Grand romantique

Bonjour à tous et à toutes (qui sait)...

Vous avez tous lu le petit mot de Cyrillo notre humble hôte, l'initiateur et l'instigateur de nos fantasmes et désirs virtuels.
Selon lui, nous ne parlons pas assez d'amour dans nos histoires.
Je ne parle pas de sexe, pour ça nous sommes servis goulument, et il y en a pour tous les gouts...
Non je parle d'amour, de romantisme, de douceur et de tendresse.

Je suis convaincu qu'au fond de chacun, même pour le plus débridé de tous se cache une once de romantisme et de tendresse.
Vous savez ce petit quelque chose qui nous manque quand nous sommes seul le dimanche soir devant une bonne histoire de cul de Cyrillo.biz.
Cette sensation qui nous pèse, même après avoir passé l'après-midi le cul en l'air sur le matelas d'un sexe club.
Cette envie de partager autre chose que 30 minutes de notre vie sur la housse de couette d'un inconnu (autant génial soit-il...).

Moi perso, je crois que je suis un grand romantique, et même si j'aime le sexe, baiser pour baiser a ses limites.
D'ailleurs, vous pourrez lire dans mes précédentes histoires qu'il y a toujours eu un peu plus que du sexe dans mes aventures.
Je crois au coup de foudre, et pour l'instant il est toujours tombé à côté, peut-être que mon paratonnerre est mal orienté.
Oui je sais çà peut paraitre un peu gnangnan, mais on a le droit de rêver un peu.
Une fois, j'ai cru que la foudre était tombée tellement la rencontre fût improbable et inattendue.
Une rencontre que même Spielberg ou Almodovar n'aurait pu imaginer tellement elle fût forte.

Imaginez un jour de pluie d'été dans les rues de Paris, les gens marchent en longeant les murs pour ne pas être trempés.
Les gens, mais pas tous, car en ce jour si particulier se joue un évènement important pour le monde gay : la Gaypride.
J'étais avec des amis, et nous avions décidé de remonter la marche en longeant le boulevard sur le trottoir.
Les chars défilaient devant nous ainsi que des mecs au look tout aussi improbables que provocants.
À un certain moment, nous nous sommes arrêtés pour acheter une bière à une buvette posée le long du trottoir.
Je n'avais pas de parapluie, la pluie tombait sans discontinuer, et je commençais par être trempé.
Je buvais ma bière, lorsque j'aperçus de l'autre côté du groupe, dans la diagonale opposée un super beau mec, bien au sec sous son parapluie.
Je fis la remarque à mon pote, et lui dit que j'irais bien me mettre à l'abri sous son parapluie.
Mais vous savez comment on peut être couillon face à un mec que l'on trouve à son gout, eh oui je n'y suis pas allé...
Nous avons décidé de reprendre notre remontée, j'ai suivi le mouvement, et en passant devant mon inconnu au parapluie nos regards se sont croisés et un sourire s'est
affiché sur nos visages. Malheureusement je n'étais pas seul et mes amis m'avaient déjà un peu distancé, je les rattrape et me retourne.
Le mec me regardait encore et me fit un sourire, merde qu'est ce que je fais ?
Et là après 5 bonnes minutes, on décide de redescendre en se mettant dans la marche, je peux vous dire qu'intérieurement j'étais en ébullition.
Arrivé à la hauteur de mon parapluie, le mec était encore là et nos regards se sont encore croisés avec un peu plus d'insistance.
Mais moi, pris dans le mouvement je continuais à marcher, et dans un élan chevaleresque, je me suis dit " et puis merde, j'y vais ".
J'avertis mon pote de ne pas m'attendre et qu'on se retrouverait plus tard, et je me dirige vers mon inconnu.
Tout en m'approchant je le vis me suivre du regard, arrivé à sa hauteur, il me fit une place sous son parapluie et me dit " viens te mettre au sec ".

Et après me direz-vous ?
Nous avons parlé un long moment, et comme il avait quelque chose de prévu pour la soirée nous avons échangé nos téléphones.
Nous avons échangé de nombreux SMS dans la soirée, et j'ai beaucoup pensé à lui aussi.
Nous nous sommes retrouvés le lendemain soir à la terrasse d'un café en bas de chez lui, qui était aussi par le pur hasard en bas de chez mon pote chez qui je dormais.
Nous avons bu 2 ou 3 verres, beaucoup parlé, puis nous nous sommes quittés, il était tard et le foutu dimanche soir s'achevait, demain boulot.
Je ne souviens plus si nous nous étions embrassés, ce qui est sûr et rare, c'est que nous n'avions pas baisé, pas le premier soir...

L'histoire aurait pu s'arrêter là...