le nettoie de ma langue... il a un gout de sperme, de sueur, de parfum, il est trop beau... ce type est vraiment trop beau...
- Enfin lui dis je... j'en avais tellement envie...
- Moi aussi.
- C'est ma première fois avec un mec... et c'est avec toi !
On se met à rigoler, comme deux amis-amants... que tout rassemble... nous rions encore plus lorsque nous voyons Antoine sortir de sa caverne complètement défoncée, très étonné de me voir à poil dans son bar...
Par la suite, Léo et moi sommes devenus sex-friends... pas de promesses à tenir, pas d'engagements, que du plaisir, lui toujours gay, et moi bi.
Nous sommes toujours amis...
Ce fut une belle époque de ma vie que je ne regretterai jamais. Et parfois je retourne dans ce bar, dont je tiens l'adresse à votre disposition.
Svven
svven.kyle@yahoo.fr
Autres histoires de l'auteur : Mon coloc me trouble
