Premier épisode
Lundi 23 – Jour 7
Le premier week-end a été un peu long. Beaucoup de netflix et pas beaucoup de Raphaël, je sens que c’est dur pour lui. Donc rien à signaler jusqu’à hier soir. J’étais dans le salon et je faisais une visio avec un copain de fac, gay lui aussi. Il venait de me brancher sur les plans cul, et se plaignait qu’avec le confinement il n’avait rien touché depuis une semaine. Raphaël passait dans le fond, et forcément mon pote le remarqua… « Eh dis donc, mon petit Raphaël, pour toi aussi c’est la traversée du désert là, non ? Louise est partie depuis deux semaines ? Tu tiens le coup ? » Oui, on en est tous au même point, ou au même poing d’ailleurs, « que la force du poignet soit avec vous » nous dit Raphaël en levant le poing comme s’il allait chanter l’Internationale. Je lui ai répondu : « Eh bé, ça chauffe là-haut ! Pas mal pour un prof de sport ! »… » ça chauffe en haut et en bas mon pote ! » me répondit-il en s’attrapant le paquet à pleine main, hilare !
Et mon copain qui est complètement impudique a enchaîné « Heureusement qu’il y a pornhub, hein Raph ?! »
« Ah ah, une petite vidéo sympa de temps en temps, c’est pas mal, j’avoue
– Et c’est quoi une petite vidéo sympa pour toi ? Genre une meuf avec des gros seins ?
– Ah ah, non, pas forcément, c’est rigolo les gros seins, mais ce n’est pas le truc qui me… non non.
– Petits seins alors ?
– Laisse tomber, je ne vais pas te raconter, petit vicieux ! » il se retourne vers moi qui ne disait plus rien depuis un moment « il est rigolo ton pote ! Bon, je vous laisse, je vais dans ma chambre…
– Chercher une petite vidéo sympa ?
– Pff, t’es con, je vais skyper avec Louise ! »
Je continuais avec mon pote qui était super excité par Raphaël et m’a dit que je devais bien arriver à me le faire pendant ce confinement « au moins à le sucer, merde ! ». C’est sûr que ça passerait le temps… On a bien rigolé et 30 minutes plus tard je raccrochais et je filais vers ma chambre. Moi aussi j’étais encore tout excité par notre conversation et j’ai eu l’idée de faire quelque chose que je n’avais jamais fait jusque-là : regarder par le trou de la serrure ! J’avais peur de me faire capter, mais j’ai tenté le coup. Et je n’ai pas regretté !
Raphaël était assis devant le bureau de Louise, face à son ordinateur. Il avait ses écouteurs, mais surtout, il avait une main sur son short. Si ça se trouve, notre petite conversation lui avait aussi donné des idées. Une fois le Skype fini, il avait dû chercher la fameuse petite vidéo sympa. Son corps était éclairé par la lumière bleue de l’écran, il avait l’air très concentré et oui, sa main droite massait gentiment son entrejambe. Je me suis accroupi pour ne pas avoir mal au dos et j’ai libéré ma bite qui ne demandait qu’à sortir de mon pantalon. J’ai admiré ce corps musclé. J’étais comme immobilisé, je n’attendais qu’une chose, qu’il la sorte lui aussi !
Il a pris son temps, retiré son t-shirt, s’est mis le pouce et l’index à la bouche et s’est massé un téton… hmm, dire que je ferais bien mieux avec mes lèvres ! Il a enfin baissé son caleçon et j’ai vu une belle queue émerger d’une touffe de poils. Raphaël a une bite assez longue, mais surtout épaisse, il tirait dessus avec douceur. Son visage d’habitude tout sourire et presque angélique était concentré, presque grave, je ne sais pas ce qu’il regardait, mais je me rendais compte qu’il désirait posséder le ou les corps à l’écran. Il a un beau sexe, un peu mastoc, comme lui, sans finesse ! Et ça aussi je le ferais mieux avec mes lèvres… Ah, Raphaël, si tu savais ! Sa mâchoire s’avançait, il se léchait les lèvres, son corps se contractait et il a joui en laissant sa tête tomber vers l’arrière. Je me suis relevé la bite à la main, je suis rentré dans ma chambre et vous devinez la suite.
Mercredi 25 – Jour 9
Louise ne peut toujours pas trouver un vol, Raphaël déprime de ne pas sortir, et moi je termine mon dernier bouquin. Alors nous avons décidé de faire un peu plus de sport dans la journée. Ce sport est un supplice pour moi, Raphaël est là en petit short et en t-shirt. Hier matin, sur un étirement j’ai bloqué sur son paquet qui était vraiment bien mis en valeur par le mouvement. Il m’a capté et m’a dit « ben dis donc, ça va ? La vue est belle ?
– Franchement ? Pas mal, j’ai vu mieux, mais c’est pas mal !
– Vu mieux ? Allez va, on n’est pas là pour se séguer ! Etire ! » Il avait l’air vexé…, je sens bien que je l’ai piqué.
Hier soir, je lui ai dit « Allez Raph, ce soir, apéro ! » On a bu un coup avec ce qu’il y a dans l’appart. Un peu de bière, une bouteille de vin avec le repas et un rhum arrangé. On s’est mis un peu de musique, on a commencé avec deux ou trois bières, on s’est fait livrer une pizza et on a discuté des informations, de ce putain de confinement et puis ça a dérivé sur les projets qu’on a mis en attente. Je lui ai parlé d’un voyage que je voulais faire pendant les vacances de Pâques et d’un mec que j’aurais aimé revoir. Un ex que j’aimais beaucoup, mais qui m’a quitté parce que je l’avais trompé… et du coup je lui ai demandé « tu as déjà trompé Louise ?
– Non. Enfin, pas vraiment.
– Ya pas de pas vraiment, c’est oui ou non.
– Non, je l’ai pas trompée, mais une fois j’étais dans mon village pour le week-end, il y avait une fête avec des potes du lycée et j’ai revu une ex, on avait pas mal bu et on s’est embrassé.
– Et c’est tout ? » je sentais qu’il y avait plus et de fait, il souriait, un peu gêné
- Bon, elle m’a un peu chauffé, on s’est rappelé du bon vieux temps et…
- … et ?
- tu dis rien, hein ?
- Mais non, ça reste entre nous » je lui tendais le verre pour tchiner à la santé du secret
« – En fait, quand on était au lycée, elle m’avait fait ma première pipe, et c’était magique tu vois.
– J’imagine
– Elle m’a proposé, elle était super chaude, elle me disait des trucs à l’oreille genre j’ai envie de te sucer tout ça !
– Ah ouais
– Du coup je l’ai laissé faire, voilà, bon, tu ne dis rien à Louise !
– Et c’était bien ?
– Grave, surtout que Louise est pas fan
– Ouais je sais…
– Pardon ?
– Heu, on en a déjà parlé
– Ah ouais, vous parlez de ça ?
– C’est arrivé
– Ah ouais, mais tu as déjà couché avec une fille toi ?
– Ah, heu, oui.
– Ah oui ? Quand ?
– Plusieurs fois, quand j’étais au lycée et puis à la fac un peu, à l’époque je me cherchais encore.
– Et la dernière fois avec une fille c’était il y a longtemps ?
– Non, deux ou trois ans
– Ah ouais, tu vivais déjà ici quoi...
– Oui
– C’était avec quelqu’un que je connais ?
– Heu… oui…
– La voisine ? » Là j’avoue que je n’ai pas compris
« – Non ! La voisine ?! Mais elle a 40 ans !
– Ben justement, je me disais que ça pouvait te plaire
– Non non, pas la voisine, t’es con !
– Qui alors ?
– Ben, en fait, avec Louise…
– Non ! Ah le petit pédé… mais… ah ! Il a niqué ma meuf !
– Raph, oh ! Ça va, petit pédé, merde ! En plus c’était bien avant que tu arrives. On avait picolé, on était seuls tous les deux… Bon, voilà. Et toi, tu as déjà couché avec un mec ? » Franchement, ça m’intéressait dix fois plus que de lui parler de moi.
Il a rougi d’un coup
« – Non, pas vraiment, mais…
– Oh putain ! Tu t’es fait sucer quoi !
– Comment tu sais ?
– Ben Raph, enfin, tu réagis pareil que quand je te demande si tu as trompé Louise, j’ai compris ! En plus, c’est pas comme si tu étais le seul hétéro qui se soit laissé convaincre ! C’est pas un classique, mais quand même…
– Ah bon ? J’en connais pas d’autres.
– Oui, alors tes potes vont pas forcément t’en parler à toi. Mais dis-moi en plus, c’était quand ?
– Au lycée, il s’appelait Mickaël, un pote qu’on pensait tous un peu gay, mais on n’en parlait pas. On était allé skier dans le chalet de ses parents, on était tout un groupe et il fallait partager les chambres. Personne ne voulait se retrouver avec Mickaël, mais moi je trouvais ça con comme réaction, et puis c’était ça ou un matelas gonflable dans le salon !
Bref, on avait tous un peu picolé dans la soirée, quand on est allé se coucher, on a éteint la lumière, il m’a dit assez directement que si je voulais il pouvait me sucer et qu’on n’en parlerait jamais. À l’époque j’avais 18 ans, tu vois ce que c’est, je mettais ma bite partout où me laissait la mettre. J’ai dit oui, et voilà, on en a jamais reparlé.
– Franchement, je suis admiratif de l’assurance de ce mec ! Et juste une petite pipe alors ?
– Ben oui !
– Tu n’avais pas envie de le baiser ?
– Non ! T’es con !
– Bah… »
Bref, la conversation allait dans le bon sens… J’allais chercher mon rhum arrangé, histoire que ça ne s’arrête pas comme ça. On s’est envoyé deux ou trois verres et lui restait bloqué.
- Mais t’as couché avec Louise, je le crois pas ! Et elle t’a sucé ?
- Ça va pas ! Allez, oh, passe à autre chose !
- Dis !
- On s’en fout, non ?
- Oh putain, elle t’a sucé ?
- Oui, mais ça t’obsède ce truc dis donc ! C’est fou ! Ya pas que sucer dans la vie ! » je me suis mis à rire, lui aussi et je me suis dit que je pouvais tenter un truc « tu sais, pour plein de mecs une pipe c’est pas grand chose, c’est génial quand c’est bien fait, mais chez les homos la pipe c’est un peu le b-a-ba… une variante du baiser quoi » Il me regardait étonné, mais ne disait rien, j’ai continué… « Je me suis déjà fait sucer dans les escaliers par un type qui avait trop envie et je ne pouvais pas le ramener à la maison… Bon, par exemple, je pourrais te faire une pipe, là, et ça serait pas toute une histoire… tu vois ce que je veux dire ? Faut pas bloquer dessus comme ça ! » allez bam, l’air de rien, j’avais lancé mon invit. Je nous ai resservi un rhum. Il me regardait, toujours étonné, mais souriant, un sourire en coin qui ne disait pas non.
- Ah oui, comme ça ?
- Hm hm (je remuais la tête en buvant mon rhum), je sais pas, visiblement ça a l’air de te manquer, je peux te rendre service, tu me fais bien faire du sport !
- Ah ah. Non non non, rendre service que dalle, toi tu veux ma queue… hein ? Et ça fait déjà un petit moment je suis sur… tu veux sucer un bogosse » l’allumeur a repris les choses en main, et pas qu’au sens figuré puisqu’en disant ça, il se touchait le paquet dans le jogging. J’approchais une main qu’il repoussait « tut tut tut ! »
Par contre, il a écarté les jambes, comme une invitation. Je me suis relevé du canapé, et j’ai éteint la lumière du salon. Il me regardait maintenant comme une proie, mon cœur battait vite, il bluffait peut-être ? Avec lui, tout était possible, mais après tout ce que j’avais dit, je ne pouvais plus reculer de toute manière. Je me suis rapproché et mis à genoux entre ses jambes, il a fermé les yeux. J’ai massé sa bite à travers le jogging, mais je n’avais pas envie de trainer, ce n’était pas une nuit pour le romantisme ! J’ai fait descendre son jogging et son slip d’un coup, il a relevé les fesses pour m’aider et en passant, le contact avec ses fesses toutes contractées m’a électrisé…
Il était maintenant face à moi, jogging et slip sur les mollets, ces deux jambes poilues que je matais déjà lorsqu’il faisait des pompes, et son gros barreau tendu contre son t-shirt. Ses couilles sont poilues et pendantes. Il avait les bras reposés sur le canapé, la tête balancée en arrière et les yeux fermés. Il préférait ne pas voir ? Je m’en foutais un peu pour tout dire. J’ai attrapé sa bite d’une main et je l’ai mise direct dans ma bouche humide. Il a eu un mouvement surpris vers l’arrière, suivi d’un « hmmm », puis il a poussé vers l’avant en soufflant. Je bandais sévère dans mon slip ! Raphaël était là, gémissant sous la pression de ma langue sur sa grosse queue. J’aurais aimé prendre mon temps, mais j’avais peur qu’il change d’avis alors je l’ai sucé comme un mort de faim et il aimait ça. Je l’ai entendu pousser un gémissement rauque « oh putain, c’est bon ! », je salivais à bloc, sa bite me glissait dans la bouche, je me la mettais jusqu’au bout et le branlais avec mes lèvres. Il a dit un truc que j’ai mal entendu, j’ai relevé la tête, mais je n’ai pas eu le temps de dire « quoi ? » qu’il m’a fixé éberlué et m’a dit, enfin, m’a ordonné « tu n’arrêtes pas, putain ! continue, continue ! » et il m’a passé la main dans le cou pour me ramener sur sa bite. Je me suis laissé faire. Il m’a attrapé les cheveux au-dessus de la nuque et a commencé à imprimer son rythme, enfin, pour dire les choses clairement, il m’a baisé la bouche !
J’avais un peu perdu le contrôle de la situation et de ma tête, il a continué un petit moment comme ça, jusqu’à ce que je me libère. Il avait rouvert les yeux depuis, on se fixait en respirant fort, il me regardait comme il avait regardé le porno sur son écran la dernière fois, avec le même désir de possession. Il était comme habité et continuait de se branler mécaniquement, je souriais et lui demandait « alors, ça te rend bien service ? » sa réponse laissait peu de place au doute. Il m’a posé le pouce sur les lèvres et les autres doigts le long du visage, sans me quitter des yeux il m’a dit calmement et avec autorité : « Suce – ma – bite ! »
J’ai repris, mais il ne se la relâchait pas complètement, il continuait de se branler dans ma bouche. Sa respiration s’accélérait, je sentais qu’il n’allait pas tarder et je n’avais pas très envie me prendre le tsunami en pleine gueule alors je me suis décalé un peu, j’ai posé ma tête sur sa cuisse en le regardant en mode soumis. J’adore me branler à côté d’une bouche soumise, et je me disais que ça lui plairait à lui aussi. De fait, il a passé sa main gauche sur mon visage et m’a mis cette fois le pouce dans la bouche. Dans un grand souffle il a arrosé son t-shirt de quatre grands jets.
Je me suis remis à côté de lui sur le canapé et j’ai terminé mon verre de rhum.
« – Mec, c’est la meilleure pipe qu’on m’a faite depuis des années ! Si j’avais su…
– Si t’avais su ?
– Je t’aurais laissé le faire depuis longtemps
– Parce que tu crois que j’avais envie ?
– Allez, depuis que je suis rentré dans cet appart tu veux ma bite !
– …
– Et ya qu’à voir comme tu t’es jeté dessus, petite cochonne ! Hé, ya du talent là-dedans » et en disant ça, il a sourit et m’a repassé le pouce sur les lèvres
« – OK, j’ai un peu kiffé moi aussi, mais en attendant, qui va me faire jouir ?
– Quoi ? Je vais pas te sucer la bite !
– Non ? Putain… bon, ben bonne soirée alors ! et je me suis barré du salon
– Non, mais sérieux, fais pas la gueule ! Je me sens pas, désolé.
– T’inquiète, pas de soucis, je t’ai dit, c’est juste une pipe » et sur ces bonnes paroles, je suis allé me branler dans ma chambre en repensant à ce bogosse entre mes lèvres et sa main sur ma nuque, son regard affolé quand je me retirais.
Du coup, aujourd’hui était un peu bizarre, mais je tente de rester dans la normalité : sport, repas, Netflix… en attendant un nouveau dérapage ?
À suivre…
Esteban80
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